…qui en rencontre un autre dans la rue. Le premier fait “Coin !” et le second lui répond “Putain ! C’est exactement ce que je voulais dire !”

Croyez-le ou pas, cette blague m’a véritablement fait mourir de rire. Ce que je me demande maintenant, c’est pourquoi certaines choses paraissent drôles à quelques personnes et pas du tout à d’autres. Qu’est-ce qui provoque en nous le rire, ou non ? Quelle différence de sensibilité permet d’expliquer notre approche vis-à-vis d’une situation sensée provoquer le rire ?

Je sais par exemple que je ne ris pas du tout quand je vois un sketch de Virginie Lemoine. Eh bien savez-vous qu’il y a des gens que ça fait vraiment rire ? Oui, je sais, c’est difficile à imaginer, mais il paraît que si. A l’inverse, je suis écroulé de rire devant Oruchuban Ebichu et je suis persuadé qu’il y a des gens que ça laisse froid (les pauvres).

C’est marrant, il y a un peu plus d’un an, je me posais déjà ce genre de questions. Comme quoi, il faut croire que l’inspiration vient à me manquer. Que diriez-vous d’une bonne blague pour détendre l’atmosphère ? C’est l’histoire d’un canard…

Voici ce que je peux voir depuis le toit de mon immeuble. Dommage, il faisait un ciel un peu gris samedi matin à 10h.

Lovely, hein ?

Ce fut donc un week-end fabuleux. Tout a débuté vendredi soir par la découverte du meilleur burger que j’aie jamais mangé de toute ma vie au Father’s Office à Santa Monica, un bar à bières situé sur Montana entre la 10ème et la 11ème rue. Proprement incroyable. Un goût subtil, raffiné, une viande admirablement bien cuite et une sauce, ha, les superlatifs me manquent. Si un jour vous vous rendez sur LA, vous vous devez d’aller goûter ce burger. Impossible de remanger dans un fast-food après (surtout si on trouvait ça dégueu avant :/ ).

Samedi, en route pour Dana Point pour une fête qui s’annonçait alcoolisée. Eh bien toutes les promesses furent tenues :) Si on ajoute à ça une vue imprenable sur la baie depuis les larges fenêtres de l’appart (photos à venir prochainement) on comprendra aisément le sentiment de bonheur qui envahit chaque convive.

Dimanche, projection de Kill Bill: vol.2 puis détour au Father’s Office, parce que putain, il est quand même méchamment bon ce burger. Puis dodo, eh, faut bien dormir aussi.

Hier soir, après un dîner entre collègues dans un restau/bar sympa de Beverly Hills, je prends le volant pour le trajet retour. L’aller avait été assez tendu, c’était l’heure à laquelle les commuters rentraient chez eux, beaucoup de trafic, ne pas perdre de vue la voiture du collègue devant que l’on suit, respecter les limitations de vitesse, ralentir quand un gros pick-up décide de s’intercaler juste entre moi et le collègue, bref, sportif. Heureusement que j’aime conduire, et surtout en ville (bouhouhou c’est d’un ennui les boîtes auto).

Le trajet retour n’avait plus rien à voir. Pas de collègue à ne pas perdre de vue. Une circulation toujours importante mais fluide. Une belle nuit comme on peut en connaître en France en été. Je glisse “Dead Elvis” de Death In Vegas dans le lecteur de CD de ma voiture de location et je me laisse rouler. L’instant est magique. Autour de moi, les lumières de LA scintillent et éclairent les gigantesques panneaux publicitaires. Le trajet semble ne durer qu’un instant. Je fais volontairement un détour pour en profiter plus longtemps.

Je crois que je viens de connaître le premier orgasme automobile de ma vie.

Trucs en vrac :
– la machine à laver et le sèche-linge de mon immeuble se trouvent au dernier étage, sur le toit. En fait, l’escalier donne sur la laverie qui fait environ 3m² à tout casser, et sur la gauche il y a une porte donnant sur le toit lui-même. Sur ce toit, une terrasse avec transats, tables, chaises, et barbecue. Classe. Ajoutons que le lavage coute $1.25 et le séchage $1 et que le linge est vraiment sec après. A comparer avec les 4.10 Euros du foyer pour faire (mal, vu que le linge est encore humide après) la même chose. Ah, j’oubliais, ici à Venice la lessive est fournie. Paf.

– dans plusieurs états des USA, on peut tourner à droite à un feu rouge (à condition bien sûr que personne ne s’engage au feu vert sur votre gauche). C’est le cas en Californie. Par contre, quand on tourne a gauche au feu, on ne croise pas avec une personne arrivant en face qui tourner a gauche aussi. On avance au milieu du carrefour, face à face, et on tourne à gauche. Déstabilisant au début.

– je suis en train de prouver qu’on peut tout à fait suivre une émission de Real TV sans la regarder. Pour preuve: Morgane est une allumeuse de première (mais elle a de forts jolis strings), j’aime bien Elodie, et Jessyca ira brûler dans les flammes de l’enfer. Mais si dans l’immédiat elle pouvait rester enfermée dans le loft pendant une trentaine d’années, ça ne serait pas mal non plus. Oui non par contre ne me demandez pas de vous parler des mecs, à part Gia qui est rigolo et Michel qui est gay mais qui roule des pelles aux nanas quand même, il n’y a pas grand chose d’intéressant à en tirer.

