Intemporel

Dans la catégorie: Monte le son,Pol fiction — kwyxz le 17/01/05 à 19:26

Ils s’embrassent au mois de Janvier, car une nouvelle année commence,
Mais depuis des éternités l’a pas tellement changé la France.
Passent les jours et les semaines, y’a que le décor qui évolue,
La mentalité est la même : tous des tocards, tous des faux culs.

Ils sont pas lourds, en février, à se souvenir de Charonne,
Des matraqueurs assermentés qui fignolèrent leur besogne,
La France est un pays de flics, à tous les coins de rue y’en a 100,
Pour faire règner l’ordre public ils assassinent impunément.

Quand on exécute au mois de mars, de l’autre côté des Pyrénées,
Un anarchiste du Pays Basque, pour lui apprendre à se révolter
,
Ils crient, ils pleurent et ils s’indignent de cette immonde mise à mort,
Mais ils oublient que la guillotine chez nous aussi ça plaît encore.

Etre né sous le signe de l’hexagone, c’est pas ce qu’on fait de mieux en ce moment,
Et le roi des cons, sur son trône, j’parierai pas qu’il est flamand.

On leur a dit, au mois d’avril, à la télé, dans les journaux,
De pas se découvrir d’un fil, que le printemps c’était pour bientôt,
Les vieux principes du seizième siècle, et les traditions imbéciles,
Ils les appliquent tous à la lettre, ils me font pitié tous ces débiles.

Ils se souviennent, au mois de mai, d’un sang qui coula rouge et noir,
D’une révolution manquée qui faillit renverser l’Histoire,
Je me souviens surtout de ces moutons, effrayés par la Liberté,
S’en allant voter par millions pour l’ordre et la sécurité.

Ils commémorent au mois de juin un débarquement de Normandie,
Ils pensent au brave soldat ricain qu’est venu se faire tuer loin de chez lui,
Ils oublient qu’à l’abri des bombes, les Francais criaient “Vive Pétain”,
Qu’ils étaient bien planqués à Londres, qu’y’avait pas beaucoup de Jean Moulin.

Etre né sous le signe de l’hexagone, c’est pas la gloire, en vérité,
Et le roi des cons, sur son trône, me dites pas qu’il est portugais.

Ils font la fête au mois de juillet, en souvenir d’une révolution,
Qui n’a jamais éliminé la misère et l’exploitation,
Ils s’abreuvent de bals populaires, de feux d’artifice et de flonflons,
Ils pensent oublier dans la bière qu’ils sont gouvernés par des cons.

Au mois d’août c’est la liberté, après une longue année d’usine,
Ils crient : “Vive les congés payés“, ils oublient un peu la machine,
En Espagne, en Grèce ou en France, ils vont polluer toutes les plages,
Et par leur unique présence, abimer tous les paysages.

Lorsqu’en septembre on assassine, un peuple et une liberté,
Au coeur de l’Amérique latine, ils sont pas nombreux à gueuler,
Un ambassadeur se ramène, bras ouverts il est accueilli,
Le fascisme c’est la gangrène de Santiago jusqu’à Paris.

Etre né sous le signe de l’hexagone, c’est vraiment pas une sinécure,
Et le roi des cons, sur son trône, il est francais, ça j’en suis sûr.

Finies les vendanges en octobre, le raisin fermente en tonneaux,
Ils sont très fiers de leurs vignobles, leurs “Côtes-du-Rhône” et leurs “Bordeaux”,
Ils exportent le sang de la terre un peu partout à l’étranger,
Leur pinard et leur camembert c’est leur seule gloire à ces tarés.

En Novembre, au salon de l’auto, ils vont admirer par milliers
Le dernier modèle de chez Peugeot, qu’ils pourront jamais se payer,
La bagnole, la télé, le tiercé, c’est l’opium du peuple de France,
Lui supprimer c’est le tuer, c’est une drogue à accoutumance.

En décembre c’est l’apothéose, la grande bouffe et les petits cadeaux,
Ils sont toujours aussi moroses, mais y’a de la joie dans les ghettos,
La Terre peut s’arrêter de tourner, ils rateront pas leur réveillon;
Moi j’voudrais tous les voir crever, étouffés de dinde aux marrons.

