Acte 1 : Il est environ une heure du matin. Brusquement, l’affichage de l’heure s’interromp sur la Freebox et laisse place à une désespèrante succession de chenillards lents puis rapides, puis lents, puis rapides… ma connexion Internet vient de prendre la clé des champs. Après une tentative vaine de reboot, je m’enfuis dans les bras de Morphée non sans avoir débranché la boîte noire en espèrant que tout ceci n’est qu’une vague histoire de surchauffe.
Acte 2 : Après une nuit de sommeil réparateur, je rebranche, plein d’espoir, la bête. De chenillard en chenillard, mes espoirs s’amenuisent. Je décroche le téléphone et appelle Free. A cette heure-ci de la matinée, j’espère ne pas avoir à attendre trop longtemps. Le technicien décroche immédiatement et me pose les questions d’usage. On sent qu’il est un peu à court d’idées, et oublie même de me poser l’une des questions rituelles qui, pour une fois, aurait pu être utile. Connexion de secours, vérification sur les newsgroups, pas d’incidents déclarés sur mon DSLAM. Départ pour le travail.
Acte 3 : Le soir venu, sur le chemin du retour, une idée me vient. Après une vérification rapide – toujours pas d’heure affichée sur la boîte, donc toujours pas de synchronisation – et un reboot, je monte voir Stevesse et lui emprunte son filtre dont l’échange, je l’espèrais, me permettrait peut-être de retrouver ma connexion. Étonné que le technicien du matin ne me l’aie même pas demandé, je procède à l’échange et observe non sans crainte le cheminement du chenillard. Et, sous mes yeux ébaubis, un rectangle clignotant fait son apparition. Puis l’heure. Afin de ne laisser nulle place au doute, je replace mon filtre. Chenillards. Lent. Rapide. Lent. Rapide. Je remonte chez Stevesse muni des deux filtres. Mû par une curieuse intuition, j’enfiche mon filtre, que je considère toutefois comme défecteux, dans la prise murale. Synchronisation. Affichage de l’heure. Nous sommes donc en présence d’un filtre qui fonctionne chez lui mais pas chez moi, alors que l’autre fonctionne chez les deux.
Conclusion : Je vous laisse deviner de quelle manière le problème fut résolu. Ce que j’aimerais savoir, c’est comment expliquer ce phénomène. Pendant ce temps, je vais boire une bière avec un bon pote. Bon courage, Agent Mulder.

Le dernier spot de pub de Spike Jonze pour Adidas est merveilleux. Si si, je pèse mes mots, vérifiez vous-mêmes.

Quoi de mieux pour vous mettre de bonne humeur que de vous réveiller et de voir ça en ouvrant votre volet ?

Depuis que j’ai ce scanner (merci encore, gros) je découvre pas à pas les diverses fonctionnalités de The Gimp et c’est, ma foi, fort intéressant.

Seul problème: Gimp ne m’apprendra pas à mieux dessiner, et ça c’est handicapant.

Idée sympa, la carte des blogs par station de métro. A faire tourner.

Après une ultime soirée pleine de fous rires, de jets de carapaces bleues, de crashes à 180 mph, de swings magistraux, de smashes écrasants, Gérald s’en est retourné à sa chambre du foyer qu’il quittera définitivement dimanche pour retourner dans le Gers.
Petit par la taille mais grand de coeur, il cache derrière un abord bourru et vaguement gaffeur une réelle culture, une vraie finesse et une grande gentillesse. Ne pas pouvoir être présent à sa première et peut-être ultime représentation de Air Guitar (à la Spoutnik Party au Divan du Monde samedi 5 février) me remplit d’amertume. Le jour de sa consécration, j’étais là, ravi, émerveillé devant ce type tout simple, modeste, bondissant partout et faisant semblant de jouer de la guitare, s’étant surnommé George Abitbol après quelques visionnages de La Classe Américaine, une véritable bête de scène.
Lors des multiples soirées que nous avons pu vivre ensemble il n’a jamais cessé de m’étonner, repoussant toujours plus loin les limites de l’autodérision. Son humour va réellement me manquer.
So long Grand Homme, j’espère te revoir très bientôt. Sur Toulouse, ou ailleurs.

Avec 2 litres de bière dans le bide, on est un peu moins responsable de ses actes non ? Allez, approuvez-moi quoi. S’il vous plaît.

Parmi mes bonnes résolutions de 2004, il y avait le passage à WordPress.
On va dire que j’ai juste un tout petit peu de retard. L’ancien blog a été importé mais manque de chance les commentaires ont disparu dans l’affaire. Si vous voulez lire les commentaires, l’ancien blog reste encore disponible ici.

Prochaine étape: retravailler le CSS, mettre ça un peu en forme, bref, pas mal de boulot en perspective.