– quand je suis dans un restaurant (genre un fast-food) et que je commande quelques trucs, j’en ai tellement marre de rien comprendre quand les personnes à la caisse me proposent des suppléments (non parce que faut voir les noms des trucs aussi, ils pourraient pas utiliser des mots du dico ?) que je dis oui à tout. Bilan, je me retrouve avec le triple de ce que je voulais dans le menu (ou dans le café quand je suis chez Starbucks). Chiant.

Conduire une voiture avec une boite de vitesse automatique, c’est simple: il existe plusieurs positions pour le levier. La première est “P” comme “Parking”. Nul besoin je pense d’expliquer à quoi elle sert. La seconde est “R” comme “Reverse”, donc marche arrière. La suivante est “N” comme “Neutral”, point mort en gros. J’avoue que je ne sais pas bien quel est l’intérêt de ce truc et sa différence par rapport à “Parking”. La suivante est “D” comme “Drive” et c’est celle sur laquelle on est le plus souvent lorsqu’on conduit. Ensuite il y a un “2” et un “1” qui je le suppose sont des vitesses mais on m’a clairement expliqué qu’elles n’avaient que peu d’intérêt.

Comment est-ce que celà marche ? Après avoir démarré, on presse la pédale de frein et on met le levier sur “D”. On relache la pédale de frein la voiture avance toute seule. On appuie sur l’accélérateur et on écoute les rapports changer tous seuls. Un feu rouge ? On freine et on garde le pied sur le frein. Inutile de toucher au levier de vitesse.

Eh bien croyez-le ou pas, mais même si c’est très simple c’est super déstabilisant. On a toujours l’impression d’oublier de faire un truc. Et puis le pied gauche s’ennuie ferme. De plus, je comprends mieux maintenant pourquoi dans les films et séries US les gentils héros se retrouvent bien dans la merde quand on leur coupe le cable de frein. Bref, les boitotomatiques, j’aime pas (manque de chance les agences de location qui acceptent de louer aux clients agés de moins de 25 ans n’ont pas de voitures à boîte manuelle :| )

Quelle meilleure référence culturelle que Lorie pour débuter ce post, je vous le demande ? Oui bon, ça doit pouvoir se trouver, mais le matin de bonne heure j’ai un peu de mal, désolé.

Samedi, après un lever aux aurores vers 12h30 (je sais, je sais, mais vu que je regarde HBO jusqu’a pas d’heure pour rattrapper mon retard niveau films récents…), je petit déjeune encore et toujours devant HBO le temps de revoir Star Wars episode 2. Finalement, je me dis que si j’avais vu Matrix Reloaded et Matrix Revolutions avant ce Star Wars, j’aurais probablement été moins sévère envers Lucas. Bah, ce qui est fait est fait.

15h30, je jette un oeil au plan sur le guide du Routard et je chausse les rollers du gentil collègue qui m’héberge avant de partir en direction de Beverly Hills.

L’aller-retour a duré 3 heures. Qu’elle est grande, cette putain de ville ! Pour une raison que j’ignore, à Beverly Hills quand vous faîtes du roller les gens vous regardent avec des grands sourires, vous font des petits signes et vous disent bonjour. Il y en a même qui m’ont filmé depuis leur bagnole. Quel pays de malades. Une fois de retour à l’appart, je dus me résoudre à faire tremper mes pieds endoloris. Et à vrai dire, quand on a une baignoire, pourquoi s’en priver ? ça faisait une paie que je n’avais pas pris un bon bain bien chaud. Bilan de l’opération : 3 ampoules au pied droit et 2 au gauche. Pas si mal, je m’attendais à pire. Et c’est reparti pour une soirée sur HBO.

Dimanche, en bon petit touriste, direction Melrose et Hollywood. Finalement sans grand intérêt, mais histoire de dire que je l’ai fait. Penser que des gens font des milliers de kilomètres pour voir ça. Sur le chemin, j’ai pu voir un tas de trucs bien plus intéressants que ces conneries d’empreintes dans le ciment. Enfin, j’ai quand même pris quelques photos pour la forme. Non, le plus intéressant fut le passage chez Amoeba Records sur le chemin du retour. Bon, j’ai craqué, j’ai acheté 9 CD et 3 DVD, notamment “As heard on radio Soulwax pt. 1” de 2 Many DJs (je ne savais même pas que d’autres disques que le pt. 2 existaient, apparemment il y aurait au moins 8 disques “As heard on radio Soulwax” et 5 “Hang all DJs” puisque j’ai pu voir certains d’entre eux chez Amoeba… mais a $25 pièce, ça calme vite, donc je me suis contenté d’un seul). Montant total de l’opération : $230. Ouch. Je me console en pensant que parmi tout ce que j’ai acheté il y a quelques trucs soit introuvables à Paris soit uniquement en import a des prix encore plus prohibitifs.

That’s all folks, stay tuned.

Vous vous souvenez sur ce que je vous avais dit au sujet du burger “Cordon bleu” de Arby’s arrosé de Dr Pepper ? Remplacez burger “Cordon bleu” par Frappucino Caramel et Arby’s par Starbucks et ça marche aussi. Oui, je suis un con de touriste, mais putain qu’est ce que j’aime ça.