Epic fail festival
Prends triomphalement le vendredi matin la décision de rejoindre tes potes à Solidays le soir après le boulot. Rentre chez toi et fais le tour des sites de billetterie pour constater que chez Digitick, il n’y a plus de places, que chez Ticketnet (et donc chez Virgin) il n’y a plus de places, que chez Fnac Spectacles (et donc à la Fnac) il n’y a plus de places. Va sur la billetterie du festival où on te propose d’imprimer ton billet, mais comme tu n’as pas d’imprimante téléphone à plusieurs personnes avant d’en trouver une qui en dispose. File donc chez elle rapidement afin d’imprimer le précieux sésame, puis descends prendre un Velib en bas de l’immeuble de ta rue, vu qu’il n’y en avait pas ailleurs. Roule jusqu’à Cardinal-Lemoine et prends le métro, ligne 10. Éteins ton portable dont la batterie est quasiment morte si tu comptes retrouver tes potes.
Sors à Boulogne – Jean Jaurès et marche pendant au moins trois ans avant d’arriver à l’entrée du festival, vers 20h30. Là, prends ton mal en patience pendant presque deux heures de queue et rate pas mal de concerts que tu entends, au loin. Présente ton billet et découvre que si ça avance aussi lentement, c’est entre autres parce que même si tu viens juste pour une journée soirée tu es dans la même file que les gens qui se font poser un bracelet 3 jours. Retrouve tes potes et fais la queue pour une bière. Ensuite fais la queue pour une autre bière. Ensuite fais la queue pour aller pisser. Et puis refais la queue pour une autre bière.
Vers 2h du matin tes potes t’annoncent qu’ils sont claqués et qu’ils vont rentrer, ah au fait désolé y’a pas de place pour toi dans la bagnole. Vide tes poches, plus un rond pour un taxi, donc refais tout le trajet jusqu’au métro et perds-toi un peu à pied dans Boulogne vu que le Velib, c’est uniquement dans Paris (et ça, tu l’avais oublié). Souviens-toi que tu as Google Maps sur ton téléphone portable, mais alors que tu lances une recherche souviens-toi aussi que tu n’avais presque plus de batterie quatre heures plus tôt, et démerde-toi sans Google Maps. Une fois le périph traversé jette-toi sur la première station mais évidemment, elle est vide. Marche jusqu’à la suivante et là miracle, il y a UN vélo en parfait état de fonctionnement. Remercie intérieurement Dieu avant de te rappeller que tu ne crois pas en lui.
Roule dans le XVIème arrondissement et découvre des rues mais aussi des stations de métro dont tu n’as jamais entendu parler, c’est effrayant. Dis-toi que c’est un peu désert comme quartier à 3h du matin. Pédale plus vite connard, tu n’as que 30 minutes. Longe la Seine et fais-toi emmerder par des mecs bourrés. Arrive en bas de ta rue et découvre, avec une surprise à peine feinte, qu’il n’y a pas une seule place. Tourne pendant vingt minutes avant de trouver une place libre, gare ton vélo, et essaye de vérifier combien de temps tu as mis pour faire le trajet. Comme t’es con et que la machine te dit que ton code est invalide, insiste, et verrouille involontairement ton compte. Rentre chez toi en maudissant l’univers, les stations Velib et Liam Gallagher (il sait très bien pourquoi).
Constate qu’il est déjà 3h50 et des brouettes, va sur le site de Velib pour faire débloquer ton compte. Découvre avec étonnement que le code qu’on vient de t’envoyer par mail se fait bouler quand tu l’utilises sur le site. Constate, histoire de rire, que tu as quand même fait 6 bornes à pied et 14 à vélo pour rentrer. Écris un compte-rendu immédiatement histoire de ne pas en oublier la motié. Va te coucher en priant pour que dimanche, tu ne sois pas obligé de rentrer d’Arras en stop.
Heureusement, le set de Vitalic a buté sa maman.
Commentaire de Sushi
5/7/2008 @ 12:36
ok, on va à Arras, je te le dois environs 400 fois… :s