L’apocalypse a un nom
Ce post fait suite à ma chronique de la série Les filles d’à côté
Si vous avez bien suivi, je vous expliquais qu’à la fin des Filles d’à côté, série fondatrice à laquelle le présent étron fait suite, Marc se tapait Magalie. Lui, plutôt fier de son coup, rentre chez lui en vainqueur, décide de ne pas se laver la verge histoire de conserver l’odeur le plus longtemps possible, et va se piquer un petit roupillon. À son réveil, elle n’est plus là, elle a déménagé sans laisser d’adresse, pour le Venezuela, ou la Patagonie, on ne sait pas trop, en tout cas elle avait un peu honte. Et donc la série devient Les nouvelles filles d’à côté.
Le problème dans cette histoire c’est que Fanny aussi se barre. Alors je ne me souviens plus vraiment des détails, si des azoulayberdalogues trainent dans le coin et veulent nous expliquer pourquoi elle aussi se tire, ça m’intéresse vraiment. On se dit forcément, non, c’est trop con, le seul intérêt de la série, enfin les deux seuls intérêts de la série s’en vont, ils vont forcément la remplacer c’est pas possible autrement.
Fanny sera effectivement remplacée, et Magalie aussi. Malheureusement Claire, que tout le monde espèrait voir disparaître (de préférence de manière violente et brutale) est toujours là.
On a pu avoir beaucoup d’espoir à l’arrivée de Sabine, jolie blonde qui promettait pas mal, mais non, finalement elle était aussi intéressante que mon conseiller fiscal.
Là où l’on sombre carrément dans le glauque c’est quand on a vu les deux autres. Alors déjà premièrement prendre Karen Cheryl pour jouer une trentenaire c’était un peu grillé, je veux dire une publicité ambulante pour le lifting ça ne remplace pas une Fanny aussi facilement, et puis surtout dès que je la voyais je pensais à Hugo Délire, j’appuyais sur les touches de mon téléphone comme un forcené pour qu’elle quitte l’écran et qu’elle disparaisse à tout jamais.
Mais le pire, le cauchemar, fut l’arrivée d’Adeline Blondieau. Je vais faire un petit aparté pour expliquer qui c’est.
Adeline Blondieau est la fille de Christian Blondieau, parolier de Jean-Philippe Smet plus connu dans nos vertes contrées sous le nom de Johnny Hallyday. J’ai élaboré dans mes jeunes années une théorie établissant que si le rock n’avait jamais existé dans notre pays, c’était essentiellement à cause de Johnny Hallyday, et pour ceux qui disent que c’est pas vrai et que le rock existe chez nous je répondrai non bordel, regardez la Grande Bretagne et ensuite regardez la France, le rock n’existe pas ici, c’est un fait indiscutable. Et donc Johnny Hallyday, outre le fait d’avoir généré une quantité astronomique de tshirts d’extrême mauvais goût représentant des loups, ou des aigles, ou des Harley-Davidson, ou des 33 tonnes, ou un aigle sur le capot d’un 33 tonnes ou un loup courant à côté d’une Harley-Davidson, ou les 4 à la fois si t’as pas peur, Johnny Hallyday donc c’est un gros dégueulasse. Parce qu’à la naissance de la petite Adeline il a regardé son pote Christian Blondieau et il lui a dit, alors qu’elle était encore bébé hein, elle venaît de naître et tout, il lui a dit “un jour j’épouserai ta fille”. Et ce gros porc quand elle a eu 19 ans, eh bien il l’a épousée. Voilà, cette meuf son seul fait d’armes c’était de s’être mariée le Jojo, et deux fois en plus, vu qu’au bout de deux ans ils ont divorcé pour se remarier dans la foulée. Et donc chez AB ils se sont dit “tiens, cette nana elle a quelque chose, un talent certain, attends, elle a épousé le seul rocker au monde qui va à Vegas pour jouer devant un parterre de gens qui habitent tous le même pays que lui mais qui ont pris l’avion pour le voir à Vegas, comme si ça changeait quelque chose”. Enfin ça c’était à l’époque où il payait ses impôts en France, avant qu’il se casse en Suisse comme un connard de traître qu’il est.
Donc quand on a “femme de Johnny” sur son CV on est embauchée pour remplacer le vide créé par l’absence de Fanny. Alors qu’on est plate comme une limande et que question jeu d’actrice on est à peine du niveau d’une Camille Raymond ou d’une Hélène Rolles, c’est dire.
Même Madame Bellefeuille quittera le navire en perdition au bout de quelques dizaines d’épisodes. Il ne restera que le pauvre Gérard Vives pour sauver les meubles, toujours dans son rôle de folle insupportable. Autant dire que c’était vraiment une série de merde.
Critique initialement parue sur Sens Critique