C’est pourtant simple

Dans la catégorie: Geekeries,Humeur,Monte le son — kwyxz le 7/11/07 à 12:22

Clubic revient sur le dernier album de Radiohead que, selon une étude publiée par ComScore, 62% des téléchargeurs auraient récupéré sans donner le moindre centime au groupe. « Seulement 5 à 6% des internautes auraient décidé de payer entre 4,01 et 8 dollars pour cette création musicale »

En parallèle, ils rappellent le succès de l’album sur BitTorrent le jour de sa sortie, alors que l’album était récupérable directement (et, éventuellement, gratuitement) sur le site du groupe et tentent de trouver des explications rationelles à ce phénomème: « Les raisons de ce comportement des internautes peut s’expliquer de plusieurs façons. Tout d’abord, le site de Radiohead demande un certainement nombre de renseignement pour pouvoir s’enregistrer et télécharger l’album (nom, adresse email, téléphone … – voir photo ci-contre) qui peuvent paraître un peu rébarbatif / intrusif. Ces renseignements devaient être utilisés par RadioHead pour communiquer sur leurs prochaines opérations (concerts, sorties diverses, marchandising…). Ensuite, le raccourci « l’album de RadioHead est gratuit, je peux le télécharger depuis n’importe quelle source » a rapidement été fait dans la tête d’un certain nombre d’internautes. Il faut dire que depuis quelques temps, certains artistes / labels proposent eux aussi de la musique gratuite via BitTorrent ou P2P et ces opérations ont parfois amené une certaine confusion dans l’esprit des internautes. »

La vraie raison est évidemment bien plus simple et même évidente: les internautes sont des gros cons.

Triste

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 14/09/07 à 13:06

Elle était mon éclat de rire quotidien durant les rudes années du collège. Avec son complice Laurent Petitguillaume, ils formaient le duo le plus drôle de la bande FM en 1992/1993.

Elle avait été la première fan de Pascal Obispo. À l’époque, elle était la seule à l’inviter dans son émission en interview. On se demande encore tous un peu pourquoi, tellement il était l’antithèse des groupes qu’elle diffusait, et qu’elle était la seule sur une radio de cette ampleur à diffuser: Ludwing Von 88, Blair, les Raggamins, les Nonnes Troppo.

Elle a fait les émissions de Skyrock les plus imaginatives, les plus drôles, et les plus distrayantes avant que cette radio ne sombre corps et âme dans le rap et le r’n’b de supermarché. Elle venait de se faire embaucher sur Europe 1 pour une chronique tous les 15 jours le dimanche entre 11h et 12h dans l’émission de Laurent Baffie.

Ce matin, Supernana, « la seule animatrice de radio qui vous encule par les oreilles », nous a quitté en même temps que Jacques Martin. C’est peut-être là son ultime pied-de-nez. C’est une partie de ma jeunesse qui s’en va.

Sur Skyrock il y a :
Un gros nounours, un ballon, une épée, un ceinturon,
Quelques billes, des bonbons, une boussole et le pompon.
Il y a aussi :
Une lampe-torche, un baton, des chataîgnes et des marrons,
Un Babar, des chiffons, plein de peluches et le pompon.
Et Supernana. Et Laurent Petitguillaume.
C’est pas une raison mon vieux.
Agnagna.

[Via Embruns]

Méchant

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 9/09/07 à 23:57

Nous sommes à Monoprix en train d’acheter de la bière. Dans le magasin, des hauts-parleurs diffusent une station de radio quelconque… Celle-ci nous passe alors le single de… Koxie.

Et là c’est la consternation. Je pense à haute voix. « Mais putain qu’est ce que c’est que ces paroles complètement stupides ? Ça a été écrit par une gamine de huit ans ou quoi ? Et bonjour le sample piqué à Dr Dre sans aucune modif ! J’ose espèrer que c’est une parodie parce que là… C’est pas croyable que de nos jours on sorte des trucs à ce point à chier par la bouche ! C’est presque du niveau de Vitaa, c’est dire si c’est de la pauvre merdasse puante ! »

À ma gauche un jeune ado me fusille du regard. À côté de lui, sa copine est limite en transe, en train de reprendre les paroles. Je réprime difficilement un hurlement de rire.

Addendum: oui oui, je sais que le sample n’est pas de Dre à l’origine, mais lui a eu le bon goût de le retravailler un minimum.

Jump in my car

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 2/09/07 à 16:10

Pri-ce-less.

Les paroles sont X-X-L. Un pur moment de bonheur.

