Pitoupi

Dans la catégorie: Geekeries — kwyxz le 4/06/08 à 13:03

Les mots me manquent, mais quand c’est du Pascal Nègre et qu’il nous explique le fonctionnement de la riposte graduée et le principe des réseaux peer-to-peer, c’est toujours succulent.

Pascal ? Ne change rien. T’es génial, on t’aime comme ça.

We meet again, Dr Jones

Dans la catégorie: Gratuit³,Mind food — kwyxz le 21/05/08 à 18:57

Nouvel épisode de nos folles aventures au pays de LG. Cette fois-ci c’était le Secret, téléphone haut de gamme, qui nous était proposé, avec toujours des animations sympa et toujours des petits fours chelous mais bons et de l’alcool qui fait mal à la tête le lendemain.

L’objet est très chouette, belles lignes, design et prise en main agréables, niveau features il y a à peu près tout ce qu’on peut espérer d’un téléphone de cette trempe (il y a même un appareil photo 5 Megapixels), et pour les jeux on trouve le détail qui tue: un accéléromètre qui permet de jouer aux petits jeux comme si on jouait sur une Wii. Bon, y’a juste un souci, c’est que quand on remue le téléphone l’écran remue avec, donc on ne voit plus ce qu’on fait, mais on ne peut pas tout avoir. Mais, parce qu’il y a un mais, ce téléphone souffre à mes yeux strictement du même défaut que les précédents produits LG que j’ai été amené à tester: l’UI est toujours aussi déplorable. Que ce soient les boutons tactiles pas clairement séparés de l’écran (ce qui fait qu’on a tendance à vouloir appuyer directement sur l’écran, qui, lui, n’est pas tactile) ou bien carrément de l’interface des menus (austère et peu engageante) on est loin, très loin de l’iPhone, et pour tout dire à peine au niveau de Symbian. C’est vraiment dommage parce que le hard est soigné, il y a un réel effort à faire côté UI chez LG.

La surprise de la soirée, c’est quand Bap nous annonce qu’il nous a dégotté des places pour la séance de 0h15 d’Indiana Jones IV au Max Linder, c’est donc tout guillerets que nous y partons après n’avoir, une fois de plus, rien gagné aux différents jeux (pas de bol :/). Dommage que le film ne tienne pas ses promesses.

En bref, encore une chouette soirée, merci une fois de plus à Fleur pour nous avoir invités, à LG pour nous avoir arrosés, à Bap pour nous avoir fait la surprise, et à la prochaine.

Y’a de l’idée

Dans la catégorie: Humeur,Mind food — kwyxz le 19/05/08 à 0:46

OMG

Mais c’est une mauvaise idée.

Sic

Dans la catégorie: Humeur,Pol fiction — kwyxz le 15/05/08 à 13:26

Ce n’est plus une interview, c’est un enfilage de perles que cet entretien avec l’illustre Nadine Morano dans le Figaro. Morceaux choisis.

Plus d’un million d’images pédopornographiques sont en ligne. Plus de la moitié des parents sont inquiets et 36 % des 11 à 17 ans ont déjà été confrontés à des images choquantes et traumatisantes.

Et hop un raccourci. On laisse sous-entendre qu’un enfant sur trois a déjà été confronté à une image pédopornographique, mais en parlant d’images “choquantes et traumatisantes” sans les définir. Mardi midi pendant que je mangeais en regardant le JT sur BFM TV, j’ai vu des images de la Birmanie et on voyait des cadavres étendus le long d’un fleuve. Si ça c’est pas choquant ni traumatisant pour un gosse…

In­ternet, c’est comme une magni­fique voiture de course. Si vous n’avez pas votre permis de conduire et que vous ratez un virage, c’est la mort.

Par contre, si tu as ton permis et que tu rates un virage, bin là c’est bon, tu t’en sors sans problème !

