Quand j’étais petit j’avais envisagé, pourquoi pas, d’apprendre la guitare. Ça faisait rock, ça faisait rebelle, c’était cool la guitare. Et puis, surtout, ça plaît aux filles les guitares, je me disais, ouais, si je sais jouer de la guitare comme un Dieu elles seront toutes à mes pieds. Comme Steven Tyler par exemple, il est tout laid, et pourtant il choppe, Mick Jagger pareil, alors hein! Approchez mademoiselle, je vais vous jouer Stairway to Heaven, vous m’en direz des nouvelles.
Quel naïf je faisais.

Imaginons un clampin en train de jouer Scorpions sur sa guitare. Voilà, vous l’imaginez, là ? Sur la plage près d’un feu, par exemple. Bon, ça va attirer des filles, ça ne rate jamais. C’est là que vous entrez en scène. Vu qu’il joue de la guitare, il a les deux mains prises, il ne peut faire que ça. Il vous suffit donc pendant que l’autre andouille joue le morceau de Scorpions sur sa vieille gratte moisie d’inviter une demoiselle à danser pour ensuite conclure. Simple. Merci qui ?

RealNetworks lance la guerre de la musique en ligne

RealNetworks, quelques jours après avoir annoncé le lancement d’un logiciel compatible avec les formats de son concurrent Apple (via la boutique Apple Music Store), propose le téléchargement de musique en ligne pour 0,49 cents… Un prix extrêmement compétitif comparé au 0,99 cents à débourser sur Apple Music Store.
Mais RealNetworks n’entend pas s’arrêter là et vient de lancer une campagne publicitaire d’envergure aux Etats-Unis, baptisée “Freedom of Music Choice” (la liberté de choisir sa musique). La firme dénonce les pratiques de ses concurrents qui vérouillent leur système d’offre de musique en ligne avec des formats propriétaires.

Ah mais, c’est vrai ça, quelle honte les formats propriétaires ! Heureusement que Real est là et dénonce cette infamie. C’est pas comme si ça faisait 10 ans qu’on se bouffe leur immonde format Real Media et leur tout aussi abominable Real Player de merde pour lire les fichiers dans ledit format. Merci les mecs !

En jetant un coup d’oeil à mes logs tout à l’heure, quelle ne fut pas ma surprise de constater que j’avais des lecteurs qui travaillent dans cet office merveilleux qu’est la SACEM ! Oui, vous, amis des gentilles maisons de disques, infatigables et sympathiques défenseurs des artistes que j’adore, merci de me lire ! Merci ! Je vous aime !

Mais j’y pense, pendant que vous lisez mes âneries là, il doit bien y avoir au moins un chanteur méritant (Pascal Obispo, Steve de la Nouvelle Star, Emma Daumas, ou bien Florent Pagny le super pote de Pascal Nègre) qui se fait sauvagement télécharger ses morceaux par un vilain pirate de l’Internet ! Qu’est ce que vous foutez là au lieu de faire votre travail, vous ? Allez, au boulot !

Géradon avait les fans de Saez, je viens de découvrir les fans de Kyo.

