Arrète de t’la pèter

Dans la catégorie: Geekeries,Humeur,Monte le son — kwyxz le 12/03/07 à 18:09

Il avait fini premier du championnat de France de Air Guitar en 2004, juste devant l’ami George Abitbol, BGR récidive avec toute la bande de Captain Brackmard (également présent lors de cette édition) pour un clip intitulé “Arrète de t’la pèter dans MySpace“, et évidemment posté sur MySpace. Un véritable pied-de-nez à Naast, Plastiscines, et tous ces groupes pourris de petits merdeux permanentés et vaguement rebelles qui se prennent pour les stars de demain depuis qu’ils ont posté trois mp3 et demi sur cette abomination du web, cette verrue purulente et daubesque qu’est MySpace. Indispensable.

Message

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 22/02/07 à 16:39

Connasse, va

Naast ? Imbéciles Nuls

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 22/02/07 à 12:25

Après une première partie assez navrante d’un groupe dont on taira le nom par charité chrétienne, le grand Trent entre en scène presque dans l’indifférence tellement son arrivée toutes lumières allumées prend tout le monde de court. Des cris retentissent et dès les premières notes de guitare le public comprend que ça y est, c’est parti, et ça va faire mal. Last, March Of The Pigs, ça joue vite et ça joue fort, mais ça joue bien. Un très bon son sans trop de réverbération, des instruments assez bien séparés, et un groupe en pleine forme. Le public observe un silence religieux pour Hurt et le concert se termine avec The Hand That Feeds et Head Like A Hole. Deux heures d’une musique puissante, d’une violence maîtrisée, d’une esthétique soignée, Nine Inch Nails est définitivement le groupe dont la musique marque ce début de XXIème siècle. Et dire que nous, en France, on se tape Naast et les Plasticines…

Calm like a bomb

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 20/02/07 à 11:03

Je ne sais pas vous, mais Audioslave qui splitte alors qu’on annonce la réunion de Rage against the Machine le temps d’un festival, moi ça me met d’une putain de bonne humeur.

Droit dans le mur

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 30/01/07 à 16:09

La dernière catastrophe de Florent Pagny s’intitule donc « Le Mur » et au milieu du torrent de banalités que ce brave Florent assène (morceau choisi: « Paraît que la moindre poule faisane pourrait se commander en ligne des bombes à neutrons et même des fusées Ariane, c’est fou ce que les gens ont de mauvaises intentions ») on trouve quand même cette véritable petite merveille: « Je sais bien qu’on est tous plus ou moins l’abruti certifié de quelqu’un, mais quand même quand les cons sont loin ça devient plus facile d’aimer son prochain ».
Je ne peux qu’y souscrire: loin, genre, en Suisse ou en Patagonie, histoire d’échapper au Fisc.

It’s a musical suicide

Dans la catégorie: Humeur,Monte le son — kwyxz le 29/09/06 à 12:46

Naissance: France Gall – Il jouait du piano debout
1 an: Herbert Léonard – Pour le plaisir
2 ans: Pop Concerto Orchestra – Eden is a magic world
3 ans: Toto Cutugno – L’italiano
4 ans: Rockwell – Somebody’s watching me
5 ans: Chanteurs sans frontières – Éthiopie
6 ans: Stéphanie de Monaco – Ouragan
7 ans: Madonna – La isla bonita
8 ans: Florent Pagny – N’importe quoi
9 ans: Avalanche – Johnny, Johnny come home
10 ans: Lagaf – Bo le lavabo
11 ans: Mylène Farmer – Désenchantée
12 ans: Nirvana – Smells Like Teen Spirit
13 ans: Ace of Base – All that she wants
14 ans: Jimmy Cliff – I can see clearly now
15 ans: John Scatman – Scatman (Ski-Ba-Bop-Ba-Dop-Bop)
16 ans: Los del Rio – Macarena
17 ans: Wes – Alane
18 ans: Manau – La tribu de Dana
19 ans: Moos – Au nom de la rose
20 ans: Yannick – Ces soirées-là
21 ans: Mc Solaar – Hasta la vista
22 ans: Marlene & Phil Barney – Un enfant de toi
23 ans: Shaggy – Hey sexy lady
24 ans: K-Maro – Femme like U
25 ans: Crazy Frog – Axel F.
26 ans: Madonna – Hung up

Avec des titres pareils en tête des charts le jour de mon anniversaire, j’avais de sérieuses prédispositions pour devenir mélomane, assurément (ne comparez pas avec les titres au top en Angleterre si vous n’avez pas envie de désespérer de la France).

