Au cas où vous l’ignoreriez (par exemple si vous avez vécu dans une grotte les 2 dernières années) l’UMP se prend gamelle électorale sur gamelle électorale depuis les dernières législatives qu’ils avaient pourtant remportées à l’aise. Mais là, des régionales aux européennes en passant par les cantonales, c’est dégelée sur dégelée.
Le plus drôle dans l’histoire c’est que l’homme-providence qui semble tout désigné pour sauver ce parti qui devait être une “machine à gagner” (quelle réussite, bravo Juppé) n’est autre que le champion du monde de la traîtrise et du coup de poignard dans le dos, j’ai nommé Nicolas Sarkozy. Lequel n’est pas des plus appréciés par les huiles de son parti (les militants, eux, en sont fous): Chirac, Juppé et leurs copains sont rancuniers et se souviennent une certaine période Balladur, disons entre 1993 et 1995 environ.
En septembre 2004, les militants UMP voteront pour désigner le nouveau président de leur parti. L’archifavori ? Sarkozy. Paraît-il qu’il hésitait à y aller et que tous les coups bas de ses chers amis l’ont motivé à finalement leur rentrer dedans. Un petit exemple ? Tiré du Canard Enchaîné :
Dernière trouvaille, signée Michèle Alliot-Marie, à propos du futur président de l’UMP (“Le Monde”, 18/6) : “Il devra s’investir totalement dans sa tâche et ne devra pas présenter sa candidature aux élections présidentielles.” Suggestion pour la prochaine condition : les initiales du futur président de l’UMP ne devront pas être N.S.
S’il se trouve encore des électeurs pour donner leurs voix à des gens avec une mentalité pareille, il ne faudra pas s’étonner si ensuite il y a comme quelques couacs dans la gouvernance.