Le conflit Israëlo-palestinien est d’une complexité sans commune mesure. S’y attaquer, c’est prendre le risque d’une analyse simpliste et sujette à moultes contradictions. Mais cela ne fait manifestement pas peur à certain(e)s. Ségolène Royal s’est ainsi rendue au Liban, puis en Israël. Une polémique est née en France (et uniquement en France) en raison de supposées déclarations d’un membre du Hezbollah présent à l’une des réunions auxquelles la candidate du PS a assisté. Son apparente absence de réaction face à ces déclarations a provoqué un concert de critiques émanant des rangs de la droite:
Dès samedi, François Fillon, conseiller politique de Nicolas Sarkozy, qualifie de “choquantes les fautes” de Mme Royal : “Accepter de parler avec un membre du Hezbollah, organisation qui prône la destruction d’Israël, qui a provoqué et mené la guerre contre Israël en entrant en territoire israélien et en prenant des otages, était déjà une faute, écrit-il dans un communiqué. Laisser insulter sans réagir les alliés et amis de la France, qu’il s’agisse des Etats-Unis ou d’Israël, en est une autre, lourde.”

Quelle bonne idée, aller au Liban et refuser de parler au Hezbollah qui est à deux doigts de renverser le gouvernement c’est tellement plus intelligent. Et puis, accepter de parler avec un membre du gouvernement Israëlien, gouvernement dont certains membres prônent la destruction de la Palestine, gouvernement qui a provoqué et mené la guerre contre le Liban en entrant en territoire libanais et en massacrant des civils, ça, ça va, c’est pas du tout du tout une faute, vu que eux c’est les gentils.

Bref, une conclusion s’impose:

TA GUEULE FILLON, TA GUEULE.

Merci de votre attention.

En France, on ne parle plus que des émeutes en banlieue qui risquent de faire leur come-back, pour fêter l’anniversaire des précédentes. Et pourtant, il se passe des choses bien plus graves dans le Monde. La Corée du Nord continue de faire son intéressante. L’Irak est toujours à feu et à sang. Les talibans reprennent du poil de la bête en Afghanistan. Et surtout, surtout, chez les anglais l’homme qui fait caca dans les trains court toujours.

Finalement la question la plus logique n’est pas de se demander si le maboul de Corée du Nord va lancer un missile chargé de plutonium sur un de ses voisins et provoquer une guerre thermonucléaire. C’est de se demander quand il va le faire.

Voici une console de jeux vidéo à la vie plus qu’éphémère, et dont même la plupart des amateurs du genre n’a jamais entendu parler: la Gizmondo. La dernière évocation de ce nom dans les journaux (américains !) remonte probablement à l’accident de voiture d’un des ex-responsables de la société développant, produisant, et commercialisant ladite console. Qu’est-ce qui rend cette console si intéressante ? Pourquoi son échec aurait-il un retentissement supérieur à ceux de la GX-4000, du Virtual Boy, de la Pippin, de la FX-32, et autres 3DO du passé ? Tout simplement parce qu’il s’agit ni plus ni moins du plus gros portnawak que j’aie jamais lu de mémoire de gamer. Incroyable. Extraordinaire. Hallucinant. Presque irréel. D’un autre âge. Et pourtant, tout ceci s’est réellement produit en 2005. C’est un peu long, c’est en anglais, mais croyez-moi, et ce même si les jeux vidéo ne vous font ni chaud ni froid: ça en vaut le coup.

Il y a cinq ans jour pour jour des centaines de tonnes de verre et d’acier percutaient de plein fouet d’autres centaines de tonnes de verre, de béton et d’acier et le Monde en fut à jamais changé.
Je me revois encore devant mon poste de télévision regarder avec fascination les tours du World Trade Center brûler, me disant que j’étais en train de faire un mauvais rêve, me disant que ce n’était qu’un film et non la réalité, me disant que l’Amérique, et par extension l’Occident entraient alors en guerre contre un ennemi indéterminé.
Je me souviens les commentaires des journalistes aussi désappointés que les téléspectateurs, cherchant quelques mots pour essayer de décrire les images à l’écran, les longs plans fixes sur Manhattan recouvert d’une épaisse et sombre fumée, les moments de silence, les hésitations, le spectacle quasi hypnotique des tours encore debout mais inexorablement vouées à disparaître. L’effondrement successif des tours jumelles mit un terme à ces tergiversations et les interrogations et autres rumeurs allèrent bon train. L’Amérique invincible, l’Amérique toute-puissante venait d’être frappée en son sein par un ennemi encore non identifié.
Cinq ans plus tard, la menace terroriste, loin d’avoir été annihilée, est plus présente que jamais, et les politiques menées en Afghanistan et en Irak n’ont fait qu’envenimer une situation déjà fragile. Quel avenir pour les générations futures ? Quelle issue à ce gigantesque bourbier ?
Ce soir, Pearl Jam, l’un des groupes les plus virulents envers l’administration Bush lors de l’intervention en Irak, célébrera probablement à sa manière cet événement qui marque un tournant majeur de l’histoire des États-Unis d’Amérique. Jouer à Paris un 11 septembre est un symbole loin d’être innocent.

L’objectif hier soir était donc de prendre le métro afin de rejoindre Waterloo Station et d’y sauter dans l’Eurostar. J’étais à Tottenham Court Road.

Après avoir décidé de mon itinéraire, je m’acquittai du prix du billet: £3. Tous les gens qui se plaignent des tarifs de la RATP feraient mieux de ne pas trop la ramener. L’objectif était simple: Northern Line, directe, aucun changement, l’affaire d’une poignée de minutes.

Une fois arrivé sur le quai, une voix m’informa qu’en raison d’un incendie la liaison était interrompue sur la Northern Line en direction du sud, bref celle qui m’intéressait. Je décidai donc de prendre la Central Line, histoire de rejoindre la Bakerloo à Oxford Circus.

Sur le quai d’Oxford Circus, la voix suave du speaker m’apprit que l’incendie s’était étendu à la Bakerloo. Je décidai donc de prendre la Victoria jusqu’à Green Park, et ainsi rejoindre la Jubilee.

Tout ça pour dire pour les rares qui ne seraient pas encore au courant, qu’au Royaume-Uni ils ne sont peut-être pas souvent en grève, mais c’est tout autant le merdier voire plus.

Le “Time” dévoile un nouveau cas d’humiliation tandis qu’est évoquée la fermeture de Guantanamo

Extrait: Le Saoudien, “détenu 063”, se voit alors infliger des interrogatoires plus longs. Quand il s’assoupit, les soldats lui font couler de l’eau sur la tête ou lui font écouter un disque de la pop star Christina Aguilera, selon Time.

Ils l’ont forcé à écouter un disque de Christina Aguilera. Ces monstres n’ont aucune compassion, aucune pitié, aucune humanité.

«Ah ça, s’agace une responsable de la Banque en Afrique, quand il faut faire des phrases pour sauver l’Afrique, les Blair et les Chirac sont forts. Mais quand il s’agit de bloquer un réac qui n’a jamais écrit une ligne sur le développement et ne sait pas ce qu’est la pauvreté, c’est silence radio !»

Je ne vois rien à ajouter. Lisez l’article, c’est édifiant (et c’était prévisible).