J’ai testé pour vous: la sanisette Decaux
Hier soir alors que je me dirigeais vers ma station de métro habituelle, drame: une envie pressante m’assaille. Qu’à celà ne tienne, me dis-je, une sémillante sanisette Decaux est à une dizaine de mètres et je n’ai jamais eu la chance de voir ce qu’il se passe à l’intérieur de ces intrigantes boîtes. Manque de chance, la sanisette en question est hors service et il me faut marcher cinq minutes de plus pour en trouver une autre en état de fonctionnement.
J’appuie sur le bouton et un “klong” retentit, indiquant un déverrouillage de la serrure. Le témoin passe sur “occupé” et je pénètre dans ce qui ressemble un peu à une capsule de navette spatiale, ou, pour rester prosaïque, à un chiotte d’avion de ligne. Je tire sur la porte pour la refermer, il faut un peu forcer, la porte s’ouvre de nouveau, je repousse pour refermer, mais cette fois ça y est. La cuvette est dépourvue de toute évacuation, tiens donc, où va donc disparaître le fruit de ma miction ? Une fois soulagé je remarque que du papier est proposé à hauteur des yeux, au dessus d’une sorte de bouton-poussoir permettant de se laver les mains. Après avoir utilisé les deux feuilles réglementaires, je pousse le bouton mais rien ne se produit. Peut-être faut-il le tirer ? Non plus. Pas moyen de se laver les mains ! Déception donc puisque le reste du produit a l’air très bien conçu. Il m’a fallu ouvrir un robinet à la station de métro non loin pour enfin pouvoir passer une couche d’eau salvatrice et vaquer à mes autres activités. Impression mitigée donc pour cette sanisette, peut-être un nouveau modèle entièrement fonctionnel me permettra-t’il de revoir mon jugement.
Lors d’un prochain post, je testerai probablement pour vous un butt-plug ponytail rose pendant toute une journée au Vatican.
Ce post n’était pas sponsorisé par Decaux, pourtant je devrais y penser puisque comme chacun sait, tout travail mérite salaire. Un blogueur passe beaucoup de temps à effectuer des recherches pour nourrir la soif d’information de ses lecteurs alors au nom de quoi devrait-il travailler le jour pour financer ses nuits de travail ? Je n’arrive pas à comprendre pourquoi un blogueur devrait sacrifier sa vie pour satisfaire les autres et ceci sans contrepartie. Je pense que permettre aux blogueurs de monétiser leur audience leur permettraient de pouvoir se consacrer à 100 % à leur blog et donc de pouvoir produire des billets de meilleure qualité. En outre ce n’est pas comme si c’était le lecteur qui devait payer mais c’est un annonceur alors où est le problème ? En définitive il faut rapidement changer les mentalités pour permettre aux blogueurs qui effectuent un travail remarquable de vivre de leur travail. Merci.
Commentaire de Bishiboosh
27/11/2008 @ 12:39
Putain mais un à un contre un mur, et on les abat, quoi.
“ouin ouin ouin 200 le prix de la vie est très dur ma pauvre madame regardez je blogue c’est horrible”.
C’est vrai que c’est duuuur d’être bloggueur. Moi-même, je blogge pas, j’ai pas le temps vous comprenez, entre le squash et le polo.
Putain de blaireaux va.