Rock en Seine 5.3

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 27/08/07 à 1:10

J’arrive sur le site du festival à 14 heures pile, même pas le temps de prendre une petite bière histoire de me désaltérer que le premier concert commence déjà.

  • Il s’agit des anglaises de Bat for Lashes et de leur charismatique leader à la voix à la fois fragile et puissante, au style quasi-Björkesque mais en un peu plus sage. C’est assez sympathique, un peu répétitif, mais ça se laisse écouter sagement. Pour commencer un après-midi par contre on a vu mieux, et ce n’est pas ça qui va me réveiller.
  • Trem et Elixie arrivent et après avoir enfin bu une mousse bien méritée, nous allons faire un tour du côté de Daby Touré qui remplace The Horrors, forfait à la dernière minute. Forcément il n’y a personne devant la grande scène, déjà qu’il est seulement 14h45 mais si en plus on annonce un changement de prog le pauvre n’est pas vraiment gâté. Pas que ce soit mauvais mais nous sommes trop occupés à faire le jeu concours consistant à retrouver les personnages dessinés par Craig Robinson disséminés un peu partout sur le site pour vraiment écouter.
  • A 15h30 c’est Devotchka qui commence son set et nous nous en foutons un peu. Vraiment bof. Rien de plus à dire.
  • Nous retournons sur la grande scène et c’est Mark Ronson, qu’apparemment les artistes actuels s’arrachent pour qu’il les produise, qui est en pleine action. Le concert consiste en une succession de reprises un peu décalées, avec un “Just” de Radiohead assez funk notamment, c’est plutôt sympa même si j’avoue ne pas avoir vu le côté génial de la chose, j’aime bien quand même.
  • Un retour à la scène de la cascade pour écouter de loin Kelis, j’avoue avoir eu les pires appréhensions (surtout après la catastrophe M.I.A. deux jours plus tôt) et finalement c’est loin d’être aussi mauvais que ce que j’imaginais, c’est même carrément sympa, je me suis même surpris à connaître deux titres (“Trick me” évidemment, et aussi “Milkshake” et pour ce dernier j’ai trouvé pourquoi). Bref une bonne surprise.
  • Aller et venir constamment, c’est le secret du plaisir, nous retournons donc vers la grande scène pour écouter les Kings of Leon et c’est vraiment pas mal, ça manque un peu de variété à mon goût et ils devraient essayer de séparer un peu plus les instruments, mais c’est globalement très écoutable et d’un niveau tout à fait honorable.
  • Ce qui est un peu moins honorable c’est la programmation qui une fois de plus a fait du caca, puisque pile en même moment que Kings of Leon il y a sur la scène de la cascade Albert Hammond Jr., ci-devant guitariste et membre éminent des Strokes. Nous arrivons après 30 minutes de concert et avons à peine le temps d’entendre un titre: Albert Jr. quitte déjà la scène, bravo les gars, j’espère que vous ne vous êtes pas trop fatigués. Histoire de ne pas m’être déplacé pour rien, je prends une petite photo de mon voisin de gauche comme un voleur et j’attends la suite.
  • La suite, c’est Just Jack, et j’ai tout simplement adoré. Je connaissais assez mal, tout au plus quelques morceaux entendus au Truskel (évidemment “Starz in their eyes”) et c’est un moment d’anthologie alors que nous reconnaissons la ligne de basse… du générique de K2000, qui sera ensuite intégralement interprété. Du pur bonheur, j’en ai presque les larmes aux yeux.