Etre né sous le signe de l’hexagone, on peut pas dire qu’ca soit bandant
Si le roi des cons perdait son trône, y’aurait 60 millions de prétendants.

Renaud – Hexagone

Un texte résolument démago, j’en conviens. Mais ce qui est amusant, c’est que 30 ans (merci Ol) après avoir été écrit, il reste toujours autant d’actualité.

Playlist Meme

Dans la catégorie: Geekeries,Misc,Monte le son — kwyxz le 8/12/04 à 1:15

Trouvé chez Ol.

  1. Lancez votre lecteur de musique préféré
  2. Chargez la totalité de votre collection de mp3 dessus
  3. Appuyez sur la touche random
  4. Dîtes la liste des dix morceaux qui apparaîssent (avec l’interprète), tant pis si c’est la honte. Oui, on ne zappe pas ce morceau des Carpenters qui réduira à néant votre crédibilité. C’est le moment d’une totale honnêteté musicale. Vous pouvez mettre la liste en commentaire, ou poster la liste sur votre propre blog ou journal et mettre le lien en commentaire.
  5. Si vous tombez sur le même artiste deux fois, vous pouvez zapper la seconde (ou troisième, ou…) occurence. Vous n’êtes pas obligé néammoins.


Étant donné que près de la moitié de ma collection est composée de remixes du site Overclocked, il est normal que mes résultats soient constellés de ces remixes… aussi j’ai fait 2 Playlist Meme, un avec les remixes, et un sans. Et voici les résultats :

  1. OC Remix – Final Fantasy 4 – Tale in piano
  2. OC Remix – Final Fantasy 6 – The endless search
  3. OC Remix – Bubble Bobble – Not a true ending
  4. Fatals Picards – Nadine
  5. OC Remix – Megaman X4 – Zero sky
  6. Rammstein – Keine Lust
  7. OC Remix – Lunar – Meribia nights
  8. OC Remix – Chrono Cross – Time scars
  9. Supertramp – Goodbye stranger
  10. OC Remix – Treasure Hunter G – Linoleum stalactites

Et si je vire les OC Remixes :

  1. Fatals Picards – Nadine
  2. Rammstein – Keine Lust
  3. Supertramp – Goodbye stranger
  4. Pearl Jam – Last kiss
  5. Yann Tiersen – Comptine d’Été
  6. System of a Down – Boom!
  7. The Beta Band – Life
  8. Benabar – Monsieur René
  9. DJ Shadow – Six days (Soulwax remix)
  10. Explosion de Caca – Bambino

Hey, c’est que ça me représenterait pas si mal, ça.

I just wanted to tell you, even though I know I shouldn’t do

Dans la catégorie: Humeur,Monte le son — kwyxz le 20/11/04 à 22:33

Where the cars go by, all the day and night,
Why don’t you say, what’s so wrong tonight?
Pray for me, praying for the light, baby baby,
Let’s go out tonight.

Where the lights all shine, like I knew they would,
Be mine all mine, baby I’ll be good.
Pray for me, praying for the light, baby baby,
Let’s go out tonight.

I know a place, where everything’s alright,
Alright, let’s go out tonight.

Where the cars go by, all the day and night,
Why don’t you say, what’s so wrong tonight.
I pray for love, coming out alright, yeah,
Oh baby baby, let’s go out tonight, yeah.
Baby baby, let’s go out tonight,
Let’s go out tonight.

Tonight, tonight, let’s go out tonight,
Yeah, where the cars go by, where the lights won’t shine,
Tonight.

Craig Armstrong featuring Paul Buchanan – Let’s go out tonight

Friday Night Fever

Dans la catégorie: Misc,Monte le son — kwyxz le 11/10/04 à 9:52

La soirée commence sympathiquement, je débarque au foyer chez C0ute vers 21h45 pour venir chercher Gérald avant d’aller vers le Truskel. Gérald est chez David “Le Blond” pour fêter le départ de Laurent, lui aussi quitte le foyer, je ne vais vraiment plus y connaître grand monde. L’ambiance est bizarre dans cette chambre avec des gens qui ont l’air de s’ennuyer ferme, nous on s’en fout on est là pour dire au revoir à Laurent, il m’offre un verre de whisky, pas mauvais ma foi, je me souviens quand plus jeune je le noyais dans du Coca parce que j’aimais pas vraiment ça (et en plus j’avais l’impression de gâcher du Coca). Vu qu’on est un peu pressés quand même je siffle le verre assez vite et on descend chez Gérald.

