Ducasse mais pas Bérénice

Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 24/06/08 à 12:47

Entendu ce matin à la radio, au sujet de la naturalisation monégasque d’Alain Ducasse, une auditrice au téléphone: « En France de toute façon on aime pas les gens qui réussissent, on aime pas les gens riches ! Laissez-le donc faire ce qu’il veut de son argent ! Il l’a mérité, il a travaillé pour l’avoir, en plus il fait vivre des gens et il a créé des emplois ! Alors laissez-le donc un peu tranquille ! Mais de toute façon c’est la France ça, on aime pas les gens qui ont de l’argent ! »

Y’a quand même des gens qui vont jusqu’à téléphoner à une radio pour défendre une nouvelle évasion fiscale. La connerie humaine me dépasse.

Trafic de… lol wut ?

Dans la catégorie: Pol fiction — kwyxz le 18/06/08 à 16:53

Non mais là, arrive un moment où c’est plus possible: j’en pleure de rire.

C’est un attentat

Dans la catégorie: Gratuit³ — kwyxz le 18/06/08 à 0:43

Et hop, deuxième soirée gratuit gratuit gratuit aux frais de SFR, ce coup-ci j’avoue j’y vais sans trop savoir pourquoi on est invités. L’event Facebook dit “Soirée Foot : Les blogueuses affrontent les blogueurs !”, ma foi, j’imagine qu’on ne va quand même pas jouer au foot vu que ça se déroule à l’Étoile, club hype de la capitale s’il en est. En fait c’est une retransmission du match France-Italie qui nous est proposée, à la bonne heure, je n’aime toujours pas le foot, je parie donc sur une victoire de l’Italie. Je débarque dans le club et à vrai dire, j’ai un peu peur: je ne connais personne. Mais vraiment personne.

Je me dirige donc vers le bar fermement décidé à au moins profiter de ça, et tout d’un coup un visage connu s’approche de moi: un pote de prépa qui dorénavant bosse chez SFR et qui fait partie de l’orga. Nous devisons pendant quelques minutes, puis le devoir l’appelle et il prend congé. Là, je repère un visage un peu connu, celui d’Ulrich. Il est accompagné de gens dont le visage me dit quelque chose, mais le nom beaucoup moins, notamment Sébastien Foulard (désolé Seb). De mon côté, je m’amuse beaucoup des fréquents “Et sinon, tu as un blog ?” “Oui, depuis six ans.” parce que quasiment à chaque fois celà provoque chez l’interlocuteur une réaction étrange, presque de timidité, et de gène, de ne pas connaître ce dino barbu, le tout accompagné d’un regard fuyant. Bin heu les gens, c’est normal qu’on ne se connaisse pas, y’a pas de honte ou de gène à avoir, j’sais pas, je vous connais pas non plus, on ne blogue pas sur les mêmes sujets, on ne fréquente pas les mêmes gens, ça me paraît normal, je m’amuse à vous taquiner là quoi. En attendant eux ont l’air de bien se connaître et je me sens un peu perdu au sein de cette blogosphère à laquelle, définitivement, je semble ne pas appartenir. Malgré mes six bières, j’ai quand même pu discuter avec Ulrich et Seb de sujets intéressants, comme la dérive des posts sponso, le problème de la motivation première du blogueur, et puis de l’intérêt réel pour un annonceur d’organiser des soirées de ce genre. Je l’avoue, même si j’adore bouffer et boire gratos, je reste partagé quant au gain effectif pour l’annonceur de ce genre d’opérations de com. Puisqu’on en parle, la bouffe était sympa, entre petits fours expérimentaux et plat de riz/poulet basquaise – pâtes/crevettes, avec une préférence pour le riz.