  • Sans perdre de temps, nous filons voir Faithless dont, à ma grande surprise, on m’avait dit le plus grand bien suite à leur prestation à Sziget. Énorme démarrage avec carrément “Insomnia”, leur plus gros hit à ce jour, des tas de souvenirs me reviennent, c’est un pur revival des années “Dance Machine”, et puis leurs autres morceaux me touchent moins, même s’il y en a plusieurs qui sont loin d’être mauvais et qu’ils mettent une ambiance de malades, nous partons avant la fin.
  • Après avoir rapidement englouti le dîner, nous sommes fin prêts pour apprécier le set de Craig Armstrong. Au début uniquement accompagné d’un bassiste, Craig fait rapidement venir sur scène deux sublimes DJs ainsi que deux non moins sublimes chanteuses. L’atmosphère est hypnotique et planante, les morceaux s’enchaînent et m’entraînent avec eux, mais frustration ultime, aucun morceau “connu” ou présent sur les deux albums “The space between us” et “As if to nothing” n’est joué, il n’y aura ce soir que des inédits. Un poil déçu quand même donc.
  • La grande migration a commencé depuis longtemps et alors que nous arrivons le concert de Björk, clou de ce festival, commence. Alors que le programme et les photos du site officiel nous promettaient un costume de scène à mi-chemin entre l’alien psychédélique et le vomi, c’est vétue d’un tutu doré que la chanteuse islandaise fait son apparition. Le deuxième morceau de la playlist est “Hunter”, je suis content parce que c’est à peu près la seule chanson du répertoire de Björk que j’aime, et encore, je préfère la version instru parce que ce qui me fait tripper dedans c’est la ligne de basse et les fabuleuses percus. Coup de bol, les balances sont complètement ratées (ou alors nous sommes trop sur le côté, désaxés par rapport au mur d’enceintes, au choix) et on entend à peine la voix. Pas de bol, on entend pas des masses les percus non plus. Troisième morceau, “Joga”, bon, celui-là ça passe encore, mais rien à faire je n’arrive vraiment pas à m’enthousiasmer pour Björk. Donc je me casse.
  • Quoi de mieux pour finir un festival dans la bonne humeur qu’un énorme éclat de rire ? Trem_r m’avait prévenu, je n’ai pas été déçu. Comme l’a dit Nick, les Enter Shikari, une sorte de Tokio Hotel à la sauce british, sont tellement mauvais qu’ils me donnent du bonheur. Ce groupe de jeunes branleurs londoniens n’est pas si nul techniquement parlant (comparés à des gens comme Naast ou Plastiscines par exemple) mais qu’est-ce-que ça se lit sur leur gueule qu’ils font de la musique uniquement pour niquer un maximum de gonzesses ! Et vas-y que je fais le kakou sur scène, que je fais un salto, que je saute partout, que je me prends vachement au sérieux et que je fais une musique qui, au final, manque cruellement de saveur. Un véritable sketch, hilarant de bout en bout, tellement on sent qu’ils sont quand même persuadés d’être bons. Je me suis vraiment bien marré (et je dénonce, Trem_r a tapé dans ses mains en rythme, bouh, montrez-le du doigt).

