Triumphant
Je les ai entendus pour la première fois en suivant Stéphane Ramezi à leur concert lors des Transmusicales de Rennes en 2001. Je suis resté sous le choc. Une énergie incroyable et communicative, une musique envoutante et des beats percutants. Ni une ni deux, j’avais acheté leur premier album, Melody A.M.. J’ai ensuite patienté, comme de nombreux fans, plus de 4 ans pour m’offrir leur second opus, The Understanding. Un album assez différent du premier, mais non moins réjouissant. Et, depuis quatre mois, j’attendais la date de ce concert à Paris, pour pouvoir vérifier si leur punch ne s’était pas ramolli.
Quelle claque. Mais quelle claque en pleine gueule j’ai pris ! Exceptionnel, c’est le mot qui convient le mot à ce set. De bout en bout. Oublions rapidement la première partie qui tenait de la mauvaise plaisanterie. Avec une maestria redoutable, les deux virtuoses norvégiens ont enchaîné les morceaux, piochant allègrement dans chacun de leurs deux albums (en essayant de ne rien oublier: RöyksÞpp’s Night Out, Circuit Breaker, What Else Is There, A Higher Place, Eple, Remind Me, Alpha Male, Follow My Ruin, Sparks, Only This Moment et Poor Leno), les remixant à l’envi jusqu’à en rendre certains difficilement reconnaissables, transformant un morceau downtempo (Sparks) digne du plus lounge des bars en une frénésie totale de rave party sauvage. Le public bondit à tout-va sur Poor Leno, qui clôt le set. S’en suit un rappel, composé, ultime cadeau, de deux morceaux inédits, Nok E Nok et Istanbul Forever. La foule est en délire et scande leurs noms. Ils reviennent pour un ultime cadeau, So Easy, le public, en transe, chante. C’est grand. C’est bon. C’est exceptionnel. Merci RöyksÞpp, et revenez vite.
Commentaire de v
27/10/2005 @ 2:03
Arg! J’ai loupé ca!… Sébastien Tellier, il me semblait intéressant… on en retiendra donc que sa (superbe) ritournelle ?