Passons sur l’orthographe à peine digne d’un élève de CM2 et entrons dans le vif du sujet: le site.
Dans la section Photos je découvre que le chanteur est né le 27 juin 1979 soit très exactement un an jour pour jour avant moi, ce gars a donc 25 ans, inquiètant à vrai dire, s’il en avait eu 17 je comprendrais peut-être mais là je dois avouer que je suis assez stupéfait. Sympa les photos qui t’ouvrent une nouvelle fenêtre pour t’afficher une image en 208×200, sur un écran 8 pouces ça doit faire des fonds d’écran convi.
La section Biographie retrace un peu leur histoire, bon, rencontre au lycée, blabla, Ils aiment tous Nirvana, Soundgarden, Pearl Jam, et Rage. des groupes que manifestement les fans de Kyo ne sont pas en âge de connaître (sinon ils n’écouteraient pas Kyo, c’est là l’astuce), ils sont fans de manga japonais et KYO est l’un d’entre eux tiens ça aurait dû me mettre la puce à l’oreille mais j’ai compris plus tard, non ce qui est drôle c’est C’est en mars 2000 qu’est sorti leur premier album, “Kyo”. De prestigieux auteurs/compositeurs ont participé à la création de cet album, tels que François Delabrière, Pascal Obispo, mais aussi Steve Macnichol, Robbie Williams et George Michaël pour la programmation. J’aurais bien aimé savoir quel avait été le rôle de chacun, en tout cas c’est bien gentil de la part des fans de totalement négliger le fait que cet album ait fait un bide complet pour ensuite enchaîner sur C’est grâce à leur single “Le chemin” (sorti en Novembre 2002), chanté en duo avec la jeune hollandaise Sita, que les quatre garçons ont réussi à s’imposer sur le devant de la scène.
Profitons donc de la section Paroles pour découvrir donc ce qui fait leur succès. En fait même pas besoin de lire les paroles les titres sont déjà assez évocateurs La vérité nous ment (la salope), Comme le Monde est Grand (ça c’est vrai mère Denis), C’est pas juste (bien vu), C’est ma Faute (si tu le dis) c’est extraordinaire tellement c’est con. Y’a du progrès sur l’album suivant heureusement, dommage en un sens j’aurais bien aimé des chansons comme J’ai faim je mange, L’eau n’a pas d’odeur, Les dauphins c’est beau ou bien encore C’est mal la guerre.
On revient sur la section Origines pour un peu moins se moquer du groupe mais franchement se foutre de la gueule des fans qui ont monté ce site. Kyo, un groupe, un nom, une origine. Si vous avez deja lu la partie “biographie” vous connaissez alors la passion de ces jeunes pour les mangas japonais . Le nom Kyo provient soit du livre soit du jeu c’est pourquoi j’ai parlé des deux mais il faudrait leur demander pour savoir exactement ! C’est dommage pour des fans de ne pas être au courant parce que même moi je l’ai lu dans Libé, le nom du groupe vient de Kyo Kusanagi de King of Fighters mais absolument pas du manga Samurai Deeper Kyo qui de toute façon est sorti bien après la formation du groupe. Des futurs journalistes télé en herbe, ces fans. Ce qui est fort c’est que même sur le site officiel on peut lire une pseudo interview du groupe dans laquelle à la question D’où vient le nom du groupe KYO ? la réponse donnée est C’est le nom d’un héros de manga japonais. ce qui est techniquement correct vu qu’il y a un manga King Of Fighters tiré du jeu, mais c’est comme si je disais que Super Mario Bros est un film, ça n’a pas de sens. Le site officiel est d’ailleurs insupportable à browser, intégralement en Flash et peu lisible, finalement à l’image du groupe insupportable à écouter, on peut se dire qu’il y a une certaine symbiose donc un effort. Ma foi.

J’avais écrit un post lapidaire qui expliquait en gros pourquoi, après 5 ans d’écoute fidèle, et même de prosélytisme, j’avais décidé d’abandonner Le Mouv pour écouter Ouï FM. Et puis en me balandant sur le site du Mouv une dernière fois je suis tombé sur quelques trucs qui m’ont donné envie de réagir. Il s’agit du jeu de questions/réponses entre les auditeurs et le webmaster du site, particulièrement la section “musique” (puisque c’est bien la désastreuse dégradation de la programmation musicale qui a motivé mon choix de changer de radio). Morceaux choisis :

QUESTION
Je me demande sans cesse comment vous faîtes pour vous poser en défenseur de “l’esprit rock”, c’est d’ailleurs le leitmotiv de vos jingles. De plus, lorsque vous diffusez Pink , Kyo, Kinito ou encore Eminem , vous faites un putain de grand écart entre l’image véhiculée et votre pseudo éthique. De plus, des artistes majeurs qui ont été incontournables et qui le restent, ne bénéficient pas d’une mise en avant digne de ce nom. Je peux citer les Pixies, Soundgarden, Nirvana, ou Led Zeppelin, Jimi Hendrix, les Doors… Tout ces maîtres du genre sont passés à la trappe, on ne leur rend hommage qu’en fêtant les anniversaires de leur mort (pas pour tous encore !). (…) Pour finir , je vous laisse une “phrase” de M.C Jean Gabin : Tu critiques la soupe mais tu fais les croutons qui vont avec. A+ et sans rancune…

