Being W
Nous arrivons à 20h30 pile (ou presque) dans les luxueux locaux de Luc où l’accueil est sympathique et une petit collation nous est offerte. Je discute avec Naque en attendant le début de la projection tout en grapillant les quelques restes de petits fours et en savourant ce petit vin blanc ma foi pas mauvais du tout. Une fois le reste des convives arrivés, nous descendons à la salle de projection et nous installons un peu à la sauvette sur des chaises (les premiers à être descendus ont eu des canapés et des fauteuils confortables, salauds !) et commence le film, Being W, nouveau long-métrage des duettistes Michel Royer et Karl Zéro, qui après Dans la peau de Jacques Chirac propose de se placer dans celle de George Walker Bush.
Si au premier abord le film fait, en raison de son sujet, penser au Fahrenheit 9/11 de Michael Moore, il en évite assez facilement les travers. Ni un pamphlet ni une charge, Being W est une tentative d’analyse du mode de pensée de George W. Bush. Comment raisonne ce type ? Quels sont ses buts ? Est-il aussi stupide qu’il le laisse paraître ? La démarche est intéressante et le résultat effrayant: il faut le voir annoncer tous sourires, durant ses voeux de Noël en décembre 2001, que l’année passée à été fantastique. En fait, si vous avez déjà vu plusieurs documentaires sur W., ne vous attendez pas à en apprendre des tonnes: là n’est pas le but. Il vaut mieux être prévenu pour ne pas être déçu.
Après la projection a eu lieu une intéressante discussion avec les deux réalisateurs. Et s’il y avait des gens pour en douter, Michel Royer et Karl Zéro sont des mecs sympa et humbles avec qui il est très agréable de discuter.
Merci donc à Michel, Karl, tout le monde à EuropaCorp et Tribeca, of course.
Commentaire de pfelelep
25/9/2008 @ 15:03
“freedom fries”
yeah!