Je rencontre aujourd’hui les fournisseurs d’accès à Internet pour qu’ils interdisent l’accès à tous les sites pédopornographiques et illégaux recensés sur une liste noire établie par le ministère de l’Intérieur. Cette pratique existe déjà dans d’autres pays comme la Grande-Bretagne, la Suède, la Norvège.

Encore plus fort Nadine, il suffit d’interdire l’accès à Internet ! Comme ça même pas besoin de liste noire.

En France, pour l’instant, ces sites sont bloqués uniquement quand le contrôle parental est ac­tivé. Mais la majorité des parents n’utilisent pas encore ces logiciels de contrôle. C’est la responsabilité des fournisseurs d’accès à Internet de bloquer ces sites.

On note l’astucieux raisonnement: des solutions existent déjà, mais personne ne les utilise. Si personne ne mettait sa ceinture de sécurité, Nadine interdirait les routes.

Et le clou final:

Le Figaro: Comptez-vous mener une action pour encadrer davantage les ventes de jeux vidéo violents, tels GTA IV ?
Nadine Morano: Les mineurs peuvent acheter ces jeux en toute liberté : nous devons prendre des mesures pour restreindre leur vente. À un mo­ment, j’ai réfléchi à la création d’une commission nationale de déontologie pour traiter ces sujets. L’élargissement des compétences du CSA est une autre piste.

GTA IV est 18+. Nadine Morano raconte n’importe quoi (surprise !). Et le CSA ah ah ah j’en ris encore.

J’aime pas le foot

Dans la catégorie: Misc — kwyxz le 3/05/08 à 16:43

Mais quand même, quand Guy Ritchie réalise un spot comme ça pour Nike, j’applaudis. Et sur Eagles of Death Metal en plus, si c’est pas la classe.


(Vidéo piquée chez Fubiz, merci à eux, la version YouTube étant vraiment trop moche)

Le tireur

Dans la catégorie: Écrits — kwyxz le 24/04/08 à 19:35

J’entends un sifflement se rapprocher, comme le bourdonnement d’un frelon qui se précipiterait vers moi à une vitesse incroyable, puis dans un claquement sec l’arète du mur derrière lequel je suis réfugié laisse apparaître un impact. Quelques morceaux de béton volent dans ma direction, je détourne la tête pour qu’ils n’atteignent pas mes yeux.

C’est un tireur isolé. Il doit être planqué quelque part dans l’hôtel, sur la place du marché. Il n’a eu aucun mal à descendre mes deux compagnons d’armes. Peut-être est-il juste là en éclaireur, afin d’indiquer à son bataillon si la voie est libre. En tout cas, il a fait un sacré ménage: il n’y a plus âme qui vive dans le village. Ici et là, des corps jonchent les rues, les routes. Tués depuis moins de quarante-huit heures, à vue d’oeil. Pour l’atteindre, il faudrait que je parvienne à traverser la route, puis que je longe le mur de la pharmacie sur ma droite. De là je devrais pouvoir atteindre le square et ramper derrière la haie… Mais cette haie ne me protègera pas de ses balles. S’il m’aperçoit, je suis mort. Au loin, j’entends comme un grondement. Probablement mes tympans suite au bruit du coup de feu.

Quand l’ordre de mobilisation est arrivé, mon père a poussé un juron. Il avait trente-trois ans, j’en avais quinze. Il est parti en sachant qu’il n’y avait que peu de chances qu’il revienne. Ma mère étant décédée en me donnant naissance, seul mon grand-père était resté s’occuper de moi. Il avait combattu sur le front de la Marne. Les histoires qu’il m’en avait raconté, à la consternation de mon père qui lui en avait énormément voulu, m’ont hanté pendant des nuits et souvent je m’éveillai, en sueur, hagard, suite à un cauchemar où je m’imaginais fusillé, gazé, les membres arrachés par un tir de mortier.

