Resident Debile

Dans la catégorie: Hardcore gaming,Mind food — kwyxz le 23/11/04 à 1:28

Je suis dans une période films cons. Vous savez, ces films pop-corn qu’il ne vous viendrait jamais à l’esprit d’aller voir au cinéma mais qui permettent de passer une soirée sans trop réfléchir quand on a besoin de se détendre. Ce soir, j’ai regardé Resident Evil. Bon, je ne vais pas m’attarder sur les qualités et les défauts du film. Surtout sur les défauts en fait, vu que les qualités c’est pas trop possible de s’y attarder.

Après visionnage, et surtout quand j’ai pas aimé, j’aime bien lire un peu les revues de presse pour voir si je suis vraiment aussi difficile que certains le prétendent en matière de cinéma (oui, promis juré il y en a qui disent ça) donc je me balade sur AlloCine. Et là je lis ceci :

Mélanie Lemaire

« Cette reproduction du célèbre jeu vidéo ravira sûrement les amateurs éclairés. Les décors sont très ressemblants et le noyau de l’histoire tout a fait crédible. Paul Anderson et ses actrices connaissaient bien le jeu avant de s’attaquer à ce projet et, grâce à cela, ont réussi à en conserver l’atmosphère. »

Dans la catégorie “j’ai jamais joué au jeu, mais je vais faire style que je m’y connais grave pour frimer auprès de mes lecteurs qui de toute façon n’y connaissent rien non plus”, je crois que nous tenons notre gagnante du mois.

Plagiat

Dans la catégorie: Humeur,J'aime lire,Mind food — kwyxz le 9/09/04 à 13:33

SFR et Publicis condamnés à verser 2,75 millions d’euros à Luc Besson et Gaumont

Une fois n’est pas coutume, je vais prendre la défense de publicitaires. Oui, ouvrez bien vos yeux, parce que celà ne va probablement pas se reproduire de sitôt. Petit rappel des faits. Il y a quelques mois sont apparues dans le métro, à la télévision, dans les journaux, des publicités pour SFR présentant l’actrice Milla Jovovich vêtue d’un top blanc, d’un pantalon blanc, portant des brassières rouges. Elle a des couettes longues, des cheveux soignés d’un rouge éclatant, et un collier d’aspect métallique.

Dès l’apparition de cette publicité, Luc Besson, célèbre réalisateur/producteur de cinéma pousse les hauts cris. Cette publicité, dit-il, pille l’imagerie du “5ème Élément”, film à grand spectacle réalisé par Besson dont, au passage, l’intérêt est à peu près aussi élevé que l’intelligence de son scénario: abyssal. Mais soit. Gosh, mon Dieu mais c’est bien sûr, dans le “5ème Élément”, l’actrice Milla Jovovich est vêtue au début du film de bandelettes blanches avec des cheveux orange crasseux.

Par la suite dans le film, elle change toutefois de vêtements, et porte cette fois un top blanc avec des bretelles élastiques de couleur orange, un hideux pantalon moulant couleur chair, et a toujours des cheveux orange bien crasseux.

Bon. Mis à part le fait qu’il s’agisse de Milla Jovovich dans les deux cas, j’avoue que la ressemblance ne me saute pas aux yeux. Je suis d’ailleurs prêt à parier que si Publicis avait choisi une autre actrice, Besson n’aurait rien trouvé à redire. Vous voyez une contrefaçon, vous ? Moi j’avoue que c’est assez subtil. Mais manifestement pas pour tout le monde.

PARIS (AP) – La cour d’appel de Paris a condamné jeudi pour “contrefaçon” SFR et Publics à verser 2.750.000 euros à la société Gaumont et au réalisateur Luc Besson, pour s’être inspirés du film “Le Cinquième Elément” afin de lancer la campagne publicitaire de l’opérateur téléphonique.
(…)
Les magistrats ont considéré que la tenue vestimentaire du personnage choisi pour illustrer la campagne SFR -en l’occurrence Milla Jovovich, l’actrice du spot publicitaire- crée une “identification immédiate entre le personnage de la publicité et celui de Leelo”, l’héroïne du long métrage de Luc Besson, également interprété par Milla Jovovich.
Le public visé par cette publicité (25-34 ans) a, “en raison des ressemblances relevées, pu immédiatement identifier le personnage comme une déclinaison de celui de Leelo, et légitimement en attribuer la paternité à Luc Besson”, poursuit la cour dans ses attendus.