REPONSE
Toi qui est dans la communication, je suis très étonné que “l’esprit rock” évoque selon toi la même chose que “radio rock”… Vois-tu où je veux en venir ? “L’esprit” ne suppose pas pas une revendication musicale estampillée “pure Rock’n Roll” mais plutôt une revendication identitaire autour d’un état d’esprit Rock, autrement dit, une certaine impertinence, en tout cas, un positionnement plus “rebelle” que la majorité des radios consensuelles qui peuplent la bande FM ! Voilà la nuance. Mais prendre au pied de la lettre “esprit rock” pour juger notre programmation musicale, est une erreur de ta part. Cela dit, nous sommes majoritairement Rock, dans notre programmation, simplement, nous ouvrons de temps en temps sur des artistes dont la démarche nous semble “rock” également. Mais tout ceci est tellement subjectif !
D’autant qu’à ce point de vue vient s’ajouter la réalité des désirs de notre public auxquels il serait stupide de ne pas répondre quand ceux-ci sont majoritaires.
Moralité : On peut être radio de service public et pour autant, essayer de satisfaire le plus grand nombre, cela ne me semble pas contraire à notre éthique !

Le Mouv, un positionnement “rebelle” ? Si celà était vrai il y a quelques années, l’alignement général sur le reste de la bande FM constaté depuis plusieurs mois est là pour affirmer le contraire. Oui, diffuser “My name is” de Eminem début 1999 alors que personne d’autre ne le passait, c’était rebelle. Sauf qu’en même temps, Le Mouv diffusait du Rammstein ou du KoRn en pleine journée. Passer Pink alors qu’on l’entend partout ailleurs, c’est bassement mercantile. Finalement, radio publique ou non, l’objectif est le même: audience à tout prix pour gagner des auditeurs, donc des fréquences. Satisfaire le plus grand nombre c’est aussi possible sans passer la même soupe qu’ailleurs, si, si. C’est d’ailleurs comme ça que Le Mouv a commencé et comme ça que les fans de la première heure aimaient cette radio.

QUESTION
Plusieurs choses et tout d’abord un petit coup de gueule : ce n’est peut être qu’une impression mais je trouve que le genre de musique passée sur le Mouv’ a beaucoup changé; je vais pas revenir sur le “commercial/populaire” mais je trouve dommage qu’une radio que j’apprécie pour sa touche d’originalité, sa différence et le fait qu’elle nous fasse découvrir de nouveaux talents ressemble de + en + aux grands groupes de radio privés (ou alors ce sont eux qui ressemblent au Mouv’?) de même pour les émissions comme les filles du Mouv’ ou les “jingles” mais ça doit être aussi une question de goût… enfin bref, une différence dèjà, c’est que le Mouv’ ne passe pas de pub et ça, c’est…formidable ! (…)

REPONSE
Bonjour Jul’ un p’tit mot d’abord concernant tes critiques sur la programmation : tu te doutes bien que si nous avons cherché à “arrondir” quelque peu notre programmation, ce n’est pas pour ressembler aux autres mais bien sous la pression de notre public qui, à la différence de toi peut-être, n’aime pas nécessairement être déstabilisé toutes les cinq minutes par des musiques trop… underground ! Cela dit, j’espère que tu as compris que nous n’avons pas vendu notre âme au diable mais que nous avons aussi des objectifs d’audience qui conditionnent notre avenir et surtout notre développement.

C’est le public du Mouv qui a fait pression pour écouter Kyo, Kinito, Avril Lavigne et Hillary Duff ? A qui essaye-t’on de faire croire ça ? Si le public du Mouv se met à réclamer du Emma Daumas (c’est pas pire qu’Avril Lavigne, si si) est-ce que ça passera à l’antenne ? La programmation n’est pas et n’a jamais été dictée par le public, merci de ne pas prendre les gens pour des cons. “Arrondir” la programmation avait bien évidemment pour but d’essayer d’attirer le public de RTL2 ou Europe2 en avançant l’argument “pas de pub”. En tant que radio de service public, Le Mouv a justement cette chance unique de ne pas dépendre d’annonceurs qui feraient pression pour que leurs pubs passent entre tel et tel titre hypermarketé. Pourquoi ne pas en profiter ?

