Merci Martin, dégage Jean-Jacques

Dans la catégorie: Geekeries,Monte le son — kwyxz le 28/02/06 à 18:56

Je tenais ici-bas à remercier Martin Solveig qui, sur le site de propagande et de débat à sens unique à 180 000 Euros de notre ministre de la culture, est le premier artiste à poser la vraie problèmatique posée par la licence globale et à ne pas raconter de la merde comme ses copains qui se contentent de répèter les conneries des majors. Merci Martin, ça fait du bien d’entendre enfin un discours intelligent de la part d’un des artistes interviewés sur ce site. Et je le dis sans ironie aucune. Pas comme ce qui va suivre.

Mes sincères salutations à Jean-Jacques Goldman qui lui, envisage carrément de balancer des virus sur les réseaux Peer-to-Peer pour en dissuader les utilisateurs. Bonne idée Jean-Jacques ! Je propose même d’aller directement inoculer le H5N1, le VIH voire Ebola aux gros téléchargeurs, ça leur apprendra à voler la musique ! Change rien mon grand, on t’aime. Et merci d’avoir arrèté de chanter et de composer, mes oreilles t’en sont vraiment reconnaissantes. Tu peux partir maintenant.

Daube 50

Dans la catégorie: Humeur,Monte le son — kwyxz le 15/02/06 à 16:30

Emma Daumas cosigne son deuxième album avec Kyo et David Hallyday.

Et dire que pour faire interdire le P2P les majors et les promoteurs de la DADVSI tentent de nous faire gober qu’ils veulent préserver la créativité, l’intégrité et la qualité artistique de l’industrie du disque.

Moi j’balance t’vois

Dans la catégorie: Humeur,Monte le son — kwyxz le 7/02/06 à 12:15

La chanteuse (faut le dire vite) Diam’s, dans Le Parisien: “J’entends dire : ‘Ils auraient pu s’exprimer autrement qu’en brûlant des voitures…’ Mais ça fait quinze ans qu’on rappe, messieurs-dames ! Quinze ans qu’on parle de tout ça dans nos textes ! Et personne ne nous écoute.”

Écoutons donc les revendications de cette courageuse jeune femme qui n’a pas peur de dénoncer ces maux qui ont provoqué la colère des banlieues:

Laisse-moi kiffer la vibe avec mon mec j’ai pas de temps à perdre dans des prises de tête
Pourquoi tu m’observes, pourquoi tu me regardes ? Tu veux mon mec ou quoi ?
J’te mets en garde, on touche pas à ça, on baisse les yeux t’as cru qu’t’avais du style dans ton peau de pêche bleu

Mais meuf j’ai le même, on a toutes le même car on va toutes se ruiner chez H&M
J’sais que je suis pas une bombe latine ni que je suis pas une blonde platine
J’sais que tu veux pas que j’t’égratigne. Tu galères ? Ben viens j’te présente le DJ derrière les platines.

J’sais que j’suis pas une bombe latine ni une blonde platine, DJ!

Pigé, Sarko ?

Copy under control

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 28/12/05 à 11:59

Une initiative à faire connaître de la part d’EMI, une des rares maisons à encore polluer ses CD audio avec du Copy Control partout:
Nous avons mis en place un service qui pourra vous envoyer une version sans Copy Control de votre CD. Pour cela, composez le 0820 300 011 (N° Indigo : 0,099??? TTC/min). Il ne s’agit pas d’un numero surtaxé mais d’un numero Indigo (prix fixe en national quelque soit la distance).

J’ai donc composé ce numéro. Au bout du fil une gentille madame explique qu’il suffit de laisser ses coordonnées et les numéros de code barre des disques qui posent problème. Ensuite, EMI envoie une enveloppe dans laquelle on glisse les galettes, et sous 4 semaines on reçoit les CD originaux ainsi que des copies dépourvues de toute protection.

Si jamais vous avez des CD EMI protégés, je vous invite à effectuer cet échange de façon systématique et ce même si vous arrivez à les lire. C’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de soutirer quelque chose à une major.