Décision de justice a donc été rendue, Besson a gagné. Tout va bien donc ? Eh bien, pas vraiment.

En 1981 sort au cinéma un film d’animation nommé Metal Hurlant, basé sur l’univers du magazine créé par Jean-Pierre Dionnet, Philippe Druillet, Bernard Farkas et Jean Giraud (Moëbius, pour les deux ou trois qui ont du mal à suivre). Le film est une succession de courts reliés entre eux par un fil rouge, nommé le “Locnar”. Celui-ci est l’incarnation du mal (tiens) et il est découvert sous la forme d’une relique dans le premier court-métrage qui se déroule à New-York. Une jeune fille vole cette relique et prend la fuite. Alors que des tueurs la poursuivent, elle se réfugie dans le taxi de Harry Canyon qui finalement, séduira la belle.

Vous voyez où je veux en venir ? Attendez, ce n’est pas fini. Vous avez déjà entendu parler d’une bande dessinée nommée Valerian ?

Et si l’on ajoute que curieusement, quand c’est Besson qui pille, il ne s’agit que d’emprunts faits sur des fragments infimes de l’oeuvre.

Contrairement aux apparences, je n’ai pas l’intention d’affirmer que Besson est un sale copieur qui pompe allègrement à droite et à gauche mais qui pousse des cris de vierge effarouchée lorsqu’il voit une ressemblance avec son oeuvre. Bon, allez, si, un peu. Mais mon propos est plus de faire remarquer que des ressemblances, des similitudes, des preuves d’inspiration, on peut en trouver partout. Que son empressement à faire un procès à Publicis me semblait peu justifié. Et que manifestement, certains juges devraient lire plus de BD et aller voir moins de mauvais films au cinéma.

Gros poisson

Dans la catégorie: Mind food — kwyxz le 8/09/04 à 2:23

«Assieds-toi sur mes genoux» il a dit, alors j’ai obéi parce que je ne voulais pas qu’il se fâche. «Je vais te raconter une histoire» il a dit ensuite, alors j’ai bien ouvert mes oreilles parce que j’aime les histoires. «Cette histoire, c’est l’histoire de la vie d’un homme qui un jour…» il a commencé à raconter l’histoire, et au fur et à mesure qu’il la racontait j’ai ri, j’ai frémi, j’ai tremblé, j’ai encore ri. «Une belle histoire bien racontée est comme un voyage» il a dit et c’est vrai qu’il n’y a pas de plus belle histoire que la vie d’un homme, surtout quand c’est lui qui nous la raconte. A la fin, j’ai pleuré parce que j’étais triste, mais aussi parce que c’était beau, parce que je n’avais rien entendu d’aussi beau depuis des années.

Oui, j’aime qu’on me raconte une histoire aussi belle, aussi drôle, aussi touchante, aussi émouvante, aussi magnifique que Big Fish. Merci Monsieur Tim Burton. Merci.

Une histoire de degrés

Dans la catégorie: Mind food — kwyxz le 16/07/04 à 15:05

Hier j’ai vu Fahrenheit 9/11. Je ne savais pas bien si j’avais réellement besoin de voir ce film: après tout, j’ai lu le dernier bouquin de Moore, je me tiens au courant de l’actualité internationale, j’ai la chance d’avoir accès à des média relativment indépendants pour m’informer. Bref, je me demandais si je n’allais pas un peu perdre mon temps. Surtout après avoir lu quelques critiques, comme celle de Daniel Schneidermann dans Libé (tiens, il s’est vite recasé après avoir été viré du Monde, lui…).