Histoire de faire un peu baisser mon taux d’alcoolémie Gérald m’offre une Leffe, voilà, c’est bon, on peut y aller, direction le Truskel, ce soir c’est soirée Spoutnik, c’est soirée Ouï FM. Nous arrivons tous les 3 dans un Truskel pour l’instant assez vide, bonne occasion pour Gérald d’aller discuter avec les DJs, en l’occurence Christophe Crénel, le seul, le vrai, l’unique.

Joe m’appelle, il vient de sortir du restaurant, je vais le chercher au métro Bourse, il a l’air motivé pour se marrer ce soir et ça a l’air bien parti niveau ambiance. Je lui présente C0ute et Gérald qui feront des efforts toute la soirée pour parler anglais (pour ceux qui ne le sauraient pas encore, Joe est de Los Angeles et ne parle pas français) mais l’ami Joe est plus que sympathique, alors ça motive.

Joe paye sa tournée et la serveuse a un peu de mal avec sa carte de crédit, heureusement qu’il y en a une autre qui lui montre comment ça marche (forcément, sans puce, ça sert à rien d’essayer de l’introduire dans le lecteur de puce), le bar commence à se remplir et la musique est toujours aussi cool, avec une setlist variée qui alterne morceaux classiques archiconnus et groupes beaucoup plus indés et underground sans tomber dans la pop expérimentale casse-couilles à laquelle on a parfois droit (pendant des soirées entières). Je croise Christophe C. en revenant du bar, et je tape la causette une dizaine de minutes avec lui sur Ouï FM, Le Mouv, le rock à la radio en général, et combien Plus Vite Que La Musique est tombé en dégénérescence sans lui, oui, je hais Helena Noguerra et je le crie bien haut. Je lui présente Joe qui, pauvre de lui, ne sait pas à qui il vient de serrer la main, dommage ça, croiser une légende vivante et ne pas s’en rendre compte.

La soirée se continue tranquillement et nous enchaînons les pintes, Joe a un oeil fermé et un autre mi-clos, il a l’air un peu bourré quand même, et il nous explique qu’avec nos accents français si nous allons en Californie nous choppons toutes les filles que nous voulons. Nous lui répondons qu’à priori le charme californien devrait agir sur les parisiennes, le conseil n’est manifestement pas tombé dans l’oreille d’un sourd et il se lance sur la piste pour danser.

Dans un pur moment de rock’n roll, Gérald fait une démo de air guitar devant la cabine des DJs qui lui ont mis Highway to Hell exprès, et dans une ambiance survoltée, sentant que son public est là, il se vide une bière sur la tête, c’est grand, c’est beau, c’est rock. Nous commençons à sentir l’alcool monter, Joe lui par contre il va beaucoup mieux, vu qu’il danse (et même un peu plus, c’est un concept à base de bouche et de langue) avec une petite brunette mignonne qui lui laissera d’ailleurs son numéro de portable (je n’en sais pas plus, inutile de me harceler, demandez-lui directement). Je fais la course avec Christophe C. en sortant des toilettes, on bouscule des gens, on rigole, je tombe sur Gérald qui a les yeux ouverts comme des billes et qui me dit qu’il vient de voir Étienne Daho. Étant donné que le pauvre Gérald est à moitié aveugle depuis qu’il ne porte plus de lunettes (depuis plusieurs mois, donc) j’ai comme un doute, mais il m’assure que ce n’est pas la première fois, on fait le tour du Truskel sans trouver Daho, et puis finalement c’est en revenant à ma place que je le vois, en effet c’est bien lui, forcément sans maquillage il fait un peu plus son âge qu’à la télé.