Une édition de Rock en Seine finalement assez riche, dont je retiendrai tout de même quelques défauts, une programmation finalement faiblarde le samedi et des collisions gènantes le vendredi et le dimanche. Il aurait dû y avoir moyen d’équilibrer un peu tout ça, messieurs ! Néammoins, un bon cru cette année encore, le plaisir y était et le beau temps aussi, alors on ne va pas se plaindre outre mesure non plus. À vous les studios.

Rock en Seine 5.2

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 26/08/07 à 2:46

Second jour, à priori un peu plus calme et moins agité que le précédent. Encore que…

  • J’arrive à 15h30 sur le site en compagnie de Ute, donc trop tard malheureusement pour profiter du set de Puppetmastaz. Nous allons voir sans a-priori les français de I love UFO et c’est une assez agréable surprise, ils délivrent un bon son rock puissant et efficace même si sur la fin nous trouvons qu’ils ont un peu tendance à s’écouter jouer (les solos instrumentaux de 5 minutes, c’est un peu hardos pour commencer la journée).
  • Trem_r et Elixie nous rejoignent et nous nous retrouvons devant le set de Hellogoodbye. Comme prévu, c’est émo, très émo, trop peut-être, avec un chanteur un brin caricatural et des chansons pas toutes inspirées. Manque de chance, en face ce sont les catastrophiques Pravda qui sont annoncés et ayant déjà eu à les subir une fois, j’ai assez peu envie de remettre le couvert. Peu convaincus donc, c’est pleins d’espoir que nous nous dirigeons vers la grande scène où vont officier les remplaçants de la pauvre Amy Winehouse, forfait pour cause de désintox.
  • Les Cold War Kids démarrent leur set, le chanteur est un croisement improbable entre Ian Scott et Dolph Lundgren, moui, c’est bien sage tout ça, il y a bien une guitare saturée et quelques bonnes idées mais globalement c’est quand même super décevant. Alors que nous commençons à nous barrer, un morceau un poil plus énervé nous interpelle, et là nous nous regardons, « ah mais c’est eux qui chantent ça ?! », surprise, tout le monde connaît le morceau, c’est “Hang me up to dry”, vérifiez vous-mêmes. Peut-être en attendions-nous trop d’eux ? Pas qu’ils soient mauvais, mais nous cherchons encore le groupe qui, à l’instar des Hives la veille, nous réveillera un peu.
  • Et malgré tout le bien que j’ai pu penser de la performance du formidable Erik Truffaz, force est de reconnaître que l’envie de s’installer un peu sur l’herbe à l’ombre (il fait un soleil de plomb) non loin de la scène est plus forte. Allongé, je savoure la performance et je tente tout de même de lutter contre le sommeil, il serait dommage d’en perdre une miette.
  • Nick et Kilian nous rejoignent, nous nous relevons pour foncer voir à l’oeuvre l’ex-leader de Pulp, j’ai nommé Jarvis Cocker. Il semble en pleine forme, fait des blagues, fait rire tout le monde, malheureusement ses apartés entre deux morceaux sont plus sympathiques que les morceaux eux-mêmes, serions-nous complètement blasés ?
  • Fort heureusement, les chanteuses déjantées de CSS mettent tout le monde d’accord. C’est énergique, bourré de bonne humeur, le public remue son popotin, voilà qui nous réveillera définitivement pour le reste de la soirée !
  • Direction la grande scène pour apprécier le set des fraîchement reformés Jesus and Mary Chain. L’ambiance est au mélancolique, les guitares pleurent, le chanteur a l’air de se demander un peu ce qu’il fout là, il est statique, très statique, regarde dans le vide, je me demande s’il ne va pas planter ses collègues et se barrer tellement il a l’air de se faire chier. Fatalement, une telle attitude ne nous met pas des masses en joie et fort déçus nous décidons de nous barrer avant de nous tirer nous aussi une balle, c’est le moment que choisit le groupe pour interprèter leur morceau désormais le plus célèbre pour leur nouveau public, “Just like honey” présent sur la bande originale de Lost in Translation. Contents, nous partons manger un peu parce qu’il fait faim.
  • Le concert de Tool, clou final de cette soirée approchant, nous décidons de ne pas nous éterniser au set des Rita Mitsouko et partons après un seul titre. D’après Trem_r, bien nous en a pris: Elixie et lui ont tenu 6 chansons avant de décider de se barrer et parmi ces 6 une seule était connue (“C’est comme ça”). A croire que les Rita auraient décidé de mettre le paquet pour promouvoir leur récent album en jouant le minimum syndical de leurs anciens hits. Nous nous en foutons un peu, nous attendons devant la grande scène, à quelques mètres seulement du premier rang. Ute frétille.
  • Les braves de Tool entrent sur scène, le son est puissant, les morceaux s’enchaînent, c’est un peu l’antithèse complète du concert des Hives la veille, avec un son grave et sans concessions, des morceaux extrèmement travaillés mais interminables pour qui n’accroche pas au genre, un show extrèmement esthétisé et des jeux de lumière soignés mais une communication avec le public complètement inexistante et un Maynard James Keenan qui persiste à rester à plusieurs mètres en retrait du bord de la scène. C’était la première fois que je voyais Tool en live, peut-être font-ils ça à chaque fois, je n’en sais rien. Ils ont tout de même généreusement balancé baguettes, mediators et bouteilles de flotte à la fin en saluant le public. Quoi qu’il en soit j’ai beaucoup aimé, et notre fan de référence était aux anges.

Dodo maintenant, demain dernier jour d’un festival finalement assez épuisant et chargé. Il va être dur de reprendre le travail lundi…

Rock en Seine 5.1

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 25/08/07 à 3:19

C’est sous la pluie que cette première journée de la cinquième édition de Rock en Seine a débuté. Petite frayeur donc, heureusement vers midi la pluie s’arrète et laisse place au sol… ah non, pas de soleil. Il fait donc gris, mais lourd et il ne pleut pas. C’est déjà bien.

Accompagné de Trem_r et d’Elixie ainsi que de la meilleure amie de cette dernière, nous débarquons au parc de Saint-Cloud et pataugeons joyeusement dans l’effroyable gadoue causée par les ondées de la matinée. Après une fouille rapide (et cette année, on nous a laissé le bouchon sur nos bouteilles d’eau si bien que ma technique éprouvée de ninja du bouchon supplémentaire planqué dans la chaussette n’a pas été nécessaire) nous entrons sur le site, et les choses sérieuses commencent.