Maintenant que j’ai vu le film, j’avoue que je ne peux que m’inscrire en faux après avoir lu cette critique, qui me semble, bien plus que le film, complètement à côté de la plaque.

Mais après cette première demi-heure, le film s’étire en une poussive démonstration. Que l’équipe Bush ait beaucoup menti pour justifier la guerre d’Irak, on n’a pas attendu Moore pour le savoir.

Nous ? Non. Mais à qui s’adresse ce pamphlet ? Au spectateur US. Le spectateur US, il n’est, dans sa grande majorité, pas au courant que l’équipe Bush a raconté bobard sur bobard. Le spectateur US, d’ailleurs, il entend dire partout par ses amis républicains que c’est Moore qui passe son temps à mentir. Le spectateur US, il n’a pas conscience de cette vaste mascarade. Il ne connaît pas, ou trop peu, les liens entre la famille Bush et la famille Ben Laden, ni les liens entre la famille Bush et les princes Saoudiens, ni les liens qui unirent Prescott Bush, le grand-père de George W., aux nazis. Il est d’ailleurs dommage que Moore n’y fasse pas allusion.

Qu’elle ait profité du 11 septembre pour restreindre les libertés, que Bush n’ait monté cette guerre que pour consolider en Amérique une fragile paix sociale en inventant un ennemi imaginaire orwellien, que la prophétie d’Orwell soit réalisée, que nous soyons à l’ère de la propagande pure ­ très efficace, le montage de Powell, Rice et les autres, retirant leurs oreillettes à la fin de leurs allocutions télévisées : peut-être. Mais tout cela ne fait pas un film.

Si tout ceci ne fait pas un film, je me demande un peu ce qui va pouvoir le faire. N’est-il pas sidérant que le pays de la liberté se voie du jour au lendemain privé de ses libertés par une loi, le Patriot Act, que personne, parmi les personnes qui l’ont votée, n’a lue ?

La suite de la critique se focalise longuement sur les images montrant la mère de ce jeune soldat tué en Irak. Au nom de quoi, au nom de qui? Pour Schneidermann, c’est de l’extorsion d’émotion de bas niveau. Mais pour faire réagir un public américain apathique que les faits ne font plus s’émouvoir depuis longtemps, ne faut-il pas justement aller chercher cette émotion ? Il ne faut pas s’y tromper, si Moore utilise ces moyens, c’est bel et bien parce qu’il sait pertinemment à qui il s’adresse. Il ne vise pas l’homme de lettres. Il ne vise pas le politologue. Il ne vise pas l’éditorialiste. Il vise le paysan du Wisconsin. Il vise le garagiste du Michigan. Il vise ces petites gens qui n’ont pas de conviction politique propre, parce qu’ils votent pour les gens en qui ils croient quand ils les voient à la télé. Il vise ces gens qui à la prochaine élection feront la différence. Il veut que Bush se fasse laminer en novembre, et il se fout royalement de l’avis d’un type qui, sous couvert d’étudier les médias, est confortablement installé dans le système (oui, j’ai aussi vu Enfin pris ?).

Ce genre de procèdé est-il très moral ? Assurrément non. Mais William Karel, réalisateur du Monde selon Bush (bien plus instructif pour le spectateur français moyen que F9/11) l’a dit lui-même: face à des gens pareils, impossible d’être objectif. Pour ce qui est du but de Moore, l’avenir nous dira prochaînement si le pari est gagné. Il s’en est, en tout cas, largement donné les moyens.

Shrek 2

Dans la catégorie: Mind food — kwyxz le 28/06/04 à 23:21

Just see it.

Well done Mike

Dans la catégorie: Mind food — kwyxz le 24/05/04 à 11:45

Michael Moore a donc remporté la Palme d’Or à Cannes. Chapeau à lui. Maintenant, il est amusant de lire de-ci de-là les grognements de mécontents qui, sans oser le dire, conspuent les choix du jury présidé par Quentin Tarantino.
Par exemple cet article, tiré du torchon 20 Minutes. Oui, j’ai un peu de mal à appeller un truc financé à 100% par la pub et qui rédige des articles conjoitement avec Actustar un “journal”.