Triumphant

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 27/10/05 à 1:32

Je les ai entendus pour la première fois en suivant Stéphane Ramezi à leur concert lors des Transmusicales de Rennes en 2001. Je suis resté sous le choc. Une énergie incroyable et communicative, une musique envoutante et des beats percutants. Ni une ni deux, j’avais acheté leur premier album, Melody A.M.. J’ai ensuite patienté, comme de nombreux fans, plus de 4 ans pour m’offrir leur second opus, The Understanding. Un album assez différent du premier, mais non moins réjouissant. Et, depuis quatre mois, j’attendais la date de ce concert à Paris, pour pouvoir vérifier si leur punch ne s’était pas ramolli.
Quelle claque. Mais quelle claque en pleine gueule j’ai pris ! Exceptionnel, c’est le mot qui convient le mot à ce set. De bout en bout. Oublions rapidement la première partie qui tenait de la mauvaise plaisanterie. Avec une maestria redoutable, les deux virtuoses norvégiens ont enchaîné les morceaux, piochant allègrement dans chacun de leurs deux albums (en essayant de ne rien oublier: RöyksÞpp’s Night Out, Circuit Breaker, What Else Is There, A Higher Place, Eple, Remind Me, Alpha Male, Follow My Ruin, Sparks, Only This Moment et Poor Leno), les remixant à l’envi jusqu’à en rendre certains difficilement reconnaissables, transformant un morceau downtempo (Sparks) digne du plus lounge des bars en une frénésie totale de rave party sauvage. Le public bondit à tout-va sur Poor Leno, qui clôt le set. S’en suit un rappel, composé, ultime cadeau, de deux morceaux inédits, Nok E Nok et Istanbul Forever. La foule est en délire et scande leurs noms. Ils reviennent pour un ultime cadeau, So Easy, le public, en transe, chante. C’est grand. C’est bon. C’est exceptionnel. Merci RöyksÞpp, et revenez vite.

Rock en Seine 2005 (2)

Dans la catégorie: Humeur,Monte le son — kwyxz le 27/08/05 à 3:34

Deuxième et ultime jour de Rock en Seine 2005. Je retrouve Pomme et Pwyf et nous entrons sur le site avec une motivation sans faille: ce soir, les Foo Fighters jouent. Toutefois, on sent bien que la journée de la veille a été éprouvante et les canapés du stand Heineken nous ont permis de le vérifier.

  1. Un premier concert avec Goldfrapp, ma foi fort sympathique, les danseuses à têtes d’animaux étaient là, du bon son bien électronique comme il faut et une chanteuse à la voix un peu rauque pour cause de mal de gorge, mais qui chante impeccablement bien.
  2. On avait ensuite décidé d’enchaîner avec Baby Shambles, le nouveau groupe de l’ex co-fondateur des Libertines, Pete Doherty, mais le concert a été repoussé de près d’une heure. Nous nous endormons donc devant The Departure, qui fournissent un set de qualité mais la fatigue est plus forte que nous.
  3. Une fois requinqués après cette pause, nous allons bel et bien assister au concert de Baby Shambles qui est une fois de plus en retard. “5 minutes” assure un des roadies, ouais super, bon on attend encore, finalement le groupe arrive enfin et commencer à jouer, et là, c’est la consternation: ils sont tous complètement défoncés, ça crève les yeux, et en plus musicalement c’est quand même super moyen. On se barre assez rapidement, ça suffira, on leur a déjà accordé trop de temps et d’attention.
  4. Histoire d’être bien placé pour le concert des Foo Fighters, nous allons subir quelques minutes de Saïan Supa Crew qui n’avait, en toute sincérité, rien à foutre là. J’aimerais bien savoir ce qui est passé dans la tête du programmateur, je veux bien être ouvert d’esprit et tout, mais franchement, Saïan ils n’ont rien à faire dans un festival rock. Voilà c’est dit. Nous patientons, donc, avant l’arrivée de Dave Grohl et sa bande.
  5. Ils arrivent, et la fosse vire au grand n’importe quoi. Ça pousse, ça bouscule, ça saute, ça pogotte et ça slame. D’ailleurs, je n’en avais pas parlé hier mais s’il y a bien eu un truc qui m’a saoulé cette année, c’était vraiment la légion d’abrutis qui slament de l’arrière du public vers l’avant, bilan on les voit pas arriver, on se les prend derrière la nuque ou on se prend des grosses baffes quand c’est pas des coups de pied en pleine gueule. Résultat, j’ai perdu mes lunettes dans la fosse en fin de concert, je suis ravi, merci bien au gros con qui m’a foutu un coup de pied dans la face en slamant comme un demeuré pendant le rappel. N’oublions pas l’abruti fini qui fumait au milieu de la fosse alors qu’on avait déjà peine à respirer et qui m’a donc logiquement écrasé sa clope sur le bras tandis que j’essayais vaguement de survivre. A plusieurs reprises, je me suis demandé, comme Pomme, si j’allais pas mettre un ou deux pains pour en calmer certains qui faisaient vraiment n’importe quoi, par exemple qui sautaient sur les gens devant coudes en avant, mais l’idée d’une baston générale ne m’attirant pas plus que ça, j’y ai renoncé. En tout cas, une chose est claire, soit je deviens un vieux con, soit les mecs qui étaient présents dans la fosse durant ce concert étaient tous complètement décérébrés et irrespectueux des autres. Faut croire que ça ne leur vient pas à l’esprit qu’on peut vouloir apprécier un concert sans être à 200 mètres de la scène et sans craindre pour sa vie. Le plus dommage, c’est que Grohl et sa bande ont vraiment été bons, qu’ils ont joué pas mal de morceaux du second album, celui qui date de 1997 et qui est également mon préféré, et que sans l’incident des lunettes j’aurais finalement pas été si mécontent que ça. Mais là, c’était la goutte d’eau.
  6. Ensuite nous sommes allés bouffer vite fait en écoutant Robert Plant et puis avons regardé la fin du concert de Franz Ferdinand de loin. Franz Ferdinand, j’ai beaucoup aimé leur premier album durant les deux premiers mois où je l’ai écouté, et ensuite il m’a gavé, je peux plus à part un ou deux morceaux, j’ai saturé, allez comprendre pourquoi. Le deuxième album, aux sonorités strictement identiques au premier et apparemment encore moins inspiré, est bien parti pour suivre le même chemin, peut-être encore plus rapidement. Dommage.