Gérald va le voir « C’est bien vous Alain Chamfort ? » puis il commence à discuter musique avec lui. Grand moment quand Daho veut lui poser la main sur l’épaule, puis se rend compte qu’il touche un truc humide. Le pauvre a dû croire que c’était de la sueur sur le tshirt, manque de chance c’était de la bière, quoi qu’il en soit il a vite retiré sa main comme s’il s’était brûlé et là j’avoue que j’ai bien éclaté de rire. Pendant tout le reste de la soirée plein de monde vient parler à Daho, ça doit être bizarre la célébrité avec tous ces gens qui viennent vous voir pour vous parler, Gérald l’a vouvoyé et je pense que c’est pour ça qu’il s’est pas fait envoyer bouler trop rapidement par rapport à tous les autres boulets qui sont venus lui parler comme s’ils étaient tous ses meilleurs potes.

Les meilleures choses ayant une fin, vers 5h du mat la musique s’arrète et nous nous dirigeons vers la station de taxi. Joe nous quitte pour aller retirer du cash, nous essayons de remonter un peu le boulevard pour chopper une bagnole, finalement une fois arrivés à République nous laissons tomber l’idée de prendre un taxi et rentrons à pied. Couché à 6h, je m’endors comme une masse et j’aurai des nouvelles de Joe le lendemain vers 19h, soit une heure après son réveil, ah ouais, il en tenait une sévère quand même, et je pense qu’il devrait se souvenir un moment de cette soirée. Mission accomplie.

Richard Sanspeur est Mort à Vegas

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 7/10/04 à 10:29

Nous arrivons devans le Triptyque à 19h15 et déjà un attroupement permet de constater que nous ne sommes pas trompés d’endroit. Drôle d’horaire pour un concert, 19h30, ça m’avait quand même étonné quand j’avais pris les places mais bon, pourquoi pas, c’est probablement la dernière mode bobo-hype de programmer des concerts juste après le boulot histoire de se pointer encore en costard, enfin bref.
Nous entrons vers 19h35 et croisons Fearless dans l’escalier qui lance d’un air inquiet “Where’s Tim ?”, je suppose qu’il veut parler de Tim Holmes son compère qui l’accompagne depuis le début de l’aventure Death in Vegas. Bizarre, bon il y a déjà du monde en bas, la salle a l’air sympa, nous nous posons sur un fauteuil et attendons que l’ambiance monte un peu. 20h, il y a de plus en plus de monde du côté de la scène, nous nous en rapprochons et attendons.
20h45, après 1h15 de retard et un énervement qui va grandissant (« c’était bien la peine de faire venir les gens aussi tôt ! ») Fearless monte enfin sur scène, quelques applaudissements polis, la musique d’attente s’arrète, et les premières notes de Rematerialized démarrent, je suis aux anges c’est mon morceau préfèré sur Dead Elvis le premier opus du groupe, joie de courte durée quand je me rends compte qu’en fait Riri Sanspeur n’est pas en train de jouer le morceau mais a juste mis un enregistrement live du titre sur sa platine, d’un coup j’aime moins, mais bon, ce n’est que le début et puis j’adore ce morceau, ne faisons pas trop la fine bouche. Enchaînement bizarre avec deux titres que je ne connais pas aux sonorités reggae, pas forcément bien mixé, ahem, ensuite c’est la version album de Hands Around My Throat, le public semble content, euh mais les mecs il passe le disque là, suit un autre truc vaguement reggae, ensuite c’est un All That Glitters complètement méconnaissable qui suit (mais tellement méconnaissable que je me demande si je l’ai pas rêvé en fait) puis ensuite c’est la catastrophe, Riri enchaîne des disques de vieille techno digne des pires clubs de strip-tease, le public commence à flairer un certain foutage de gueule surtout quand le DJ se tire dans sa loge pendant 10 minutes en laissant tourner le disque (à 2 reprises), ça commence à siffler, à huer, à chaque nouvelle apparition Riri fait des yeux de chien battu, on a vraiment l’impression qu’il se passe un truc pas net et j’ai presque envie de le prendre en pitié tellement on dirait qu’il va pleurer. Sauf qu’en fait je suis tellement énervé devant le désolant spectacle auquel j’assiste (surtout que j’y ai amené Titejuju pensant lui faire une bonne surprise) que j’ai envie de me barrer, non mais qu’est ce que c’est que ces conneries, je paye pas 22 Euros pour voir un mec dont j’adore la musique d’habitude s’autoconchier en mixant mal des disques de merde, bordel. Les guitares et le clavier à côté de lui, ils servent pour la déco ou quoi ? A chaque fin de disque c’est sifflets et huées, au bout d’1h30 de cette plaisanterie nous nous dirigeons vers les vestiaires écoeurés et prêts à partir, d’ailleurs nous ne sommes pas les seuls j’ai vu plusieurs personnes quitter la salle en faisant la gueule.
Sauf que.
Sauf qu’en fait, et n’oublions pas que nous sommes là depuis 2h45 et que nous n’avons pas mangé, la merde à laquelle nous venons d’assister m’a tellement étonné que je vais voir la nana du vestiaire et je l’interpelle.
– Excusez-moi, y’a pas comme un problème là ?
– Qu’est-ce-que vous voulez dire ?
– Bah euh, il joue que de la merde, il se fait huer, plein de gens se barrent et il est tout seul sur scène, c’est pas normal ça non ?
– Ça c’est votre opinion, Monsieur, que c’est de la merde, de toute façon le concert n’est pas commencé, ça c’est le warm-up.