Je cite :
On ne contestera pas non plus au jury le droit de considérer Fahrenheit 9/11 comme « un film exceptionnel », au point d’en faire sa Palme d’Or. Cette démonstration anti-Bush est brillante et jubilatoire, à n’en pas douter.
Ah. On ne contestera donc pas ce droit, hein ? C’est un choix réfléchi, légitime, toussa. Sauf qu’ensuite, dans le même article, on lit ça :
Les plus soupçonneux auront remarqué, cependant, que Michael Moore et Tarentino ont le même producteur, en la personne d’Harvey Weinstein, patron de Miramax et fervent supporter du parti démocrate.
Et ? C’est quoi le rapport avec la choucroute ? Ah mais, le gratte-papier de 20 Minutes remet en cause l’indépendance du jury, là, non ? Mince, moi qui pensais que ce choix n’était pas contestable ? Ça continue dans la finesse :
Au risque d’être accusé de mauvaise foi, voire de perfidie, on pourrait aussi souligner que la présence des trois films français au palmarès s’apparente fort à une leçon de courtoisie vis-à-vis d’un pays auquel Tarantino, comme Moore, doivent beaucoup de leur succès.
Le rédacteur de 20 Minutes sous-entend allègrement que pour mieux faire passer la pilule, Tarantino aurait fait gagner des films français, histoire de, hein, comme ça je peux faire gagner qui je veux à coté et on m’en voudra pas. Et voici le summum :
Difficile, pourtant, d’expliquer autrement le prix de la mise en scène remis à Tony Gatlif pour Exils, film sympathique mais foutraque, et non à La Vie est un miracle ou 2046. Deux grands films de grands metteurs en scène, Emir Kusturica et Wong Kar-Wai, et deux oublis revendiqués. Le grand cinéma n’était pas convié à la table du jury cette année.
Les deux chouchous de Monsieur n’ont pas gagné, donc c’est une défaite du grand cinéma. Le jury n’aime pas ces génies que sont Kusturica et Wong Kar-Wai (déjà récompensés fort justement à de nombreuses reprises dans divers festivals, par ailleurs) et leur préfère des “petits” cinéastes qui font du “petit” cinéma. Du cinéma pas assez bon pour Monsieur, manifestement. Du cinéma pour le petit peuple.

Je me permets au passage de citer Le Monde:
Dimanche, le jury, au grand complet, a voulu justifier ses choix lors d’une conférence de presse, une première dans l’histoire du Festival. Nous avons récompensé “le meilleur film de la compétition”, a déclaré son président américain, Quentin Tarantino. “Si (Moore) avait fait un mauvais film, j’aurais été contre la Palme d’or. (…) Ce qui a compté, c’est l’humour de ce film, son aspect satirique ; c’est un film qui trouve le ton juste.”

Il a toutefois déclaré qu’Old Boy, qui a obtenu le Grand Prix du jury, “aurait très bien pu obtenir la Palme d’or”. “C’était une course très serrée (…). Ce n’est pas un deuxième prix. A deux voix près, Old Boy aurait pu gagner.” Selon plusieurs sources, Tarantino s’est battu bec et ongles pour que la Palme aille à ce polar sud-coréen ultra-violent.

Emmanuelle Béart a jugé que Fahrenheit 9/11 “n’est pas un film anti-américain mais un film qui parle de l’Amérique autrement, un vrai bon film”. “Nous avons ressenti que ce film est plus qu’un documentaire, a renchéri l’actrice Kathleen Turner. Il tend à inventer une nouvelle forme, un nouveau genre.” “Ce film rend hommage au cinéma. Ce que dit Michael Moore dans ce film ne peut être vu dans les médias américains aujourd’hui”, a estimé l’actrice écossaise Tilda Swinton.

