Rocky cogne toujours
Et il sait frapper là où ça fait mal.
Jouer explicitement ce jeu, c’est-à-dire pour le PS choisir son prochain premier secrétaire en pensant choisir du même coup son candidat présidentiel, c’est offrir un surcroît de chances à Ségolène Royal. Or le problème est que cette candidate avenante et charismatique n’a à l’évidence pas les capacités nécessaires aux responsabilités qu’elle postule. Elle représente une certitude de défaite, au prix en plus d’une très grave crise dans le Parti.
Personne d’autre n’est actuellement disponible. Il est essentiel que Delanoë s’occupe de Paris exclusivement et pour longtemps, il est acquis que Dominique Strauss-Kahn fait son métier à Washington et pour longtemps.
L’émergence d’un nouveau leader charismatique est possible, c’est même la solution la plus probable, mais il faut des années pour que le PS soit capable de définir et d’adopter un vrai projet social-démocrate qui supporte le discours et les mêmes années pour qu’émerge le meilleur avocat de ce discours. Telle est la situation de fait.
Ouch.
Commentaire de banux
15/1/2008 @ 21:32
Oui autant je suis pas super fan de Rocard, autant je trouve ces propos assez justes, j’espére juste qu’ils ne servent pas uniquement à ce mettre en avant pour devenir premier secrétaire.