J’ai pas vu tout le reportage, je regardais The Hole sur Canal (pas trop mal, d’ailleurs, pas génial mais pas mal, mais le sujet n’est pas là). Par contre, comme ça en parlait à donf sur IRC, j’ai fini par jeter un oeil sur M6. Pour tomber sur un reportage fustigeant les “jeux vidéo sanglants” à la “violence sans limites” sur lesquels “s’abrutissent les jeunes d’aujourd’hui”.
Ça me rappelle un peu ce qu’on disait du rock à une époque, c’est amusant.
S’en est suivi un débat unilatéral dont l’intérêt m’échappe encore, avec, devinez qui, Familles de France ! C’est dans des occasions comme ça qu’on ressort le balai dans le cul des Raggamins.
On y a donc appris que les jeux vidéo étaient des loisirs de dangereux serial-killers, et attention, regardez avec quelle dextérité cet enfant de 4 ans tire en plein dans la tête de son ennemi à coups de kalachnikov, le tout sous les yeux de ses demeurés de parents. Hé ! les deux blaireaux ! ça vous dirait pas de lui tendre le CD-Rom d’Adibou au lieu de celui de Counter-Strike, à votre bambin ? Et restez avec lui quand il s’en sert, vous apprendrez à lire ce qui est écrit sur la notice de Half-Life (notemment le passage sur l’âge minimum conseillé, au hasard).
Bernard de la Villardière (il a vraiment dû morfler à l’école, le pauvre, en plus il a une gueule de premier de la classe, et Dieu sait que ça n’aide pas) ouvre des yeux hallucinés quand une pauvre fille vraisemblablement virée de toutes les écoles de journalisme dignes de ce nom lui annonce que deux mecs sont morts en jouant à des jeux vidéo trois jours d’affilée. Ah bon, si on boit pas, qu’on mange pas et qu’on dort pas pendant trois jours, on peut mourir ? Mon Dieu, interdisons vite les jeux vidéo, alors.
Bon, je vous laisse : je vais violemment asperger d’eau des délinquants déguisés en champignons complices d’un lézard géant qui a enlevé la princesse Peach Toadstool, probablement pour faire une tournante avec elle après lui avoir donné la pilule du violeur. Super Mario Sunshine, quel jeu sanglant effroyable de violence, j’en frémis d’avance.
Tas de cons.