Sorry Tony, but you’re an asshole

Dans la catégorie: Humeur,It's a mad world — kwyxz le 24/09/04 à 9:01

Et si un jour Tony, c’était ta femme qui était prise en otage. Est-ce que tu répéterais avec toujours autant de détermination que tu ne négocies pas avec les terroristes ? Si tu étais toi-même otage, comment considèrerais-tu une personne qui ne prend même pas la peine de tenter de prolonger ta vie d’une semaine alors qu’elle en a le pouvoir ? Si demain l’éxécution a lieu et que lundi des GIs découvrent la cache des preneurs d’otage, comment justifieras-tu ton inaction ? Négocier avec les terroristes, celà ne signifie pas accèder à leurs revendications. C’est avant tout gagner du temps.

Tony, tu es petit. Tu es misérable.

Toc toc toc

Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 19/09/04 à 13:15

4h30 ce matin. On frappe à ma porte. Je me lève difficilement et vais ouvrir. Un mec que je n’ai jamais vu. « Salut, t’aurais des feuilles ? » Tellement stupéfait que je n’ai pas le réflexe de lui répondre d’aller se faire foutre et qu’on a pas idée de réveiller les gens à cette heure pour une connerie pareille. « Non. » Je claque la porte et retourne me coucher. Quinze minutes plus tard, on refrappe. Qu’il aille se faire mettre, je n’ouvrirai pas. Il tente d’ouvrir la porte. Coup de bol, je m’étais relevé cinq minutes plus tôt pour aller fermer le verrou.

Décidément, on diraît qu’ils font tout pour que j’aie envie de me tirer le plus vite possible.

J-8.

Sale pute, ta chatte, ta chatte

Dans la catégorie: Geekeries,Humeur — kwyxz le 10/09/04 à 14:57

Le site n’aura pas fait long feu. Quelques semaines après son ouverture, PuteLand n’est plus. Pour les ceusses qui ne connaissaient pas ce site, il s’agissait d’un jeu online de gestion. De gestions de prostituées, plus simplement appellées putes, d’où son nom. Le joueur, après son inscription, est doté de 10 000 uros qui servent de monnaie virtuelle. Il est invité à participer à la Bourse à la pute, sorte de vente aux enchères permettant d’acquérir une première gagneuse, et de faire fructifier son capital grace à ses efforts. Chaque pute a des caractéristiques précises, comme l’âge, la santé, l’addiction à la drogue, etc. Le joueur a la possibilité de la frapper si elle fait mal son boulot ou si elle tente de garder l’argent, de lui permettre de faire une opération de chirurgie esthétique, entre autres. Immoral ? Dans le principe, oui. Dans les faits, il s’agissait d’un jeu quasiment intégralement en mode texte. Aucune image subversive, si ce n’est le portrait polygonisé des différentes putes.

Bien évidemment, les réactions n’ont pas tardé, principalement de la part des féministes tendance radicale. Le Matin, journal suisse (comme le site incriminé) s’est ému de l’humour noir du site. « Dans le genre odieux, difficile de faire mieux. Mais il paraît que c’est de l’humour » dit le journaliste. Ça sent l’objectivité à plein nez, avec une entrée en matière pareille. Dans le même article, le journaliste – terme qui finalement commence à sonner comme une insulte – balance non seulement l’identité du webmaster de PuteLand, déjà facilement trouvable via whois, mais aussi et surtout le nom de son employeur. Dans quel but ? On se le demande encore.

Ce qui devait arriver arriva, et notre webmaster perdit son emploi. Le journaliste jubile. Il tient sa victoire. Il lui a bien fait voir, à ce jeune con, qu’on ne rigole pas avec certains sujets ! Sans aucun remords, d’ailleurs, puisque «Le Matin», pour sa part, n’avait aucune raison de cacher le nom de l’auteur. Encore une victoire d’un champion de la moralité contre un de ces dangereux déviants du net !