On voit arriver, entre autres, Deedee (sans Kinder) et Romain Libeau (sans charte) ahahahahah, le match se déroule, je suis aux anges quand la France se prend le premier but (je suis quasiment le seul de la salle à être content, étrange), par contre deg quand on se prend le deuxième, vu que j’avais parié sur 1-0. A l’accueil, on nous avait distribué un badge avec notre pronostic, peut-être en vue d’un jeu ? Mystère, vu qu’après la rencontre tout le monde a commencé à se barrer et que nous n’avons jamais entendu parler d’une animation quelconque. Bref alors que la boîte commençait à se vider je discute avec une jeune demoiselle charmante qui travaille chez Orange mais qui tient aussi un blog dont j’ai malheureusement oublié le nom, ça c’est un échec retentissant, je pense que c’est mort pour l’inviter à boire un verre maintenant. Damn. On nous annonce que maintenant la boîte de nuit ouvre, mais que si on veut rester on a un tarif préférentiel: seulement 150 Euros la bouteille, ça c’est sympa. Je me sauve, donc. Bref cette soirée qui s’annonçait assez mal partie fut finalement plutôt intéressante, après tout rencontrer plein de nouvelles têtes c’est toujours enrichissant, et puis en plus même pas besoin de parler de ce que SFR essayait de nous vendre vu que j’ai pas vraiment vu ce que c’était, comme à peu près tout le monde d’ailleurs. Et puis voir la France se faire défoncer au foot c’est toujours priceless.

Ringard

Dans la catégorie: Humeur,Pol fiction — kwyxz le 12/06/08 à 0:48

Moi quand j’ai vu ça l’autre jour, j’ai ri.

Mai 68 c’est ringard !

7songs

Dans la catégorie: Geekeries,Monte le son — kwyxz le 9/06/08 à 13:41

Ayant été désigné par Nacara (bin oui) et parce que ce meme est peut-être l’un des seuls que je trouve un peu intéressant, voici donc mes Seven Songs.

List seven songs you are into right now. No matter what the genre, whether they have words, or even if they’re not any good, but they must be songs you’re really enjoying now, shaping your spring. Post these instructions in your blog along with your 7 songs. Then tag 7 other people to see what they’re listening to.

The Beta Band – Needles in my eyes

Un mélange de mélancolie sans pathos et de paroles teintées d’espoir qui prend aux tripes. Les oiseaux chantent, le soleil se lève sur une nouvelle journée et tous les drames de la nuit seront bientôt oubliés. Je connaissais l’album Hot Shots II de The Beta Band, mais ce morceau présent sur The Three EPs m’a chamboulé.

Ladytron – Destroy everything you touch José González – Teardrop

Puisque Naque a déjà cité Ladytron… La voix m’a tout de suite semblé familière, puisque José González est invité sur le dernier album de Zero 7. Une cover de Massive Attack superbe, sans fioriture, donnant à ces fantastiques paroles une seconde renaissance via un arrangement acoustique sobre et classieux.

The Rolling Stones – You can’t always get what you want Tender Forever – Heartbroken forever

Ute ayant déjà choisi les Stones… (décidément, c’est un complot !) Avec juste ce qu’il faut de retenue, l’une des meilleures breakup+recovery song que je connaisse, des sonorités acidulées, des paroles tristes mais pas désespérées en contrepoint. C’était même la meilleure jusqu’à ce que j’entende…

Damien Rice – Delicate

Écouter cette chanson, c’est comme fermer les yeux en pensant à l’être aimé qui n’est désormais plus là. C’est comme regarder par la fenêtre pour voir les arbres pleurer, en écoutant la pluie heurter les carreaux. Et lorsque le refrain s’élève, c’est comme un éclair qui vient de plein fouet frapper ce tableau romantique pour y mettre le feu.

Johnny Cash – Hurt

Cette cover de Nine Inch Nails par Johnny Cash est peut-être l’un des plus grandioses morceaux de toute sa carrière. La conviction de l’interprètation de Cash, le terrible sens des paroles et la puissance de l’arrangement de guitare donnent au titre une aura extraordinaire. Ce morceau me donne envie de pleurer à chaque fois que je l’écoute, et ça n’est pas pour rien.