Bon si l’on omet le fait qu’elle m’a regardé d’un air un peu sévère et que j’aurais dû lui répondre histoire de lui claquer le beignet qu’un warm-up au cours duquel un tiers des spectateurs se tire et les deux autres tiers sifflent le DJ ça fait pitié, j’étais quand même plutôt content qu’elle me dise ça, donc on fait demi-tour, on attend que Riri finisse ses conneries et que les autres arrivent sur scène.
22h30, soit 3 heures après notre arrivée, Holmes arrive enfin sur scène et le spectacle peut commencer. Le concert visant à faire découvrir au public le prochain album, peu de titres connus furent joués live hier si ce n’est Rekkit étonnamment bon, je n’ai jamais été fan de la version album mais en live elle tape bien quand même, y’a eu un morceau qui ressemblait vaguement à Dirge mais tellement modifié que je me demande un peu, celà-dit étant donné le All That Glitters auquel on avait eu droit plus tôt je ne sais pas trop quoi en penser. Globalement le set fut d’une bonne tenue avec des morceaux planants et envoutants sans être chiants contrairement à ce qu’avait pu écrire le journaliste de Libé qui manifestement avait échappé au warm-up sinon il aurait été encore plus méchant dans son article.
En conclusion donc la prochaine fois que j’irai à un concert de Death In Vegas je crois que je me pointerai avec 3 bonnes heures de retard histoire d’entrer directement dans le vif du sujet et de pas appréhender le concert avec un a-priori négatif, et encore je dis négatif je devrais dire désastreux. Bilan mitigé donc, soirée à moitié ratée rattrappée par un album qui semble plus qu’intéressant et qui devrait rejoindre les 3 précédents prochainement sur ma bibliothèque. Et avec tout ça on est même pas allés à Paris Carnet parce que même si le set a été plus court que le warm-up (un comble) il a quand même duré 1h15 ce qui nous a fait sortir sur le coup de 23h50, crevant la dalle, donc on est rentrés direct.

[Edit] Ah j’ai oublié de préciser que la nana qui taille une pipe à son mec devant nous dans le public c’était bien marrant aussi, je comprends mieux le sens du mot “warm-up” d’un coup, par contre les mecs bourrés qui te rentrent dedans en gesticulant (j’ose pas appeller ça “danser”) c’est un brin relou, à peu près comme ceux qui font chier le peuple et bousculent tout le monde en voulant aller devant et qui au final font demi-tour dix minutes plus tard en re-bousculant tout le monde, en fait le plus drôle c’est de les coincer et de pas les laisser passer, ils s’énerveraient presque.