Eh bien cher monsieur Stéphane Leblanc, je ne sais pas pour qui vous vous prenez pour vous permettre ainsi de vous substituer aux 9 membres du jury, pour laisser planer un doute sur leur indépendance et cracher délibérément sur les vainqueurs. Aux yeux de vos lecteurs, vous n’êtes qu’un pitoyable tocard faisant un caprice digne d’un enfant en bas-âge.

[Edit] Il semblerait que Metro y soit également allé de son petit article pleurnichard et ridicule. Citons en vrac : A l’heure où les gens plébiscitent la télé-réalité, il semblerait qu’un montage habile et un brin démagogique d’images de journaux télévisés mérite la récompense suprême, venant d’un journal détenu à plus du tiers par TF1 il fallait oser. Notons une petite contradiction avec 20 minutes puisqu’apparemment à leur avis le vrai cinéma n’a tout de même pas échappé au jury, j’aimerais tout de même avoir leur définition de “vrai” et de “faux” cinéma pour rire, passons sur les choix du jury qualifié de bizarres, c’est vrai que quand on écrit dans Metro on est en droit de remettre en question les choix de professionnels du cinéma, pour finir par les geignements provoqués par ces jurés qui ont choisi de ne pas récompenser de grands films signés de cinéastes au sommet de leur art. Et d’encore citer Wong Kar-Wai, Salles, et Kusturica, qui n’en demandaient certainement pas autant. Félicitons donc Raphaëlle Dedourge et Renaud Baronian pour leur talent. Un jour, vous verrez, il sera reconnu et vous serez jurés à Cannes. Ou pas.

God bless America

Dans la catégorie: It's a mad world,Mind food,Pol fiction — kwyxz le 7/05/04 à 10:48

Le gouvernement Bush vient d’inventer une nouvelle forme de censure: le chantage aux impôts. Reprenons toute l’histoire depuis le début.

Michael Moore, réalisateur à succès, vient de terminer un nouveau film nommé Farenheit 9/11. Ce film décrit les liens qui unissent depuis des années la famille Bush à de nombreuses richissimes familles Saoudiennes, notamment une célèbre famille nommée Ben Laden. L’oeuvre fait d’ailleurs partie de la sélection officielle du festival de Cannes de cette année.

La société Disney possède en Floride de nombreux hôtels ainsi que des parcs à thème. Ils ont bénéficié depuis l’arrivée de Bush au pouvoir de nombreuses réductions d’impôt et taxes en tous genres. Disney est également propriétaire de Miramax, importante société de production et distribution cinématographique. Miramax se trouve être le distributeur du dernier film de Michael Moore.

Jeb Bush, le frêre de George W., est gouverneur de Floride. Allez savoir pourquoi, il voit d’un assez mauvais oeil le dernier film de Moore et a innocemment prévenu Disney que leurs avantages fiscaux pourraient bien se voir réévalués si, par hasard, Miramax distribuait le film de Michael Moore.

Au final, donc, Moore se retrouve sans distributeur puisque bien évidemment, sa liberté de ton importe bien moins à Disney que les quelques millions de dollars qu’ils économisent chaque année. Le New-York Times s’en est ému. Et l’Amérique découvre que le pays de la liberté d’expression, si les méthodes employées sont un peu plus subtiles, n’a pas grand chose à envier à la Corée du Nord.

Cinéma tchi-tcha

Dans la catégorie: Mind food — kwyxz le 20/04/04 à 1:53

Ça faisait longtemps que je n’avais pas répondu à un questionnaire. Alors tant qu’á faire, un sur le cinéma, ça ne fera pas de mal.
# Quel film avez-vous vu le plus souvent ?
Fight Club

# Quel film voudriez-vous vivre ?
Confessions Of A Dangerous Mind. Quoi, vous n’avez jamais rêvé d’être animateur/producteur de téle/espion qui couche avec Julia Roberts en étant marrié à Drew Barrymore, vous ?

