Je dis Mmmmmh…

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 28/06/04 à 11:55

Samedi, au festival des Sarabandes de Bouchaud, je me surprends à apprécier de plus en plus Alexis HK. C’est frais, pas prise de tête à la Delerm, ça détend, c’est vraiment très agréable.

Ce n’était toutefois là qu’un hors d’oeuvre avant ce qui allait suivre. Je ne suis pas vraiment fan de -M-, je l’avoue. J’apprécie quelques morceaux, sans plus. Force est de reconnaître que ce concert m’a permis de découvrir la pleine étendue du talent de Mathieu Chédid. Infatigable, courant, sautant, dansant, accompagné de DJ Shalom (qui nous gratifiera d’un mix en solo très orienté acid, -M- dansant derrière un écran pendant ce temps) et des deux fondateurs de Bumcello, Vincent Ségal et Cyril Atef (ce dernier tentera un stagedive qui finira en slam, oui, je lui ai presque touché une couille, oui, je me suis lavé les mains depuis).

L’énergie qui émane des musiciens sur scène transcende le public, installé en déséquilibre sur d’antiques tribunes gallo-romaines de terre. Au milieu de la fosse il fait de plus en plus chaud, -M- invite une personne du public à monter sur scène, lui prète sa guitare, et le laisse se taper un boeuf mémorable avec ses musiciens tandis qu’il le prend en photo. Nul doute qu’il y en a au moins un qui n’oubliera pas ce concert de sitôt.

Bref ? -M- en concert, c’est bien, mangez-en. En plus il fait plein de dates à plein d’endroits cette année. Aucune excuse pour le louper.

We don’t play guitars

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 22/06/04 à 10:11

Départ un peu plus tard que l’horaire prévu, mais c’est finalement à 5 et non 3 que nous décollons vers le Nouveau Casino. Gérald, Perrine (la voisine d’en face de Gérald), Frouny et moi même partons prendre le métro à 20h45 (en croisant C0ute au passage, qui malheureusement renoncera finalement à venir). Gérald se fait prier pour participer au concours qui s’annonce.,alors qu’il avait mis le feu à la scène l’année précédente. A vrai dire, il a même l’air de ne clairement pas vouloir le faire cette année. Étonnant.

Arrivés à Parmentier nous sommes rejoints par Klaims. Nous arrivons au Nouveau Casino ou se déroule cette année encore le championnat d’Air Guitar. Sur scène, Joëlle Tempest, la gagnante de l’année précédente, démontre qu’elle n’a pas perdu la main. Les premiers candidats se lancent, certains tentent de slammer (et se font bien mal en se vautrant dans la fosse), finalement après plusieurs minutes d’encouragement Gérald me propose un deal: il y va si je lui paye une bière. Ha, mais plutôt deux fois qu’une. Inscrit sous son nom de scène habituel, Georges Abitbol, c’est un show détonnant qu’il livre sur le mythique Highway To Hell de AC/DC. Les notes du jury sont assez inégales, du très bon comme du plus que moyen. Celà semble serré pour la finale. Les autres candidats défilent, l’ambiance est excellente avec un animateur finalement assez drôle en Mr Manatane du pauvre. Pendant les délibérations du jury, Joëlle Tempest vient féliciter Gérald pour sa prestation. Mauvais signe, dit-il. Les candidats de la finale seront départagés sur Ace Of Spades de Motorhead, sourire de Gérald qui a le disque et donc connaît bien le morceau. Nous sommes rejoints par Corsac, MrPeer et MadFlo, qui porte son éternel tee-shirt DLFP (que Penso, en pleine participation au concours de Air Friends hier soir, ne verra pas). Les finalistes sont annoncés… et Georges Abitbol n’en fait pas partie. Consternation dans notre camp : il était pourtant bien meilleur airguitariste que Margie qui n’avait pour elle que sa paire de seins qu’elle exhibait dans un bustier transparent. Les finalistes défilent, mais… l’un d’entre eux n’est plus là. Après avoir été appellé deux fois, il fut donc disqualifié par le jury qui décida de repêcher le 6ème, qui était… Georges Abitbol ! Sans parvenir à y croire, il remonte sur la scène et met véritablement le feu avec un set de virtuose. Le public scande des “Georges !” à en perdre la voix et hurle pour l’applaudimètre.

Vient le moment du résultat… on apprend que le 3ème est… Margie (honteux).

Mais le second, c’est… Georges Abitbol ! Revenu de très loin, il a véritablement été excellent sur le Motorhead pour ainsi terminer à la 2ème place.

Félicitations à BGR (un sosie de Trem_r en cape et casquette) pour sa première place tout à fait méritée.

