Des bas d’idées
Nicolas Sarkozy dénonce un “front commun de la haine”: “La vraie question, ce n’est pas à quoi ils veulent s’opposer mais à qui”, a lancé le candidat de l’UMP. “Le Parti socialiste rêve d’un front qui serait constitué non contre mes idées, non contre notre projet, (…) mais uniquement contre ma personne”, a-t-il poursuivi. Le “seul projet” de la gauche et de sa candidate Ségolène Royal, “c’est la diabolisation”, a accusé l’ancien ministre de l’intérieur. “On constitue ainsi le front commun des haines, des intolérances et du sectarisme. Ce front commun-là, la France n’en a pas besoin.”
C’est amusant, “diabolisation”, “front contre ma personne”, ça me rappelle le discours typique d’un autre candidat. Un contre qui il était de bon aloi de mettre en place un front au second tour en 2002, on parlait même à l’époque d’un “sursaut démocratique”, et Nicolas Sarkozy n’avait pas trouvé ça sectaire, haineux ou intolérant. Ou alors il s’était bien gardé de le dire.