# Dans quels films ou personnages vous retrouvez-vous ?
Question difficile… je pense au flic de Magnolia. Il ne comprend peut-être pas bien tout ce qui se passe autour de lui, mais il fait avec, et tente de faire au mieux.

# Quelle est pour vous la plus belle performance d’un acteur ?
Johnny Depp dans Pirates Of The Carribean. Porter à bout de bras un film tout entier comme il l’a fait, c’est formidable. Sinon, Edward Norton est exceptionnel dans tous ses films.

# Et d’une actrice ?
Franka Potente dans Lola Rennt. À en perdre haleine.

# Quel est le plus beau film que vous ayez vu ?
Probablement Lost In Translation.

# La scène qui vous emmène ailleurs à chaque vison ?
Toujours Lost In Translation, quand Charlotte marche au milieu des cerisiers.

# Le film le plus triste que vous ayez vu ?
Le plus triste… celui qui m’a fait le plus pleurer c’était Schindler’s List. Était-ce le plus triste…

# Et le plus drôle ?
Intemporel et qui me fait toujours autant rire à chaque fois que je le vois: Snatch

# Le plus choquant ?
Difficile à dire. Le calamiteux Irréversible avait vraisemblablement pour ambition de choquer, donc disons que c’est lui. C’est arrivé Près De Chez Vous est choquant lui-aussi, et d’un incontestable meilleur niveau. Amen également.

# Le plus con ?
Jackass The Movie, non loin de Beavis & Butt-Head Do America.

# Le plus nul ?
Avec une majuscule, La Cité De La Peur. Sinon, Baise-Moi.

# Le plus fou ?
Sans hésitation From Dusk Till Dawn.

# Le film avec le plus de suspense ?
Je suppose que beaucoup de gens répondent The 6th Sense ici, mais vu que j’ai deviné la fin au bout d’une vingtaine de minutes… J’ai beaucoup aimé la tension qui règne dans Phone Booth qui, sans être un grand film, est très agréable à regarder.

# La meilleure comédie musicale ?
Joker. Je hais les comédies musicales.

# Le meilleur western ?
Back To The Future III. Si.

# Le meilleur film d’horreur ?
Braindead, le seul, l’unique.

# La scène la plus hallucinante ?
La présentation des règles du jeu Battle Royale par Kitano à ses élèves.

# La scène la plus romantique ?
La Belle Et Le Clochard qui mangent leurs spaghettis. Non, on a jamais fait mieux depuis, je suis catégorique.

# La meilleure course poursuite ?
Celle de Terminator 3, Rise Of The Machines m’a encore plus épaté que celle de Matrix Reloaded.

# De quel film faites-vous souvent la promo ?
Plein. Fight Club, Magnolia, Requiem For A Dream, Snatch

# Votre réplique préférée ?
La totalité du script de Snatch. Kickass, comme on dit.

# Quelle est votre bande originale préférée ?
Celle de FLCL. Oui, c’est pas un flim. Celle de Snatch sinon.

# Votre plus grand déception ?
Kill Bill volume 1 parce que les critiques étaient enthousiastes.

# La meilleure surprise ?
Kill Bill volume 2 parce que j’avais été vraiment déçu par le 1. Sinon, Starsky & Hutch m’a très agréablement surpris.

# Votre plus lointain souvenir de film ?
Bambi, au cinéma avec mes parents. J’étais mort de peur.

# Quel film rêvez-vous de voir ?
Spiderman 2, et le plus rapidement sera le mieux.

# Le plus beau titre ?
Sky Captain And The World Of Tomorrow. Oui, ce titre est tellement ridicule qu’il en devient beau. Et la bande-annonce ne donne pas, mais alors pas du tout envie. Un désastre annoncé, ou bien un film totalement second degré ? Attendons que celà sorte. Sinon, j’avoue que le titre Requiem For A Dream sonne a mes oreilles comme un cristal qui tinte. Non je ne suis pas sous acide.

# Quel est pour vous le film parfait ?
Toy Story II et les gens qui pensent le contraire sont dans l’erreur, tout bêtement.

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