Au final, ce fut un festival sympathique qui va me revenir à beaucoup plus cher que je ne l’avais pensé, mais bon ça, c’était difficile à prévoir. Heureusement, par contre, que les orgas distribuaient des bouchons pour protèger les oreilles à l’entrée parce que le volume sonore des concerts était horriblement élevé, nous sommes tous tombés d’accord là-dessus. S’ils distribuent des bouchons d’un côté, de l’autre ils retirent encore les bouchons des bouteilles et je trouve toujours ça aussi nul. Je vois pas ce qui empêche un débile d’envoyer son parapluie dans la gueule d’un artiste en lieu et place d’une bouteille pleine, et pourtant les parapluies étaient présents en masse, suffisait de voir hier le concert des Subways pour se faire une idée. Bref, ça pue le geste purement mercantile visant à obliger le spectateur à acheter à boire sur le site, et même là on retirera le bouchon sur chaque bouteille vendue. Heureusement, mon camouflage de ninja dans ma chaussure a encore parfaitement fonctionné.
Bref, ce festival était plutôt un bon cru. Le problème vient surtout des demeurés dans le public.

Rock en Seine 2005 (1)

Dans la catégorie: Humeur,Monte le son — kwyxz le 26/08/05 à 2:08

Je vais chroniquer ça en deux parties histoire de récupèrer mes impressions personnelles à chaud. Je rentre donc tout juste de Rock en Seine: je suis pas douché, je pue la sueur, j’ai des fringues dégueu pleines de boue et de bière sur moi, je suis crevé, et en plus il va falloir remettre ça demain. Voilà, comme ça vous avez une idée de mon état.

C’est donc à peine deux heures après un réveil puis un lever chaotiques que je prends la route du métro après m’être ravitaillé en sandwich place de la Nation. Un premier changement puis un deuxième, me voilà sur la ligne 10 à Austerlitz direction Boulogne – Pont de Saint Cloud. Arrivé pile à l’heure du rendez-vous établi avec Trem_r, Pomme et Pwyf, je les retrouve et nous rejoignons la file d’attente pour entrer. Étant déjà venu à Rock en Seine 2003, je m’attendais à me faire subtiliser le bouchon de ma bouteille d’eau: ça n’a pas raté. Tel le ninja, je sors quelques minutes plus tard un bouchon de rechange de ma chaussure gauche que je revisse promptement sur la bouteille avant de la ranger au fond de mon sac à dos. Il me faudra malheureusement user de ce subterfuge une nouvelle fois demain.