Bref, ce fut vraiment une excellente soirée, à réitérer l’an prochain sans hésitations. Si on pouvait juste éviter le gros connard qui joue de la cornemuse dans la rue en bas de chez moi jusqu’à 4h du matin l’année prochaine, merci.

[edit] apparemment, ce matin sur France Inter une petite chronique était consacrée au Air Guitar, et la personne qu’on entend parler serait Georges Abitbol. Si quelqu’un a enregistré ça et peut me filer le mp3, je lui en serai infiniment reconnaissant. Merci d’avance !

Tuerie

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 15/06/04 à 12:35

À l’origine, ça partait mal.
– Bon, Romain, t’es sûr que tu peux avoir des places pour le concert ?
– Ouais ouais, pas de souci, ça sera moins cher en plus, t’inquiète, y’a des places qui sont réservées, j’en aurai c’est sûr.

3 mois passent. Nous sommes mercredi soir.
– Alors t’as les places ? Tu te souviens que le concert c’est lundi prochain ?
– J’y vais ce week-end sans souci, y’en aura c’est sûr !
– Ah. Parce que je viens de recevoir un appel de Christophe. Son frêre s’occupe du son du concert.
– Il peut pas te faire entrer gratos ?
– Ben non. Bercy, c’est grand, et plus c’est grand, plus c’est dur de faire entrer gratos.
– Pas de souci de toute façon, j’aurai les places.
– Ok.

Le samedi suivant, un SMS m’annonce ce à quoi je m’attendais déjà.
– Euh bon y’a plus de places depuis super longtemps. C’est mort.

Lundi en rentrant du boulot, moins de 2 heures avant le début du concert. J’appelle Christophe.
– Bon, je crois que c’est mort, j’aurai pas de place. T’as des nouvelles de ton frêre ?
– Il m’a pas encore appellé. De toute façon j’ai un concours vendredi, c’est tendu pour que j’aille me déchirer ce soir.
– Ok. Tant pis.
– Il paraît qu’il reste des places, tout de même.

L’espoir renaît. J’arrive au self. Steeves téléphone au POPB. Oui, il reste des places à 38.50 Euros, même tarif que pour les réservations. Miracle ! Steeves malade, je ne peux compter sur lui. J’appelle tout de même Romain pour la forme mais je tombe sur son répondeur. Je fonce à Nation et saute dans le métro. Il est 20 heures 15. A Bercy, Silmarils est en plein set. Je les louperai. Tant pis.

J’arrive à 20h35 devant le POPB. Trouver les billetteries. Devant moi, une gamine d’environ 16 ans avec un carton “vends une place”.
– Combien, la place ?
– 25 Euros…
– Je prends.

Ça y est. J’ai mon sésame, et je l’ai payé presque 15 Euros de moins que le tarif officiel. Ça rattrappe haut la main l’absence flagrante de chance dont j’ai été victime la veille à Mario Kart contre le gros C0ute. Je me faufile au milieu de la foule et j’arrive en pleine fosse. Je cherche des yeux Bertrand, le frêre de Christophe, au milieu des techniciens. Sans succès. Les lumières s’éteignent. Le deuxième guest de la soirée arrive.

Static-X déboule. Je connaissais assez peu. Efficace. Ça a le mérite de réveiller tout le monde et de préparer la foule à ce qui arriver par la suite. Le chanteur, une espèce de Desireless avec une barbe, essaye de communiquer un peu avec le public, c’est sympa, musicalement sans génie mais largement écoutable. Les premières gouttes de sueur arrivent, je commence à regretter de ne pas avoir pris de bouteille d’eau. Patience, me dis-je, ce sera bien pire après.

Entracte. Le moment de se reposer un peu. Je retrouve Bertrand au milieu de l’équipe technique. Miracle, il a un paquet de bouteilles d’eau. On discute, on rigole. Il est content de voir un visage connu. Il est débordé. À vrai dire, celà ne m’étonne pas. Les roadies installent le matos. Règlage des balances. Bertrand s’est occupé de toute la sonorisation du POPB pour cette soirée. Vu la réverbèration et l’écho que l’on se bouffe la plupart du temps, ça n’est pas une mince affaire. J’avoue que la qualité du son lors du set de Static-X m’a bluffé. Je le félicite. Après tout, si cette soirée est réussie, c’est en partie grace à lui.

Les lumières s’éteignent à nouveau. Ça y est. Je vais enfin les voir en concert, 8 ans après avoir fébrilement acheté leur premier album. Je frissonne tant l’excitation est grande.

David Silveria est le premier à monter sur scène. Tonnerre d’applaudissements. La foule scande le nom du groupe. Head, Munky, et Fieldy arrivent et se préparent. Et, vêtu de son désormais culte kilt noir, Jonathan Davis, leader ô combien controversé mais également ô combien charismatique arrive sur scène. Ce sont eux, devant moi. C’est Korn. La tuerie peut commencer.

