Amnésie
Un jour, M. Begag interpellé sur le projet de loi sur l’immigration, croit faire un bon mot en rétorquant : “Je ne m’appelle pas Azouz Sarkozy.” Fureur du ministre de l’intérieur qui appelle M. Begag, alors dans le train, qui en fait le récit suivant : “”Tu es un connard ! Un déloyal, un salaud ! Je vais te casser la gueule ! Tu te fous de mon nom… Tu te fous de mon physique aussi, je vais te casser ta gueule, salaud ! Connard !” Je suis cloué à mon téléphone (…) Le ministre de l’intérieur m’a conseillé dans une ultime menace de ne jamais plus lui serrer la main, sinon il allait m’en cuire, “sale connard” que je suis. Je ne sais combien de fois il a projeté ces mots contre mes tympans. Je ne pardonnerai pas.”
“Je n’ai jamais dit cela à Azouz Begag pour une raison simple, c’est que je crois que je ne l’ai jamais rencontré”, a rétorqué Nicolas Sarkozy sur I-télé : “Ce qu’il dit est un mensonge éhonté, ce ne sont pas mes méthodes”. “Franchement il se donne beaucoup de mal pour se rendre intéressant, (…) il faut banaliser tout ça, ça n’a pas d’importance”, a ajouté le candidat UMP.
Sarközy qui n’aurait jamais rencontré Begag, c’est à peu près aussi crédible que Chirac qui n’a jamais rencontré Schuller. Il faut croire que Nicolas souffre, en plus de ses problèmes de nerfs, de troubles de la mémoire.
Commentaire de caRa
7/4/2007 @ 16:45
Dire qu’il est censé représenter la soit disante nouveauté sans langue de bois de la politique… L’un des plus gros baratineurs que j’ais jamais vu, à croire que l’on aime ça en france… J’ais soudain un mal aux fesses…