Pearl Jam / Pearl Jam

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 12/09/06 à 17:02

J’arrive vers 20h et je rejoins rapidement mes camarades de jeu, nous faisons le tour pour prendre l’entrée latérale du palais omnisport de Paris-Bercy. Nous crevons déjà de soif mais le tarif prohibitif de la moindre boisson (4.50 Euros pour 33 cL de bière, y’en a qui se font vraiment pas chier) nous dissuade rapidement. Sur scène, My morning jacket assure la première partie, ce n’est pas qu’ils soient mauvais mais à vrai dire on voit bien que tout le monde s’en fout. Les applaudissements sont polis mais finalement pas si nombreux, et les gradins sont encore aux deux tiers vides.
La lumière revient pour l’entracte et on sent la tension commencer à monter. Nous nous déplaçons vers l’avant et parvenons à nous faufiler jusqu’à environ trois mètres de la scène, légèrement sur la gauche. Dans la fosse on entend parler anglais, espagnol, néerlandais, le groupe n’est pas revenu jouer en Europe depuis six ans et celà se sent: les fans se sont déplacés pour les voir plusieurs fois.
Quand la lumière s’éteint, Matt Cameron est le premier à faire son apparition et à s’installer derrière sa batterie. Mike Mc Crady arrive rapidement et s’installe juste en face de nous, et c’est tout le reste du groupe qui le suit, pour un démarrage en trombe mêlant un cover de “Interstellar Overdrive” de Pink Floyd avec le classique “Corduroy”. Suivent “Animal”, “Save you”, l’actuel single “World wide suicide”, “Dissident”, “Unemployable”. Dans la fosse, c’est la guerre, ça saute, ça se bouscule, ça se pousse, la chaleur est insoutenable, je suis déjà recouvert d’une sueur que j’estime à 90% ne pas être la mienne, et plusieurs personnes sont évacuées par l’avant de la scène. On sent que Vedder n’est pas très à l’aise sur les premiers morceaux, il lance un “Be safe !” qui confirme que le traumatisme de Roskilde en 2000 (neuf fans morts piétinés ou étouffés durant la prestation de Pearl Jam) est toujours très présent. Il se détend un peu par la suite et après “Marker in the sand” sort un papier de sa poche, il tente de s’exprimer en français et explique qu’il y a 5 ans, à cette même date, de terribles événements ont frappé l’amérique et que ce jour là, les français ont répondu “Nous sommes tous américains”, que par la suite la position française a été la bonne, et qu’il nous en remerciait. C’est avec “Daughter” que le concert reprend et si durant les premières secondes des larmes d’émotion me sont montées aux yeux c’est avec un franc sourire que j’ai accueilli le cover d'”Another Brick in the Wall” au milieu du morceau, ponctué par Vedder d’un « President Bush, leave the world alone ! », le set continue avec “1/2 Full”, “Thumbing my way”, “Even flow”, “You are”, “Love boat captain”, “Lukin”, un époustouflant “Not for you”, un fantastique “Black”, et “Life Wasted”.
Bien évidemment il est hors de question d’en rester là, et le groupe revient pour un rappel fameux débutant par “You’ve got to hide your love away” des Beatles, suivi de “Parachutes”, “Better Man” et de “Rearviewmirror”.
C’est terminé ? Non, ils sont de retour pour un second rappel exceptionnel débutant par “Go”, suivi de “Do the Evolution”, un “Alive” d’anthologie, les lumières du POPB se rallument mais le groupe n’en a cure et enchaîne, “Rocking in a free world” de Neil Young, et enfin un ultime morceau mèlant “Yellow Ledbetter” à “Little Wing” de Hendrix.
Alors que la foule se disperse, j’ai un peu de mal à tenir debout, j’ai mal partout, mes vêtements sont bons à jeter, et surtout je meurs de soif: à part les malheureux du premier rang compressés contre les barrières, personne n’a pu obtenir d’eau de la part du service d’ordre. Nous nous dirigeons vers les toilettes où nous pouvons enfin calmer notre terrible envie de flotte. A la sortie, je tremble, j’ai froid, je tiens à peine sur mes jambes, et je m’empresse de rentrer pour me doucher et filer dormir: je n’en puis plus.
Sur les forums du groupe, il semble que beaucoup de gens se plaignent du comportement du public, je cite: « Rock concert is not = being pushed, pulled, not being able to move, not being able to put your hands above your head to pass on crowdsufers, being swung 10 meters back and forth every few seconds, not being able to watch the stage because there was so much goddamn pushing. » Pour ma part je n’ai pas grand chose à ajouter, m’étant déjà largement exprimé sur le sujet lors de mon compte rendu de Rock en Seine 2005 et avoir déjà subi l’avis des gros bourrins pour qui “si tu veux pas te faire remuer, tu vas pas à un concert de rock”. Je ne reviendrai donc pas là-dessus, mon plus gros problème hier étant la distribution trop limitée d’eau.
En conclusion, que restera-t’il de ce concert ? Avec cette performance de 2h30, les braves de Pearl Jam ne m’ont pas déçu et je ne regrette pas l’attente. Ce moment fut, malgré la chaleur, la soif et les coups, plus qu’extraordinaire et restera à jamais gravé dans ma mémoire. Le groupe était en pleine forme, McCrady en tête qui jouait beaucoup avec le public, Vedder dans un moment d’anthologie a fait se réfléchir le spot au dessus de sa tête avec sa guitare afin d’éclairer le public, et malgré la durée de leur set ils ne paraissaient toujours pas fatigués. Exceptionnel, et inoubliable. Merci les mecs, et ne nous faîtes pas attendre six ans pour revenir, cette fois !

