Little Johnny never knew how to stop

Dans la catégorie: Geekeries,Misc — kwyxz le 8/11/04 à 10:32

Après un an passé à poster quotidiennement ses pensées, coups de gueule et son vague à l’âme de pornographe pas comme les autres, John B. Root a donc mis fin hier à Inkorrekt.

Le lire chaque jour m’a permis de confirmer ce que je savais déjà du bonhomme: contrairement à, je suppose, l’immense majorité des réalisateurs/producteurs de X, John est profondément humain, respecte non seulement ses actrices mais aussi ses spectateurs. Il aime les femmes, il aime le sexe, il sait ce qu’il fait, il sait montrer ce que dans nos prudes sociétés on préfère ne pas regarder. John élève le cinéma pornographique hors d’une fange dans laquelle les gens respectables aimeraient l’y voir rester. Non, le sexe n’est pas sale, le montrer dans des conditions respectables devrait pouvoir être naturel.

J’espère que les archives d’Inkorrekt resteront en ligne pour permettre aux plus sceptiques vis à vis du porno de, peut-être, voir qu’il est possible de faire du X de qualité, dépourvu de toute vulgarité et comportant un message, une symbolique. Bien sûr, ce sont des films de cul. Mais pour une fois qu’ils sont de meilleure qualité que la moitié des films qu’on vous sert au ciné, pourquoi s’en priver.

Ikea est là

Dans la catégorie: Misc — kwyxz le 12/10/04 à 17:26

– Allo Monsieur François ?
– Oui ?
– Service de livraison Ikea, bonjour, nous avons reçu votre commande et pouvons vous livrer jeudi matin !
– Ah oui mais jeudi je travaille, moi, donc là ça ne va pas être poss…
– Vendredi matin alors ?
– Bin c’est à dire que je travaille aussi vendredi matin, le week-end c’est pas possible ?
– Samedi matin ?
– Voilà, samedi matin, genre vers 10 heures.
– On ne peut pas vous donner d’horaire précis Monsieur, ce sera entre 7 heures et 14 heures, vous me confirmez l’adresse ? »

Me voici donc condamné à rester enfermé chez moi, réveillé, samedi matin entre 7 et 14 heures. Bon, bin je sais déjà ce que je fais vendredi soir: rien.

Friday Night Fever

Dans la catégorie: Misc,Monte le son — kwyxz le 11/10/04 à 9:52

La soirée commence sympathiquement, je débarque au foyer chez C0ute vers 21h45 pour venir chercher Gérald avant d’aller vers le Truskel. Gérald est chez David “Le Blond” pour fêter le départ de Laurent, lui aussi quitte le foyer, je ne vais vraiment plus y connaître grand monde. L’ambiance est bizarre dans cette chambre avec des gens qui ont l’air de s’ennuyer ferme, nous on s’en fout on est là pour dire au revoir à Laurent, il m’offre un verre de whisky, pas mauvais ma foi, je me souviens quand plus jeune je le noyais dans du Coca parce que j’aimais pas vraiment ça (et en plus j’avais l’impression de gâcher du Coca). Vu qu’on est un peu pressés quand même je siffle le verre assez vite et on descend chez Gérald.

Histoire de faire un peu baisser mon taux d’alcoolémie Gérald m’offre une Leffe, voilà, c’est bon, on peut y aller, direction le Truskel, ce soir c’est soirée Spoutnik, c’est soirée Ouï FM. Nous arrivons tous les 3 dans un Truskel pour l’instant assez vide, bonne occasion pour Gérald d’aller discuter avec les DJs, en l’occurence Christophe Crénel, le seul, le vrai, l’unique.

Joe m’appelle, il vient de sortir du restaurant, je vais le chercher au métro Bourse, il a l’air motivé pour se marrer ce soir et ça a l’air bien parti niveau ambiance. Je lui présente C0ute et Gérald qui feront des efforts toute la soirée pour parler anglais (pour ceux qui ne le sauraient pas encore, Joe est de Los Angeles et ne parle pas français) mais l’ami Joe est plus que sympathique, alors ça motive.