“La guerre fait des hommes des monstres” m’avait-il dit. “On était dans nos tranchées. On voyait les gars d’en face. C’était des pauvres types, comme nous, qui n’avaient rien demandé. Nos généraux nous avaient convaincu du contraire: dès qu’on voyait quelque chose bouger on tirait sans sommation, persuadés d’agir pour le bien de notre nation, persuadés de tuer des gars qui l’avaient bien mérité. Quand au bout de quelques mois on en est arrivés à discuter avec eux, en face, entre deux canardages, on se rendait bien compte de l’absurdité de la situation. Tu parles avec ces gars et dix minutes après, un coup de feu part on ne sait d’où, alors tu commences à tirer à vue. Après des mois à ramper dans la boue, à vivre dans ta pisse et ta merde, tu sais même plus si c’est sur les ennemis que tu tires, tu n’réfléchis plus, tu n’penses plus. T’es plus humain. A la fin, personne ne gagne.”

Lorsqu’il a entendu que le Maréchal Pétain capitulait, il a presque accueilli la nouvelle comme un soulagement. Mais comme son fils n’était jamais revenu, et comme le régime de Vichy lui semblait nauséabond, il a décidé de recontacter ses vieux copains de régiment, et parmi eux certains avaient rejoint la résistance. Je l’ai accompagné. Que pouvais-je faire d’autre ? Je voulais honorer la mémoire de mon père. Je voulais donner un sens à sa disparition. J’ai été intégré au mouvement Franc-Tireur en mars 1941. J’avais dix-sept ans. J’ai passé plusieurs mois à apprendre les codes, les usages, le maniement des armes et des explosifs. En décembre de cette même année, j’ai participé à une opération de destruction de voie de chemin de fer qui fut un grand succès. A dix-huit ans, j’ai tué mon premier soldat allemand.

Un nouveau claquement met fin à mes rêveries. J’ai un peu trop laissé mon esprit divaguer, je me suis assoupi, et le tireur a vu dépasser un morceau de ma veste. Cette fois, la poussière dégagée par l’impact atteint directement mes pupilles, provoquant une désagréable sensation de brûlure. Il me faut absolument traverser cette rue. A quelques mètres derrière moi, le cadavre de mon ami Charles, encore fumant, tué d’une balle en plein front. Voyant sa tête projetée en arrière lors de l’impact, un arc de sang s’échappant de son crâne, nous nous jetâmes chacun d’un côté de la route. Yves avait choisi le fossé, j’avais choisi le mur. Yves était malheureusement en plein milieu du champ de vision de l’allemand. Il l’avait aligné d’une nouvelle balle entre les deux yeux. Je tire vers moi le corps de Charles. A grand peine, je lui retire ses bottes, récupère son arme. Je le soulève par les bras et le prends sur mes épaules, puis je tourne le dos au tireur et commence à me déplacer en pas-chassés, priant pour que mon compagnon d’infortune me serve de bouclier. Le grondement se fait plus intense et plus insistant. Je prie pour que mes oreilles me jouent des tours.

La balle traverse le dos de Charles, pénètre profondément dans mon épaule gauche puis ressort. Mon plan a échoué, la douleur me fait lacher prise, mais je sais qu’il faudra au tireur un peu de temps pour recharger, je cours, puis bondis le long du mur de la pharmacie. Si je ne me suis pas trompé, il ne peut pas m’atteindre. Un nouveau tir vient s’écraser à un mètre sur ma gauche et arrache un peu de bitume à la route. Je me faufile le long du mur jusqu’à atteindre le square. De là, je devrais facilement pouvoir arriver jusqu’en bas de l’hôtel: une fois arrivé là, il ne pourra plus me voir. Je rampe doucement en priant pour qu’aucun trou dans la haie ne révèle ma présence. Un tir vient s’échouer dans l’herbe à quelques centimètres de mon crâne. Il sait que je suis là, mais il ne me voit pas: il tire au hasard en espérant me toucher. J’avance plus vite, au risque de faire bouger le feuillage. Un nouveau tir, plus lointain celui-ci, entame le gazon à moitié mort: il n’a pas dû être arrosé depuis longtemps. J’y suis. Je longe la façade de l’hôtel. S’il a compris ce que je voulais faire, il doit logiquement m’attendre en pensant que je vais entrer par l’entrée principale. Je vais donc tenter de le prendre à revers, en continuant à longer le mur jusqu’à arriver à l’arrière-cour. Je pénètre dans l’annexe le plus silencieusement possible.