  1. Premier concert, The Subways. Mouais. Bof. A la limite, ça aurait pu aller s’il s’était pas mis à pleuvoir assez sévèrement, refroidissant les ardeurs de tout le monde.
  2. Second, Stuck in the Sound. Des jeunes français qui chantent en anglais. Et encore plus fort, qui parlent entre les chansons avec l’accent anglais. Mais qui parlent très mal anglais, les “the” prononcés “ze” dans les chansons ça le fait moyen. On a bien ri. Sinon, musicalement, c’est quand même vachement quelconque.
  3. Ensuite, un saut pour The Sunday Drivers. La nouvelle sensation rock espagnole, paraît-il. Non c’est pas Bebe la nouvelle sensation espagnole, ne me parlez pas de cette daube, merci. Bon bin c’est pas sensationnel non plus. Ah tiens, je connais ce morceau, ça passe à la radio. Mais bon, rien d’exceptionnel là-dedans. Je deviens blasé, ou quoi ?
  4. Un petit détour sur le stand de la sécurité routière pour tester un “simulateur de mec bourré”. On vous met des lunettes qui font tourner le monde dans tous les sens, et vous devez suivre un parcours pour aller récupèrer une balle. C’est assez fun, mais sincèrement, j’ai jamais eu la vue aussi mouvante après une cuite. Space.
  5. Quatrième concert, Flying Pooh, décrits dans le dépliant du festival comme du “Cartoon rock” ou un truc du genre, avec des sonorités “à la frontière entre Tim Burton et Ma sorcière bien-aimée” dixit le chanteur. Déjà, si le chanteur confond Tim Burton et Danny Elfman on est mal barrés. Ouais bon y’a du clavecin, ça doit être ça le rapport, sinon, à part ça… encore un mec qui chante mal en anglais alors qu’il est français. Bon c’est pas terrible, on zappe, direction la grande scène.
  6. The Arcade Fire. Eh bin j’ai vachement aimé, en fait. Ils sont huit ou neuf sur scène, j’ai pas bien compté, avec un batteur hallucinant, parfois remplacé par une demoiselle malheureusement moins talentueuse, un type qui n’a pas l’air de jouer d’un instrument et qui est juste là pour faire le clown, une violoniste qui avait l’air complètement bourrée, on diraît pas comme ça mais c’est vraiment super chouette, je plaisante pas, d’ailleurs je vais essayer d’écouter l’album pour confirmer ma très bonne première impression.
  7. Ensuite, on fonce pour récupèrer des places devant. Josh Homme et ses braves des Queens of the Stone Age vont bientôt arriver et mettre le feu à la foule. Ils font leur entrée, et c’est parti pour un set malheureusement trop court. Les fans sont en délire, ça saute, ça remue, on est ballotés un peu partout, on brasse l’air en espèrant chopper un petit vent frais histoire de faire baisser la température, on patauge dans le sol qui devient de plus en plus boueux. Bestial, et efficace. Une fin de concert brutale sans rappel, timing oblige, qui laisse quand même carrément sur sa faim. Quand c’est bon comme ça, on voudrait que ça dure. On attendait avec espoir Dave Grohl en guest mais non, dommage.
  8. Le clou de la journée, c’était bien entendu le set ultra-attendu des mythiques Pixies. Ne les ayant pas vus à Paris l’an dernier, je dois avouer que j’ai eu un choc en voyant Kim Deal arriver. « Mais euh, c’est une mamie là ! » il faut bien reconnaître que son pull et son pantalon lui donnaient un look très 3ème âge et pas vraiment rock, mais bon. Franck a minci par rapport à mes souvenirs de photos vues à l’époque de Teenager of the Year, faut dire que ça fait 10 ans alors forcément, ça ne nous rajeunit pas. Un set agréable sans grandes surprises et sans grande fougue non plus à vrai dire. Le public était globalement en transe ce qui a sauvé l’ambiance, mais sur scène c’était un peu le service minimum. On sent bien qu’ils ont vieilli, qu’ils se sont reformés parce que les impôts il faut bien les payer quand même, et que plus vite ils auront fini la soirée plus vite ils seront tranquilles à boire une camomille sous une couverture avec une bonne bouillote. Bon OK, j’exagère, mais passer après les Queens of the Stone Age ne les a pas aidés non plus. C’était donc un bon set, mais pas follement exceptionnel. Ils ont quand même fait un rappel, mais d’un seul titre, et ont pris le temps de saluer le public avant de partir, ce qui est tout à leur honneur.

L’anecdote croustillante du voyage retour, c’est quand même le wesh tranquillement installé sur son fauteuil dans le RER qui se fait tailler une pipe par sa copine assise en face de lui. J’avoue, j’ai ri. Et maintenant, douche et dodo, demain sera une nouvelle journée chargée.

Guess who’s back

Dans la catégorie: Humeur,Monte le son — kwyxz le 1/08/05 à 1:04

Après des vacances aussi chaotiques qu’alcoolisées, la tentation était grande de mettre cette tribune en standby du fait de mon incapacité grandissante à écrire des choses correctes. Mais deux-trois petits trucs m’ont néammoins donné envie de continuer :

  • Son retour, à lui.
  • Et un magnifique morceau d’Emiliana Torrini dont j’aurais pu bêtement copier/coller les paroles, mais sans le son que serait la musique ? Et quand on a l’image en prime, en plus…
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