Joe paye sa tournée et la serveuse a un peu de mal avec sa carte de crédit, heureusement qu’il y en a une autre qui lui montre comment ça marche (forcément, sans puce, ça sert à rien d’essayer de l’introduire dans le lecteur de puce), le bar commence à se remplir et la musique est toujours aussi cool, avec une setlist variée qui alterne morceaux classiques archiconnus et groupes beaucoup plus indés et underground sans tomber dans la pop expérimentale casse-couilles à laquelle on a parfois droit (pendant des soirées entières). Je croise Christophe C. en revenant du bar, et je tape la causette une dizaine de minutes avec lui sur Ouï FM, Le Mouv, le rock à la radio en général, et combien Plus Vite Que La Musique est tombé en dégénérescence sans lui, oui, je hais Helena Noguerra et je le crie bien haut. Je lui présente Joe qui, pauvre de lui, ne sait pas à qui il vient de serrer la main, dommage ça, croiser une légende vivante et ne pas s’en rendre compte.

La soirée se continue tranquillement et nous enchaînons les pintes, Joe a un oeil fermé et un autre mi-clos, il a l’air un peu bourré quand même, et il nous explique qu’avec nos accents français si nous allons en Californie nous choppons toutes les filles que nous voulons. Nous lui répondons qu’à priori le charme californien devrait agir sur les parisiennes, le conseil n’est manifestement pas tombé dans l’oreille d’un sourd et il se lance sur la piste pour danser.

Dans un pur moment de rock’n roll, Gérald fait une démo de air guitar devant la cabine des DJs qui lui ont mis Highway to Hell exprès, et dans une ambiance survoltée, sentant que son public est là, il se vide une bière sur la tête, c’est grand, c’est beau, c’est rock. Nous commençons à sentir l’alcool monter, Joe lui par contre il va beaucoup mieux, vu qu’il danse (et même un peu plus, c’est un concept à base de bouche et de langue) avec une petite brunette mignonne qui lui laissera d’ailleurs son numéro de portable (je n’en sais pas plus, inutile de me harceler, demandez-lui directement). Je fais la course avec Christophe C. en sortant des toilettes, on bouscule des gens, on rigole, je tombe sur Gérald qui a les yeux ouverts comme des billes et qui me dit qu’il vient de voir Étienne Daho. Étant donné que le pauvre Gérald est à moitié aveugle depuis qu’il ne porte plus de lunettes (depuis plusieurs mois, donc) j’ai comme un doute, mais il m’assure que ce n’est pas la première fois, on fait le tour du Truskel sans trouver Daho, et puis finalement c’est en revenant à ma place que je le vois, en effet c’est bien lui, forcément sans maquillage il fait un peu plus son âge qu’à la télé.

Gérald va le voir « C’est bien vous Alain Chamfort ? » puis il commence à discuter musique avec lui. Grand moment quand Daho veut lui poser la main sur l’épaule, puis se rend compte qu’il touche un truc humide. Le pauvre a dû croire que c’était de la sueur sur le tshirt, manque de chance c’était de la bière, quoi qu’il en soit il a vite retiré sa main comme s’il s’était brûlé et là j’avoue que j’ai bien éclaté de rire. Pendant tout le reste de la soirée plein de monde vient parler à Daho, ça doit être bizarre la célébrité avec tous ces gens qui viennent vous voir pour vous parler, Gérald l’a vouvoyé et je pense que c’est pour ça qu’il s’est pas fait envoyer bouler trop rapidement par rapport à tous les autres boulets qui sont venus lui parler comme s’ils étaient tous ses meilleurs potes.

Les meilleures choses ayant une fin, vers 5h du mat la musique s’arrète et nous nous dirigeons vers la station de taxi. Joe nous quitte pour aller retirer du cash, nous essayons de remonter un peu le boulevard pour chopper une bagnole, finalement une fois arrivés à République nous laissons tomber l’idée de prendre un taxi et rentrons à pied. Couché à 6h, je m’endors comme une masse et j’aurai des nouvelles de Joe le lendemain vers 19h, soit une heure après son réveil, ah ouais, il en tenait une sévère quand même, et je pense qu’il devrait se souvenir un moment de cette soirée. Mission accomplie.