Que va m’apporter de tuer cet homme ? Je n’en sais rien. Un sentiment de revanche, peut-être. Revanche pour mes deux compagnons. Un sentiment de puissance, certainement. Lorsque l’on tue quelqu’un, on fait montre d’une volonté que Dieu seul devrait pouvoir exercer. On ressent un frisson d’excitation, ou de rage, qu’importe ? Je monte doucement par l’escalier de l’annexe et j’arrive par la porte de service dans la salle de réception de l’hôtel. Il est, normalement, juste au dessus de moi, dans le couloir. Mais il s’attend à me voir arriver de l’autre côté. J’avance à pas feutrés vers la cuisine quand soudain je comprends que ce grondement persistant n’est pas le fruit de mon imagination. Je m’approche de la fenêtre et dans un mouvement d’effroi, je vois un bataillon d’environ cinquante soldats à quelques centaines de mètres, et surtout un char Panzer Tigre orienter sa tourelle dans ma direction. Devant l’hôtel, faisant des signes de bras au Panzer se trouve un soldat allemand, armé d’un fusil à lunette. Mon tireur. Tout d’un coup il s’immobilise et me regarde en souriant. Il a compris ce que je voulais faire et il est tout simplement sorti par la porte de devant. J’ai tout juste le temps d’aligner mon fusil et de lui tirer une balle en pleine poitrine avant que le canon du char ne fasse exploser la façade de l’hôtel, et moi avec, dans une fureur de pierre et d’acier.

A la fin, personne ne gagne.

Cute overload

Dans la catégorie: Misc — kwyxz le 19/04/08 à 15:18

I haz mai first kiss

Yet another friday night

Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 19/04/08 à 3:12

Je pars du taf vers 18h45, je passe chez moi histoire de déposer mon sac et je file rejoindre Sushi et Fred au Rendez-vous des Amis. Pas de bol, je me mange une averse de malade mental dès la sortie du métro et en prime l’escalier menant direct au bar est “en travaux, rue barrée” mes fesses etc. Je fais donc le détour par la rue Berthe. Une fois arrivé un premier pichet histoire de prendre la température du lieu puis nous nous dirigeons au Refuge des Fondus rue des trois frères histoire de nous taper une bonne grosse fondue savoyarde et un biberon de pinard dans une ambiance assez unique. Retour au Rendez-vous des amis pour un nouveau pichet de bière, « O hai, english ? American ? » puis nous descendons au Edwards & Sons où une tournée d’absinthe va nous porter un coup assez fatal. Nous continuons avec de la Corona, une bouteille puis deux, puis descendons vers le Truskel, une bouteille puis deux, et l’alcool commence à faire son effet, nous rejoignons Canelle et Lauren devant le Social Club, what 20 Euros l’entrée ? Mais no way, direction la station Velib la plus proche et ouai, complètement bourré le Velib’ c’est le pied, en 20 minutes je rentre chez moi, d’ailleurs ce post j’ai dû mettre 3 fois plus de temps que la normale à le taper vu que je suis vraiment raide saoul.

Edit: sept heures plus tard, putain de mal de crâne, mais c’était une chouette soirée.

Edit: neuf heures plus tard, toujours mal à la tête, qu’est-ce-que j’ai foutu de mes cachets d’aspirine.

« Previous PageNext Page »