  • Les petits français de Rock’n Roll ouvrent le bal. Ces jeunes tourneraient déjà aux États-Unis nous dit-on. Moui. Je ne sais pas si c’est parce que je me suis levé peu de temps auparavant et que j’ai peu dormi (j’ai terminé God of War la nuit précédente, un vrai bonheur) mais je ne suis pas épaté, loin de là. C’est d’une classicisme et d’une banalité assez peu aguicheurs. Nous nous éloignons et partons en direction de la grande scène.
  • C’est Dizzee Rascal, un rappeur de 22 ans, qui y prend place. Nous entendons de loin, nous avons fait la tournée des stands histoire de participer à tous les concours proposés (SFR, Levi’s, la Sécurité Routière…). C’était peut-être bon, ça avait quand même l’air d’être du rap comme je ne l’aime pas. Pas de regrets donc pour le moment.
  • Surtout que Dinosaur Jr., les seuls et uniques, entrent en scène. Et là, attention, Rock en Seine commence réellement pour moi. Du bon gros son, des riffs ravageurs, une petite cover des Cure pour la route, rien à dire, même s’ils l’avouent « we are old ! » ils ont quand même encore la patate.
  • Kilian et Nick nous rejoignent, nous partons manger un morceau et boire une bière, nous ratons Mogwai, Trem a des mauvais souvenirs de leur première partie des Pixies il y a 3 ans, nous ne prenons pas de risques et allons voir les fort sympathiques Hey Hey My My. C’est pas souvent que j’apprécie un groupe français que je ne connais pas à Rock en Seine, c’est assez rare pour être signalé, je les aime bien ces jeunes.
  • Quelques minutes plus tard c’est M.I.A. qui commence son set et là c’est le drame. Comment vous décrire ça ? Sur scène, on peut voir deux beyotch subtilement aussi bien habillées que des agents de la DDE, qui agitent leur gros boule à qui-mieux-mieux en beuglant des textes comme le ferait Gwen Stefani un soir de cuite, le tout sur un habillage sonore dont même Charly Oleg aurait honte. J’exagère à peine. Nous passons rapidement notre chemin et filons.
  • The Shins font leur entrée en scène et leur musique stylée me prend par surprise. C’est bien fichu, c’est maîtrisé, c’est manifestement ma meilleure découverte de la journée. Une future écoute attentive de leurs albums est à prévoir.
  • Magnifiquement vétue d’une robe blanche sexy, Émilie Simon ravit l’audience, ses musiciens osant quelques fantaisies de bon aloi (la percussion sur la surface d’une bassine remplie d’eau, simple mais efficace), la demoiselle et son talent faisant le reste. Tantôt au chant, à la guitare, au piano, reprenant “I wanna be your dog” des Stooges, elle rassure: il existe de vrais talents musicaux en France, Naast et Plastiscines go to hell shut up and die hard.
  • Le choc de la journée vient de Suède, il s’agit des grands malades de The Hives. Incroyablement efficaces, leurs riffs tirent enfin une foule amorphe de sa torpeur et c’est un gig assez remuant à quelques mètres de la scène. Envoyant une petite pique à Mogwai au passage, peut-être même involontaire, le chanteur est un véritable boute-en-train et se met tout le public dans la poche. La classe, mec.
  • Quelques minutes plus tard les frères de 2 Many DJs envoient le son, et c’est sur YMCA que le public se met à onduler. Quelques mixes improbables mais de qualité (Justice, Daft Punk, Alan Braxe,…) et des clins d’oeils aux autres groupes présents sur le festival (Arcade Fire, Rita Mitsouko) et c’est dans la poche, tout le monde danse comme des forcenés, ces deux mecs sont des maîtres et ils connaissent leur boulot, c’est indiscutable.
  • Clou de la soirée journée, le concert d’Arcade Fire me laisse une drôle d’impression. Le gang du couple Butler/Chassagne se donne à fond, le public est présent et réactif, la tracklist est épatante (formidable enchaînement “Tunnels” – “Rebellion”, et une petite cover courte de “Age of consent” de New Order), le jeu de lumières excellent, j’ai adoré ce concert, mais programmer Arcade Fire, groupe entraînant mais posé et subtil après les survoltés et épatants Hives et les “remueurs de culs” 2 Many DJs n’était vraiment pas à l’avantage des Québecois. Un très bon concert donc, mais qui semblerait presque fade en raison de cette programmation criminelle. Dommage.
  • La suite, demain.

Légendes de mon cul

Dans la catégorie: Hardcore gaming,Humeur,Monte le son — kwyxz le 23/08/07 à 11:44

Je viens d’apprendre via Joystiq que les deux groupes qui représenteront la scène française dans Guitar Hero 3: Legends of Rock sont Superbus et Naast.

J’ai envie de mourir.

Je vous laisse, je vais me pendre avec une Wiimote.

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