Des bas d’idées
Nicolas Sarkozy dénonce un “front commun de la haine”: “La vraie question, ce n’est pas à quoi ils veulent s’opposer mais à qui”, a lancé le candidat de l’UMP. “Le Parti socialiste rêve d’un front qui serait constitué non contre mes idées, non contre notre projet, (…) mais uniquement contre ma personne”, a-t-il poursuivi. Le “seul projet” de la gauche et de sa candidate Ségolène Royal, “c’est la diabolisation”, a accusé l’ancien ministre de l’intérieur. “On constitue ainsi le front commun des haines, des intolérances et du sectarisme. Ce front commun-là, la France n’en a pas besoin.”
C’est amusant, “diabolisation”, “front contre ma personne”, ça me rappelle le discours typique d’un autre candidat. Un contre qui il était de bon aloi de mettre en place un front au second tour en 2002, on parlait même à l’époque d’un “sursaut démocratique”, et Nicolas Sarkozy n’avait pas trouvé ça sectaire, haineux ou intolérant. Ou alors il s’était bien gardé de le dire.
Commentaire de Luffy
25/4/2007 @ 14:33
“La stratégie de la gauche est de ne pas diaboliser Nicolas Sarkozy et de ne pas faire du tout sauf Sarkozy” dixit Julien Dray hier midi dans En Aparté (émission de Pascale Clark sur Canal pour ceux qui ne connaitraient pas).
Pourtant, la gauche n’arrête pas de diaboliser Sarko et elle n’arrive pas à comprendre que ça sert ses intérêts et non les leurs puisque Sarko jouera sur le fait qu’il se sent persécuter et jouera les victimes.
D’ailleurs, ça marche plutôt bien car au taf, les gens n’arrêtent pas de dire “faut arréter avec Sarko”, ou “c’est pas le Pen non plus” et bam, ils sont tombés en plein dans le panneau.