Rage against the Machine – Calm like a bomb

Évidemment, à cause du concert du 4 juin, je réécoute pas mal ce genre de choses. Zach de la Rocha aurait déclaré que la musique de Rage n’a jamais été aussi actuelle. Et je suis pas loin d’être d’accord avec lui, les revendications des années 1990 ont toujours leur place, plus que jamais.

Tool – Eulogy

C’est sombre, c’est puissant, c’est juste jouissif. Lorsque les guitares se déchaînent, après une lente montée en puissance, une intro oppressante et sans concessions. Mon morceau préféré de Tool, à l’heure actuelle.

Et je refile le bébé à qui veut.

Guide de survie en milieu hostile

Dans la catégorie: Humeur,Monte le son — kwyxz le 5/06/08 à 19:53

C’est en écumant les salles de concert de notre belle capitale que j’ai eu la chance d’observer diverses espèces de la faune locale. L’une d’entre elles me semble particulièrement intéressante de par son comportement, ses habitudes sociétales et les avantages que procurerait une éradication définitive. Je veux bien entendu parler du métalleux torse nu.

Le métalleux torse nu est aisément reconnaissable: son environnement naturel est le concert de métal, même s’il lui arrive parfois de se fourvoyer dans des concerts de simple rock. Une fois sur place, il se met alors torse nu ce qui lui permet, selon les scientifiques, de “mieux ressentir la vibe”, mais également de conserver des vêtements propres et secs alors qu’il retournera en extérieur puisqu’il se sera au préalable essuyé sur les fringues de tous les autres spectateurs autour de lui.

On pourrait déduire du point précédent que le métalleux torse nu est égoïste et irrespectueux des gens qui l’entourent. Il me faut donc clarifier un point essentiel: pour le métalleux torse nu, personne ne l’entoure. Autour de lui il n’y a aucun autre être vivant que ses congénères métalleux torse nu. Il est dans la fosse chez lui, et vous autres n’existez pas. C’est un peu comme le tyrannosaure qui ne voit pas les objets immobiles, le métalleux torse nu ne voit que les autres métalleux torse nu s’ébrouant comme lui. Ainsi, s’il vous bouscule et vous met des coups de coude dans la tronche, ce n’est pas vraiment de sa faute: vous devriez être torse nu et vous agiter comme il le fait.

Pour nuire à son environnement immédiat (composé, on l’a vu, de PNJ haha) le métalleux torse nu dispose de différentes techniques. Bien évidemment l’odeur est la première venant à l’idée, puisque son corps luisant et suintant n’a, au préalable, pas été lavé depuis de nombreuses heures, voire de nombreux jours pour certains. Ceci présente un avantage: les traces de crasse peuvent passer pour des cicatrices, ce qui est toujours valorisant entre métalleux torse nu, et l’odeur semble repousser ces objets immobiles autour de lui qui empêchent le métalleux torse nu de s’épanouir. On peut aussi y ajouter le pogo coudes levés: plutôt que de conserver les bras le long du corps afin d’assurer une protection à sa cage thoracique, le métalleux torse nu préfère lever les bras comme s’il dansait la danse des canards, en appuyant ses poings contre sa poitrine. De cette façon il est assurré de casser au moins trois ou quatre côtes à ses adversaires. Car un concert pour le métalleux torse nu n’est pas un spectacle musical, c’est une joute: c’est l’occasion pour lui de montrer sa suprématie aux autres métalleux torse nu. Il lui arrive de s’appuyer sur les épaules des spectateurs autour de lui pour sauter plus haut que les autres, et ainsi affirmer sa domination sur le reste de la fosse. Une technique fréquemment employée par le métalleux torse nu est la catapulte: il prend appui sur les épaules de deux victimes devant lui et quand le premier riff de guitare arrive, se précipite vers l’avant afin d’exercer un brutal mouvement de pression sur la rangée devant lui, faisant au passage tomber en arrière les deux objets faisant office d’appui.

