Nous sommes la nuit

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 27/11/07 à 2:12

Retour au Zénith donc, pour la seconde fois en moins d’une semaine. Après avoir retrouvé Kilian, nous avançons au centre de la fosse, à environ une dizaine de mètres de la scène. Dans une ambiance légèrement tamisée, un DJ réchauffe le public déjà impatient. Il est 20 heures, l’horaire indiqué sur les billets, mais nous savons déjà que le vrai concert ne commencera pas tout de suite alors nous prenons le parti de nous dandiner un peu histoire d’être chauds lorsque le moment sera venu. 21 heures, toujours notre DJ, il commence à avoir de plus en plus de mal à contenir une foule qui, tout de même, n’est pas venue pour ça. Les lumières s’éteignent, il est 21h15, les basses de No Path to Follow font vibrer les cages thoraciques et les Chemical Brothers entrent sur scène pour réellement démarrer leur set avec… Galvanize.

Dès lors, le public est en transe, c’est une explosion de beats, de sons, d’images, un fantastique déluge visuel et rythmique, des morceaux parfaitement mixés et enchaînés donnant à l’ensemble une incroyable sensation de maîtrise, les quelques (rares) interruptions permettant au duo ainsi qu’au public de reprendre son souffle. Tous les albums sont abordés, avec même un court remix de l’inédit The Golden Path trouvable sur leur compilation de A-sides sortie en 2003. La foule se déchaîne et c’est un réel bonheur, tout le monde s’agite frénétiquement, lève les bras, tape dans ses mains, improvise des pas de danse, l’ambiance est exceptionnelle. Rien à voir avec le public amorphe de Air quelques jours plus tôt… Un rappel d’anthologie met fin à près d’1h45 de furie collective avec l’extraordinaire Sunshine Underground.

Ça y est, grace aux Chemical Brothers, j’ai moi aussi enfin pu connaître les joies de l’orgasme multiple. Rah, lovely.

2 Commentaires

Commentaire de Sushi

27/11/2007 @ 16:48

et moi la perte auditive… :s


Commentaire de Ertaï

29/11/2007 @ 12:03

Pour ma part, c’était un chouette son&lumière. Mais nous étions dans les gradins, avec Marceline.


Flux RSS des commentaires de ce post •

Sorry, the comment form is closed at this time.