QUESTION
Cette question s’adresse à tous les auditeurs du Mouv’ : Ne trouvez-vous pas qu’il y a pas mal de merdes commerciales dans cette radio ?
Voila, maintenant, une question aux programmeurs du Mouv’ : Pourquoi ne pas passer autres choses que ce qu’on vous demande ? Je veux parler de groupes comme Sonic Youth ou Pixies etc… En espérant voir une amélioration de la musique sur vos ondes car votre radio est la seule que j’écoute.

REPONSE
Salut Christ, nous passons les Pixies, mais peut être n’écoutes tu pas assez Le Mouv’. Ensuite, le débat sur ce qui est commercial commence vraiment à nous saouler. Populaire oui, commercial qu’est ce que ça veut dire ???? qu’un groupe vend beaucoup de disques ? qu’il fait de la musique au kilomètre ? qu’il vient du milieu underground ? quel est le critère pour être commercial ou non commercial ??? Que faire alors avec les Red Hot Chili Peppers, signés sur une énorme major américaine et qui vendent des millions de disques, d’objets dérivés, mais que personne ne considère commerciaux. Idem pour Placebo ! Bref, oui, nous jouons des titres populaires et accessibles, qui jouent le rôle de “locomotives” pour permettre à nos auditeurs de découvrir des titres que personne d’autre ne passe : Bloc Party, I Monster, Mass, Deportivo, Prohom, AqME, Avril, Babylon Circus, Jean-François Coen, etc. Ce qui doit également te faire comprendre que nous décidons de ce que nous passons, personne ne nous demande rien, nous avons la chance d’être libre de nos choix, ce qui nous permet de les assumer, mais aussi d’avoir du mal à admettre d’entendre parler de “merdes commerciales”, en plus, cela nous replace dans un autre débat, celui du “j’aime / j’aime pas tel ou tel titre”, là aussi interminable et sans grand intérêt sur le fond. La playlist du Mouv’ est faite pour que le plus d’auditeurs possibles puissent rentrer dans notre programmation, puis qu’ils prennent du plaisir à découvrir des morceaux rares, plus radicaux, en tout cas, qu’ils ne peuvent écouter qu’ici.

Passons sur le “nous passons les Pixies” d’une mauvaise foi hallucinante – oui, techniquement il doit bien y avoir un titre des Pixies qui passe tous les 36 du mois en effet – pour constater que finalement, l’énervement commence à gagner notre ami webmaster.
Le petit couplet larmoyant sur les Red Hot et Placebo est limite pathétique, oui, ils sont commerciaux, oui, ils sont populaires, ils n’ont plus grand chose de “rebelles” ou d’indies, je ne suis pas particulièrement fan, mais ils ont toujours leur place sur Le Mouv – et je considère ça comme normal étant donné d’où ils viennent. Largement plus normal qu’un Kyo ou qu’une Hillary Duff, au hasard. Un groupe qui vend des millions de disques, signe sur un gros label mais qui a une identité propre a tout à fait sa place sur Le Mouv. Le webmaster parle de “vendre son âme”, encore faut-il en avoir eu une au départ. Je me souviens avoir lu des critiques à l’époque de la sortie du premier album de Rage Against The Machine disant “Ouais, ils critiquent mais en fait ils ont signé chez Sony”. A qui la faute ? Si Sony est prêt à se faire du pognon en finançant un groupe qui leur rentrera dedans sur scène, je ne vois pas pourquoi les Rage auraient dû se gèner. Il suffit de voir les films dénonçant les média américains financés par les mêmes groupes qui détiennent ces média pour comprendre que dans notre monde capitaliste, une major signera n’importe qui si elle a l’assurance de gagner du fric avec.
Personne ne nie que Le Mouv passe également des indés et permet au public de découvrir d’autres artistes, mais les diffusions en sont tellement rares par rapport aux gros titres que ces disques se noient dans la masse et personne ne les retient (ne parlons même pas des auditeurs découragés qui, comme moi, décident finalement de changer de radio – et je suis très loin d’être un cas isolé).