Double gueux

Dans la catégorie: Misc — kwyxz le 7/10/04 à 10:27

C’est le grand retour de Gueux du Jour avec, pour fêter cette rentrée, une double combo pleine de gueuserie et de grande qualité. Si vous parvenez à tout lire sans vous exclamer “Mais… mais… mais quels gueux !” je ne vois que deux possibilités:

1) vous avez un self-control à toute épreuve –

2) vous êtes vous-même un gueux.

Disparition

Dans la catégorie: J'aime lire,Misc — kwyxz le 22/09/04 à 9:13

Après un rapide inventaire de mes biens en vue du déménagement qui s’approche, j’ai constaté la disparition de mon recueil de Domu, l’édition en un volume des Humanos de ce chef-d’oeuvre d’Otomo Katsuhiro.

Étant donné que je n’ai pas le moindre souvenir de la personne à qui je l’ai prèté, si celle-ci lit ce message, je lui saurai gré de se manifester. Merci d’avance :|

Note pour plus tard: quand vous prêtez un manga à un de vos potes japonais, vérifiez qu’il vous l’a bien rendu avant de repartir dans son pays.

Déménagement

Dans la catégorie: Misc — kwyxz le 20/09/04 à 10:20

Voilà, ma Freebox et le formulaire de résiliation sont renvoyés. La semaine prochaine, je quitterai le foyer pour aller m’installer un peu plus haut, dans la même rue. Il me faudra alors prendre mon mal en patience pour récupèrer une nouvelle connexion au net :|

D’ici là, merci à C0ute qui héberge ce site.

Mon frangin, mon poto, mon copain tu m’tiens chaud

Dans la catégorie: Misc — kwyxz le 12/09/04 à 23:03

Dans un processus de sociabilisation, l’homme tend à se rapprocher des semblables qu’il rencontre par proximité géographique. La raison de cette proximité n’a que peu d’importance dans les rapports que les personnes entretiennent par la suite. Première impression, découverte, connaissance, l’idée d’amitié fait son chemin via des critères remplis ou non par chacun des protagonistes.

Internet a changé la donne. Le fait de pouvoir converser librement avec des personnes inconnues sans proximité physique crée de nouveaux types de rapports. On se connaît sans se montrer, on se dévoile sans contact. Ou bien, au contraire, on conserve un recul interdisant tout rapprochement. La première rencontre physique est ici préparée, dans le sens que des caractères de l’autre sont déjà dévoilés – même s’il ne s’agit que d’une impression sans réel fondement.

Nouer une réelle amitié suite à une rencontre sur Internet peut donc sembler plus facile de prime abord, si l’on omet qu’une déception au premier contact peut rendre tout dialogue par la suite impossible. Ici encore, la rencontre physique est indispensable puisque l’on ne dispose plus du rassurant bouclier qu’est la distance avalée par le réseau. Au final, rien ne permet de s’assurer de la non-virtualité de la possible sociabilité de l’autre.

Alors, même s’il me reste de multiples facettes de sa personnalité à découvrir, même si nous ne nous connaissons après tout pas tellement, je n’hésiterai dorénavant pas à dire qu’il a rejoint le cercle de mes amis véritables. Merci pour ce week-end, mon poto.

Bang bang, he shot me down

Dans la catégorie: Misc — kwyxz le 5/09/04 à 13:51

Il est 2h45, nous rentrons du Sooper Echoes à pied. Rien de tel qu’une bonne marche pour dégriser un peu. À peine sommes nous arrivés devant le foyer que deux fortes détonations percent le silence de la nuit. Pétard ? Coup de feu ? Chûte d’une plaque ou de quelque chose ?

Je monte chez moi récupèrer quelques affaires et je redescends. La rue est illuminée de vastes flashes bleus. 4 voitures de police et un camion de pompiers sont garés devant le Fox Café, à dix mètres du foyer. Au sol, un homme, portant un masque à oxygène. Sa chemise blanche est étrangement colorée de rouge. J’enjambe un filet ruisselant vers le caniveau qui s’écoule lentement hors de sa tête.

Monde de merde.

« Previous PageNext Page »