Dance Dance Revolution.com

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 6/09/04 à 22:40

1 place de concert gratuit ramenée par Steeves (cet homme est bon)
1 bière bue en début de concert (pour se mettre en forme)
1 reprise des Beatles (Helter Skelter, huhu)
1 pogo qui commence (yeaah, ça va faire mal)
1 coup de coude pris dans les dents (mais aïe)
1 sein droit accidentellement touché (désolé mademoiselle)
1 coup d’épaule pris dans le menton (mais putain ouch, quoi)
1 reprise de Depeche Mode (Personal Jesus, héhé)
20 mecs qui slamment et 40 autres qui les soutiennent (han)
2 filles qui slamment et 80 mecs qui les soutiennent (comme c’est bizarre)
1 coup de pied pris dans le nez (raaaaah)
1 coup de coude mis dans la tête d’un gros relou qui saoulait tout le monde (oups, pas de chance ça)
2 “Tachatte” criés pendant un silence (pas sûr qu’on les ait entendus sur Ouï FM)
1 serrage de main du chanteur (qui en fait est trop un mec cool)
1 bière bue en fin de concert (parce qu’il le fallait)
1 T-Shirt réduit à l’état de serpillière (pas pire qu’après KoRn, heureusement)
1 douche et 1 gros dodo (ouf)

Au final, les concerts privés de No One Is Innocent, c’est sympa, surtout quand c’est gratuit.

Shopping-list

Dans la catégorie: J'aime lire,Monte le son — kwyxz le 29/08/04 à 19:46

Achats du week-end:

  • Soulwax – Any minute now — Laurent, qui bosse chez Pias, me l’a offert. Lui payer une pinte, il le mérite bien.
  • The Prodigy – Always outnumbered, never outgunned — Copy Controlled. Qu’ils aillent se faire foutre, je ne l’achèterai pas.
  • Naoki Urasawa – 20th Century Boys 13 — 8,50 Eur
  • Zep – Titeuf 10: Nadia se marie — 8,50 Eur
  • Lewis Trondheim – Lapinot 0: Slaloms — 8,50 Eur
  • Lewis Trondheim – Lapinot 1: Blacktown — 8,50 Eur
  • Lewis Trondheim – Lapinot 2: Pichenettes — 8,50 Eur
  • Lewis Trondheim – Lapinot 3: Walter — 8,50 Eur
  • Lewis Trondheim – Lapinot 4: Amour & interim — 8,50 Eur
  • Lewis Trondheim – Lapinot 5: Vacances de printemps — 8,50 Eur
  • Lewis Trondheim – Lapinot 6: Pour de vrai — 8,50 Eur
  • Lewis Trondheim – Lapinot 7: La couleur de l’enfer — 8,50 Eur
  • Lewis Trondheim – Lapinot 8: La vie comme elle vient — Steeves me l’a acheté et fait dédicacer par l’auteur à Toulon. Pour lui aussi, pinte. Voire deux.
  • Lewis Trondheim – Lapinot 9: L’accélérateur atomique — 8,50 Eur

Total: 93,50 Eur — Eh ben, m’en suis bien tiré, finalement.

Nothing

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 27/08/04 à 19:23

Imagine if you can, what it is like to have no possessions at all. Nothing. Very few people are able to imagine such a thing, to have nothing at all. Let us, you and I, try to imagine something a hundred times harder. Not just to have nothing at all, but when there was nothing at all. The very beginning of time. The dawn of history. Page one. Nothing at all. The Earth itself, without fauna. Void. Only emptiness. Formless. A dark endless waste of water. No living thing, no plant, no tree, no bird, no animal. Nothing. This is before people. Before anything at all. A void. Sitting silent. Still. And then, nothing.

Lemon Jelly – Page One

J’adore ce morceau. Pas simplement parce que quand je l’écoute j’ai l’impression de flotter dans la vide sidéral, mais aussi parce qu’à chaque fois il me fait réfléchir. Je ferme les yeux, je me concentre. Je tente d’imaginer l’univers avant. Avant nous. Avant l’apparition de la vie sur Terre. Et c’est vraiment difficile de s’imaginer un monde dans lequel il n’y aurait rien. Rien du tout. Page un.

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