Pire du pire
Candide que je suis, j’avais donc acheté il y a quelques semaines le dernier album de Gorillaz pour me rendre compte que la bête était Copy Controlled. Un peu deg, surtout que je m’étais déjà fait avoir avec le second opus de RöyksÞpp. Lorsque j’ai appris qu’EMI proposait de m’envoyer une version sans Copy Control de ces deux CDs j’ai sauté sur l’occasion: moins j’ai de DRM chez moi, mieux je me porte. J’ai donc composé le numéro, renvoyé les deux disques, et patiemment attendu.
Aujourd’hui j’ai enfin reçu une enveloppe qui contenait, non pas les deux disques, mais uniquement le Demon Days de Gorillaz. Je déballe donc la bête pour me rendre compte que le CD qu’on m’a renvoyé est toujours Copy Controlled. En fait, c’est exactement le même que celui que j’avais expédié. Avant d’appeller EMI pour les insulter dans tous les langages que j’ai eu la chance d’étudier, je vérifie le reste du contenu de l’enveloppe par acquis de conscience et je constate qu’il s’y trouve un second disque ressemblant à un CD-R. Je regarde la chose de plus près, et oui, c’est bel et bien un CD-R sur lequel a été dupliqué mon album de Gorillaz. Voilà, je l’ai ma copie de sauvegarde sans DRM. C’est ce truc tout moche.
J’ai donc le choix entre le joli disque avec la pochette et le livret, mais Copy Controlled, et cette horreur à peine digne d’un CD pirate de la mafia russe dont l’examen attentif me montre qu’en plus, celle-ci est watermarkée pour fliquer les éventuels usages illégaux que je pourrais en faire ! C’est ça le monde de la musique de nos jours, quoi que vous fassiez, même quand vous achetez vos disques, vous êtes suspect !
Je garde le meilleur pour la fin: cette repro a été faite par des sagouins, les morceaux ne sont même pas mixés correctement, il y a un gap de 3 à 4 secondes entre chaque. Messieurs de EMI, je vous demande de bien vouloir ouvrir la bouche: j’ai très envie de faire caca dedans.
Commentaire de remouk
14/3/2006 @ 7:52
Deux solutions, le boycott ou la révolution. En attendant les autres, je boycott.