Au secours
Je m’apprètais à décortiquer cet article pour détailler les contradictions, invraisemblances et atteintes aux droits des consommateurs qu’il ressort du texte de la DADVSI.
Mais quand, au bout de dix minutes, je me suis rendu compte que tout ce que j’allais réussir à en tirer était une envie pressante d’aller expliquer la vie à Renaud Donnedieu De Vabres à coups de batte, j’ai préféré ne rien en faire. Lisez, c’est ahurissant de bêtise, et pourtant ça va être voté. Le gouvernement se couche devant les puissants et il n’y a rien que l’on puisse faire pour l’éviter. Le consommateur va une fois de plus l’avoir sérieusement dans le cul. Les seuls à gagner quelque chose dans cette affaire seront les mêmes industriels qui depuis des années se foutent de la gueule du monde avec leurs marges indécentes, leur exploitation des artistes, leur nivellement par le bas de la culture, et leurs cris de fillettes en détresse dès lors que leurs confortables revenus sont menacés.
L’avenir s’annonce noir, il s’annonce merdique au point de se cogner le crâne contre un mur.
Commentaire de batou
20/12/2005 @ 10:15
“pour qui ce système est incompatible avec le droit européen et international, ne paye pas suffisamment les artistes et tue l’investissement et donc la création”
C’est pas la starac et les trouze millions de remixes et reprises qui tuent la création ?