Je pars, donc, j’abandonne, désespèré par le naufrage du Mouv qui s’il y gagne probablement en auditeurs (tant qu’à faire, autant passer des disques de la Star Ac, ça draînera un encore plus large public) y perd vraiment en âme et en intérêt. D’autant plus désespèré que parmi ceux qui font Le Mouv, certains sont des amis personnels. Salut, à la revoyure peut-être ? Je l’espère.

Nouvelle pierre à l’édifice visant à démontrer qu’en luttant massivement contre l’échange de fichiers musicaux au lieu de réduire ses marges l’industrie du disque se tire une balle dans le pied, voici The File Sharing Experiment. L’objectif ? Recenser la liste de tous les CD Audio / CD-Rom / DVD que vous n’auriez jamais achetés si vous n’aviez pas téléchargé les mp3 / warez / divx au préalable pour vous faire une idée. Et démontrer aux autistes qui dirigent les majors que l’échange de fichiers est bien plus bénéfique à l’industrie que ne peut l’être leur frénétique acharnement contre les piraaaaaaaaates du net. J’en suis déjà à 24 objets soumis. A vous de jouer.

Dire de Claude Sicre et Ange B., les deux membres des décapants Fabulous Trobadors, qu’ils sont des chanteurs de grand talent serait presque leur faire insulte. Troubadours par leur nom, c’est à de véritables orfèvres de la langue française que nous avons affaire. Virevoltant parmi les calembours, jeux de mots et autres détournements grammairiens, ils manipulent les mots et se livrent à de véritables joutes verbales qui donnent d’autant plus de poids au titre de leur dernier album, Duels de Tchatches. Leur phrasé impeccable assèné avec d’autant plus d’assurance que la moitié de leur performance est une pure improvisation captive véritablement le spectateur, l’amateur reconnaissant ça et là certaines répliques connues de la discographie du duo et ne savourant le reste du spectacle qu’avec plus de délectation. Partisans de la proximité, adeptes du repas de quartier, les Fabulous délivrent une musique humaine, universelle, joyeuse et rassembleuse. Pas démagos pour un sou, ils tapent à droite comme à gauche (surtout à droite, avouons-le) avec une ironie délicieuse.

Je ne les avais pas revus en concert depuis 1998, année durant laquelle un de mes amis toulousain me fit découvrir leur oeuvre. Cette spontanéité, cette fraîcheur, telle que je désespèrais de la trouver dans la chanson française (et que je n’ai pas retrouvé avec le désastreux Boucan d’Enfer de Renaud, mon chanteur français préfèré) elle était là, elle bouillonnait. Oui, j’aime les Fabulous, et je vous invite tous à aller les rencontrer. Alors que je rentrais chez moi, je croisai Claude Sicre en montant vers le métro et celui-ci, me reconnaissant vaguement du concert quelques heures plus tôt, m’a adressé un chaleureux “bonsoir” alors que je ne lui faisais qu’un timide signe de la tête. Combien sont-ils qui m’auraient tout simplement ignoré ? Plus que tout autre, ces gens sont vrais. Les Fabulous, c’est, comme l’Omelette au Pastis, pour reprendre les mots de Ange B., une philosophie.

Disponibles à l’écoute sur totoutard.com, le site de leur actuelle maison de disque :
L’anniversaire, ça change du traditionnel Happy Birthday.
Si tu te fais, une illustration d’un duel de tchatche.
Demain, demain, un peu cha-cha-cha, une chanson d’amour.

Et si vous n’aimez pas, nous n’avons vraiment plus grand chose à nous dire.

N’importe quel idiot du village aurait déjà compris que l’offre actuelle de téléchargement payant légal de musique en ligne c’était un gros n’importe quoi, mais manifestement les responsables des majors du disque ont décidé d’être fidèles à leur réputation de gros cons bornés. Et après ils vont s’étonner si personne n’en veut. Tant pis pour leur gueule.