Dès les premières notes de Right Now, impossible de retenir la foule. C’est un gig frénétique qui démarre, et chaque hurlement de guitare provoque des ondes de choc à n’en plus finir. La basse de Fieldy cloue tout le monde sur place à chaque grondement, une vague de chaleur semble atteindre nos poumons et coupe notre respiration. Tous les albums y passent. Les morceaux sont impeccablement enchaînés, avec très peu de temps morts. Jon joue avec le public et ceci ne fait qu’échauffer encore un peu plus des fans survoltés. Break Some Off, Got The Life, Here To Stay, Falling Away From Me, Blind, Shoots and Ladders, Freak On a Leash, l’excitation atteint son paroxysme. Je ne sens déjà plus mes jambes, j’ai l’impression de flotter. Les petites gothes volent (le lancer de nains étant interdit, il fallait bien trouver un nouveau jeu – le lancer de gothes est un amusant palliatif). Je manque de pleurer de bonheur en entendant les premières notes d’A.D.I.D.A.S, probablement mon morceau préfèré. Dead Bodies Everywhere, Did My Time, Clown (probablement mon second morceau préfèré, j’ai perdu ma voix pour quelques jours à cause de celui-ci). Sur Kill You, Jon semble donner tout ce qu’il a et terminer à bout de force. Le groupe quitte la scène.

C’était sans compter sur un rappel d’anthologie. Jon redouble de puissance pour scander les paroles destructrices de Faget. Le public s’épuise sur Somebody Someone, qu’il pense être le dernier morceau. Mais les membres de Korn avaient décidé de nous achever, et c’est avec Ya’ll Want a Single qu’ils demandent aux spectateurs de dresser leur majeur. Ce geste n’est pas innocent.

Lessivé, abasourdi, en ruine, mais heureux, je rentre chez moi et bois. Il me faudra du temps pour m’en remettre. Qu’on aime Korn ou pas, force est de reconnaître qu’ils sont en train de laisser une trace indélébile dans l’histoire du rock. Et ils le valent bien.

Merci Eric

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 27/05/04 à 18:46

Je vous vois venir, non, je ne vais pas une fois de plus pousser un coup de gueule, il m’arrive aussi de tomber au hasard de mes pérégrinations sur Internet sur des articles réfléchis, intelligents, et bien écrits. Et ça, ça fait vraiment du bien. Merci encore, Eric, pour cette réflexion sur l’industrie du disque, le piratage, et les déboires de l’honnête consommateur.

Mister Blague, or Miss Lavigne ?

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 7/05/04 à 11:37

Sache Trem_r que je comprends sincèrement ton désarroi, puisque je le partage. J’aime beaucoup plusieurs personnes qui travaillent dans cette putain de radio qu’est Le Mouv, mais définitivement non, je ne peux plus supporter cette désastreuse dérive NRJesque de la prog.

Echanges culturels

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 22/04/04 à 1:02

Administrer des machines, c’est quand même plus sympa sur un fond de Samba. Alors aujourd’hui, j’ai converti les collègues californiens à Bide & Musique. Eh ben ils adorent \o/

Do not drink and drive. You could bump the car and spill the drink.

Dans la catégorie: Misc,Monte le son — kwyxz le 15/04/04 à 19:52

Hier soir, après un dîner entre collègues dans un restau/bar sympa de Beverly Hills, je prends le volant pour le trajet retour. L’aller avait été assez tendu, c’était l’heure à laquelle les commuters rentraient chez eux, beaucoup de trafic, ne pas perdre de vue la voiture du collègue devant que l’on suit, respecter les limitations de vitesse, ralentir quand un gros pick-up décide de s’intercaler juste entre moi et le collègue, bref, sportif. Heureusement que j’aime conduire, et surtout en ville (bouhouhou c’est d’un ennui les boîtes auto).

Le trajet retour n’avait plus rien à voir. Pas de collègue à ne pas perdre de vue. Une circulation toujours importante mais fluide. Une belle nuit comme on peut en connaître en France en été. Je glisse “Dead Elvis” de Death In Vegas dans le lecteur de CD de ma voiture de location et je me laisse rouler. L’instant est magique. Autour de moi, les lumières de LA scintillent et éclairent les gigantesques panneaux publicitaires. Le trajet semble ne durer qu’un instant. Je fais volontairement un détour pour en profiter plus longtemps.

Je crois que je viens de connaître le premier orgasme automobile de ma vie.

Soleil

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 16/03/04 à 14:01

Mais qu’il fait beau bon sang. Un temps à se balader dehors avec du bon son dans les oreilles plutôt que de rester enfermé au bureau. Si j’osais… hmm…

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