Good morning Bagdad ! (III)
Un nom que l’on a l’habitude d’entendre lorsque les Etats-Unis sont en guerre vient de réapparaître : Vietnam.
Cette intervention américaine en Irak est donc plus compliquée et moins rapide que prévue. Les GIs ne sont décidément pas accueillis comme des libérateurs, bien au contraire. D’après un journaliste de France Inter, même les opposants à Saddam Hussein voient les américains comme des envahisseurs, et font bloc derrière le dictateur.
George W. Bush a toujours été un piètre gestionnaire. Ses entreprises ont toutes coulé les unes après les autres. Cette guerre est l’oeuvre de sa vie : il compte réussir là où son papa, qui l’a toujours aidé tout au long de sa vie, a échoué. Alors si sa guerre devient un nouveau Vietnam, on pourra dire qu’elle aura été dans la continuité du reste de son oeuvre. Les morts en plus.
Les pilotes d’un hélicoptère Apache sont désormais prisonniers des soldats irakiens, ceux-ci affirmant avoir descendu l’appareil. Washington nie et parle de “défaillance technique”. Mais qu’est-ce-qu’on s’en fout, que ça soit une défaillance technique ou que l’hélico se soit fait descendre ? L’important, c’est que deux de leurs hommes sont prisonniers de l’ennemi, non ? Bizarrement, on a l’impression qu’ils n’en ont rien à secouer, tout occupés à nier les affirmations irakiennes.
Terminons avec les anglais qui sont désormais à 54% pour la guerre, alors qu’il y a officiellement plus d’anglais que d’américains morts dans ce conflit. Je crois que je vais définitivement abandonner tout espoir de comprendre comment pense un anglais.
En supposant que ces gens pensent.