New York 9/11

Dans la catégorie: It's a mad world,Monte le son — kwyxz le 11/09/06 à 15:55

Il y a cinq ans jour pour jour des centaines de tonnes de verre et d’acier percutaient de plein fouet d’autres centaines de tonnes de verre, de béton et d’acier et le Monde en fut à jamais changé.
Je me revois encore devant mon poste de télévision regarder avec fascination les tours du World Trade Center brûler, me disant que j’étais en train de faire un mauvais rêve, me disant que ce n’était qu’un film et non la réalité, me disant que l’Amérique, et par extension l’Occident entraient alors en guerre contre un ennemi indéterminé.
Je me souviens les commentaires des journalistes aussi désappointés que les téléspectateurs, cherchant quelques mots pour essayer de décrire les images à l’écran, les longs plans fixes sur Manhattan recouvert d’une épaisse et sombre fumée, les moments de silence, les hésitations, le spectacle quasi hypnotique des tours encore debout mais inexorablement vouées à disparaître. L’effondrement successif des tours jumelles mit un terme à ces tergiversations et les interrogations et autres rumeurs allèrent bon train. L’Amérique invincible, l’Amérique toute-puissante venait d’être frappée en son sein par un ennemi encore non identifié.
Cinq ans plus tard, la menace terroriste, loin d’avoir été annihilée, est plus présente que jamais, et les politiques menées en Afghanistan et en Irak n’ont fait qu’envenimer une situation déjà fragile. Quel avenir pour les générations futures ? Quelle issue à ce gigantesque bourbier ?
Ce soir, Pearl Jam, l’un des groupes les plus virulents envers l’administration Bush lors de l’intervention en Irak, célébrera probablement à sa manière cet événement qui marque un tournant majeur de l’histoire des États-Unis d’Amérique. Jouer à Paris un 11 septembre est un symbole loin d’être innocent.

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