Just have a little faith
Lincoln Burrows est accusé du meurtre de Terrence Steadman et condamné à mort après une enquête laissant peu de place au doute quant à sa culpabilité. Michael Scofield, le frère de Lincoln, est persuadé de son innocence et braque une banque pour se faire enfermer dans le même pénitencier. Son objectif ? Leur évasion.
Deux prisonniers cherchant à retrouver la liberté, un schéma déjà bien connu dans le monde du cinéma. Mais les prisons modernes ne sont plus les passoires que pouvaient être l’Alcatraz des années 30 ou le pénitencier de Shawshank, et l’ingéniosité de Michael est ici rudement mise à l’épreuve.
Son plan, exposé épisode après épisode, est aussi millimétré que théoriquement infaillible, et c’est avec un plaisir jubilatoire que l’on observe comment une évasion supposée parfaite peut très rapidement tourner à la catastrophe. Chaque semaine, les scénaristes redoublent de créativité pour repousser plus loin, encore un peu, les limites de l’imagination de Michael et celles de la patience du spectateur, haletant, au bord de la crise de nerfs lors du cliffhanger de fin d’épisode.
Prison Break est en passe de devenir une nouvelle référence en matière de thriller. Il serait plus que criminel de passer à côté. Vous voilà prévenus.
Commentaire de Erik
5/5/2006 @ 9:46
condamné à mort après une enquèRe laissant peu de place au doute?
C’est effectivement un nouveau concept qui repousse les limites de l’imagination :p