Le “Time” dévoile un nouveau cas d’humiliation tandis qu’est évoquée la fermeture de Guantanamo

Extrait: Le Saoudien, “détenu 063”, se voit alors infliger des interrogatoires plus longs. Quand il s’assoupit, les soldats lui font couler de l’eau sur la tête ou lui font écouter un disque de la pop star Christina Aguilera, selon Time.

Ils l’ont forcé à écouter un disque de Christina Aguilera. Ces monstres n’ont aucune compassion, aucune pitié, aucune humanité.

– Hé cousin, tu veux une place ?
– Ouais je veux bien, je suis à la bourre là, tu les fais à combien ?
– Allez, 50.
– Ha ouais, bon tant pis, j’ai que 30 moi là donc ça va pas le faire.
– 30 ? Attends, elles sont à 40 normalement !
– Bah ouais je sais, mais bon c’est déjà commencé depuis une heure là, la première partie est passée, donc bon…
– Euh… Attends, te barre pas, viens par là.
– Non mais faut que j’y aille là, je veux pas être à la bourre !
– Attends attends, on va s’arranger… Allez c’est bon je te la fais à 30.

Et voilà, ça, c’est fait.

C’est simple comme Schnappi, das kleine Krokodil. Immenses mercis à Ol.

Leur dernier album était plus que moyen à mon goût, mais là c’est la fin des haricots. Brian “Head” Welch quitte le groupe après avoir “rencontré Dieu”. Oui moi aussi j’ai cru à un fake, mais c’est très sérieux et c’est aussi annoncé sur le site officiel du groupe, je cite « Brian (…) has chosen the lord Jesus Christ as his savior, and will be dedicating his musical pursuits to that end » sur un ton dont l’ironie douloureuse n’échappe à personne.
Bon. Alors ? Le groupe est-il mort ?
Eh bien à mon humble avis de fanboy du groupe depuis 1996 qui renie Take a look into the mirror dont l’esprit trahit l’essence de KoRn, un truc est envisageable, c’est d’embaucher Wes Borland, ex-guitariste de Limp Bizkit (et seul véritable musicien de la bande, à vrai dire) au pied levé. À part lui, je ne vois pas bien qui pourra succèder aux riffs destructeurs de Head. So long Head, et si tu vois Jesus, paye lui une Bière du Démon de ma part.

Merci à Neuro.

Combien de fichiers musicaux possédez-vous sur votre ordinateur?

Je passe un salut amical à Pascal Nègre, le SNEP, la SCPP, et la SACEM.

Quel est le dernier CD que vous avez acheté?

’64-’95 de Lemon Jelly. Et c’est aussi le dernier DVD que j’ai acheté. Oui, j’ai les deux, moi quand j’aime…

Quelle est la dernière chanson que vous ayez écoutée avant de lire ce texte?

The Golden Path des Chemical Brothers que j’ai écouté dans l’ascenseur m’amenant au 6ème étage de l’immeuble dans lequel se trouve pour quelques mois encore la société qui m’emploie.

Citez cinq chansons que vous écoutez souvent ou qui représentent beaucoup pour vous.

1. Fine Again de Seether. Allez savoir pourquoi, c’est du rock avec une mélodie simplissime, un truc déjà fait dix mille fois à tel point que la première fois qu’on l’écoute on a l’impression de déjà le connaître par coeur.
2. Rematerialized de Death In Vegas. Des nappes envoutantes, un morceau planant. Allongé dans le noir, avec ce son sur les oreilles, mon corps astral se détache de mon enveloppe charnelle et décolle lentement vers les cieux.
3. Le Sirop De La Rue de Renaud. Cette chanson représente pour moi l’apogée de la carrière de Renaud Séchan. Une sorte de sommet que plus jamais il n’atteindra, ce dont je suis de plus en plus persuadé au vu de ses dernières compositions. Un morceau pas forcément contestataire, qui peut aussi être vu comme une grosse complainte réac si l’on se laisse méprendre, mais qui est surtout une parabole sur l’insouciance de l’enfance, et la capacité à ne se souvenir que des belles choses.
4. Je Suis Un Voyou de Georges Brassens parce qu’il faut bien en choisir une et que celle-ci est peut-être celle qui m’a réellement fait apprécier ses textes.
5. Rambling Man de Lemon Jelly bien sûr, avec cette invitation au voyage, liste hypnotique de lieux de visites au rythme lancinant mais entraînant.

À qui allez-vous faire passer ce message et pourquoi?

A TiteJuju pour voir combien de chansons de Bénabar elle va citer, et à Coute parce que ce questionnaire devrait l’amuser. Et moi-même, parce qu’il faut que je le refasse pour au moins y placer une fois Pearl Jam, bordel.

Voilà donc, c’est fait, j’ai contribué à faire fonctionner l’économie de notre beau pays, j’ai un peu plus enrichi la Fnac ainsi que la maison de disques de Lemon Jelly puisque j’ai acheté non seulement l’album mais également le DVD de leur dernier opus, 64’95.

Commençons par le CD (puisque c’est lui que j’ai acheté en premier, d’ailleurs). Si les sonorités peuvent à la première écoute déstabiliser un brin du fait de l’apparente différenciation affichée par rapport à leurs précédents travaux, au bout de quelques heures le doute n’est plus de mise, c’est bien à du Lemon Jelly que nous avons affaires. Les arrangements hypnotiques et passages downtempo se laissent remarquer petit à petit au fur et à mesure de la découverte des morceaux et c’est donc une nouvelle fois un petit chef d’oeuvre que nous ont concocté Fred Deakin et Nick Franglen. Le disque est une nouvelle perle sonore qui tourne en boucle sans qu’aucun phénomène de lassitude n’apparaîsse, de même que ses prédécesseurs.

Le DVD est quand à lui quasiment un exercice de style. Chaque morceau de l’album a droit à son propre clip, mais ce qui pourrait n’être qu’une bête compilation est en fait un ensemble très cohérent, aux transitions marquées mais non abruptes et surtout d’une indissociabilité rare avec la musique. Il se laisse regarder indéfiniment, l’intégration de l’image dans l’environnement sonore agissant comme un mécanisme hypnotique. On se retrouve à regarder la chose 3 fois de suite sans même s’en rendre compte. Envoutant, et indispensable.

Un challenger de poids cette année pour notre championnat, qui pour une fois n’est pas un politique, non non. Comme nous l’apprend cette news Yahoo!, -M-, Jean-Louis Aubert, Manu Chao, Dominique A, Benabar ( \o/ ) et Ariel Wizman font partie des quelque 70 signataires de l’appel “Libérez la musique” lancé dans le Nouvel Observateur à paraître jeudi et qui demande l’arrêt des poursuites contre les internautes qui téléchargent illégalement de la musique.

Oui, vous avez bien lu, Ariel Wizman, le même qui il y a quelques semaines avait prêté sa voix à une campagne de fichiers mp3 bidon échangés sur le p2p, et qui est vite devenu la risée des internautes qui ont depuis détourné le joli discours d’Ariel en parodies et remixes.

Là je crois qu’on tient un gagnant potentiel, il ne va vraiment pas être facile à battre.

Le prochain album de Lemon Jelly sera accompagné d’un DVD. Alors je suis un sale mouton consumériste de merde, mais le 31 janvier 2005 je sens que je vais faire un petit tour à la Fnac, moi.