Comment survivre face à un métalleux torse nu ? Plusieurs techniques existent. Le métalleux torse nu est très sujet aux coups de griffe, il n’est pas une mauvaise idée d’en abuser. Dans le cas d’un métalleux torse nu aux cheveux longs, un arrachage-souvenir est plus que recommandé, afin de conserver un trophée. Si le métalleux torse nu est derrière vous, un headbanging un peu appuyé permet parfois de fracturer le nez du métalleux torse nu. Fait amusant, une fois que vous lui aurez ruiné la gueule, le métalleux torse nu qui, auparavant, ignorait tout de votre existence alors qu’il tournait sur lui-même en distribuant des coups de poing, vous voit désormais. Il est alors temps de le dénoncer au personnel de sécurité qui évacuera le métalleux torse nu avant qu’il décide que vous n’étiez pas digne de porter la main sur lui.

Il serait néammoins trop facile de jeter la pierre à tous les métalleux torse nu du monde. N’oubliez pas que si un jour un métalleux torse nu fait le gros con en concert, c’est aussi et surtout parce que sous la sueur et le torse nu, il y a à la base un gros con.

For teh lulz

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 5/06/08 à 14:52

Message imprimé et scotché sur les portes de Bercy hier soir, à l’entrée de la fosse: Toute personne pratiquant le « moshing » ou le « crowd surfing » est passible d’expulsion immédiate et définitive.

HA HA HA HA HA HA.

Sleep now in the fire

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 5/06/08 à 9:13

Saul Williams s’est complètement vautré. J’aime pourtant bien son album, mais là c’était nul, nul, nul. Déjà le programmer face à une foule de métalleux, c’était pas forcément une bonne idée (Serj Tankian ça serait mieux passé) mais en plus le son était catastrophique, il avait un micro Fisher-Price ou quoi ? Sa voix était complètement étouffée, j’avais l’impression d’entendre un gamin de 15 ans à la fête de la musique. Le synthé saturait à mort, la gratte était complètement inaudible, j’ai bien trippé sur 2-3 morceaux notamment celui avec le sample de NIN mais avec tous les mecs autour de moi qui gueulaient “barre-toi” et qui le huaient bon forcément c’était moyen.

Après, une heure d’attente. Je me suis un peu demandé si c’était vraiment RATM qui jouaient les starlettes ou si c’était pas plutôt la faute de la bande de mecs qui commençaient à se battre avec les vigiles pour descendre des gradins dans la fosse. J’en ai vu un se faire littéralement retourner par un vigile juste devant moi et plaquer au sol, et vu la foule qui attendait dans les escaliers que la lumière s’éteigne pour foncer dans la fosse ça m’étonnerait même pas qu’on ait attendu une heure pour des raisons de sécu à cause de ces pauvres cons. Mais bon le public de Bercy hein…

Ensuite le concert de RATM. Bon bin la claque, l’Internationale, les morceaux qui s’enchaînent, techniquement y’a rien à dire, le son est pas si mauvais que ça pour du Bercy (pourtant j’avais bien peur après Saul Williams), De la Rocha a l’air content d’être là, Morello est déchaîné, ça pète, ça pète, dans la fosse y’a quelques bourrins qui commencent passablement à me briser les burnes, et puis d’un coup le concert est fini. WHAT DA FUCK ? Une heure d’attente pour une heure dix de set, ça fait un peu mal au cul même si finir avec KITN c’est la classe.

Bref un bilan quand même positif mais je suis un poil déçu, y’a pas vraiment eu de communication du groupe avec le public alors que généralement y’a un petit speech revendicatif, des trucs comme ça, là pour des gens qui commencent leur set avec l’Internationale j’ai vraiment trouvé que ça sentait la “tournée pour se faire un peu de blé”. Enfin bon, j’vais pas faire l’aigri blasé, je retourne les voir le 20 août quand même.

« Previous PageNext Page »