Maintenant, un petit jeu. Allez sur le site du Matin. Cliquez sur Petites Annonces. Vous verrez un lien pour les Consulter. Dans la colonne de gauche cliquez sur Charme. Au dessus des niouzes vous trouverez une catégorie Détente. Cliquez dessus. Vous n’avez plus qu’à faîre votre marché dans la liste pour trouver, au milieu des propositions directes, agences d’escorting, salons de body-massage.

D’un côté donc, un journal – pardon, un torchon – fout en l’air la vie d’un pauvre type à cause d’une grosse blague de potache. Parce que pour retrouver un emploi maintenant qu’il est tristement célèbre, il va s’amuser. De l’autre, le même torchon contribue à la prospérité de la mafia locale et au bon fonctionnement du proxénétisme en lui faisant de la publicité. Quel beau monde que celui dans lequel nous vivons.

Plagiat

Dans la catégorie: Humeur,J'aime lire,Mind food — kwyxz le 9/09/04 à 13:33

SFR et Publicis condamnés à verser 2,75 millions d’euros à Luc Besson et Gaumont

Une fois n’est pas coutume, je vais prendre la défense de publicitaires. Oui, ouvrez bien vos yeux, parce que celà ne va probablement pas se reproduire de sitôt. Petit rappel des faits. Il y a quelques mois sont apparues dans le métro, à la télévision, dans les journaux, des publicités pour SFR présentant l’actrice Milla Jovovich vêtue d’un top blanc, d’un pantalon blanc, portant des brassières rouges. Elle a des couettes longues, des cheveux soignés d’un rouge éclatant, et un collier d’aspect métallique.

Dès l’apparition de cette publicité, Luc Besson, célèbre réalisateur/producteur de cinéma pousse les hauts cris. Cette publicité, dit-il, pille l’imagerie du “5ème Élément”, film à grand spectacle réalisé par Besson dont, au passage, l’intérêt est à peu près aussi élevé que l’intelligence de son scénario: abyssal. Mais soit. Gosh, mon Dieu mais c’est bien sûr, dans le “5ème Élément”, l’actrice Milla Jovovich est vêtue au début du film de bandelettes blanches avec des cheveux orange crasseux.

Par la suite dans le film, elle change toutefois de vêtements, et porte cette fois un top blanc avec des bretelles élastiques de couleur orange, un hideux pantalon moulant couleur chair, et a toujours des cheveux orange bien crasseux.

Bon. Mis à part le fait qu’il s’agisse de Milla Jovovich dans les deux cas, j’avoue que la ressemblance ne me saute pas aux yeux. Je suis d’ailleurs prêt à parier que si Publicis avait choisi une autre actrice, Besson n’aurait rien trouvé à redire. Vous voyez une contrefaçon, vous ? Moi j’avoue que c’est assez subtil. Mais manifestement pas pour tout le monde.

PARIS (AP) – La cour d’appel de Paris a condamné jeudi pour “contrefaçon” SFR et Publics à verser 2.750.000 euros à la société Gaumont et au réalisateur Luc Besson, pour s’être inspirés du film “Le Cinquième Elément” afin de lancer la campagne publicitaire de l’opérateur téléphonique.
(…)
Les magistrats ont considéré que la tenue vestimentaire du personnage choisi pour illustrer la campagne SFR -en l’occurrence Milla Jovovich, l’actrice du spot publicitaire- crée une “identification immédiate entre le personnage de la publicité et celui de Leelo”, l’héroïne du long métrage de Luc Besson, également interprété par Milla Jovovich.
Le public visé par cette publicité (25-34 ans) a, “en raison des ressemblances relevées, pu immédiatement identifier le personnage comme une déclinaison de celui de Leelo, et légitimement en attribuer la paternité à Luc Besson”, poursuit la cour dans ses attendus.

Décision de justice a donc été rendue, Besson a gagné. Tout va bien donc ? Eh bien, pas vraiment.

En 1981 sort au cinéma un film d’animation nommé Metal Hurlant, basé sur l’univers du magazine créé par Jean-Pierre Dionnet, Philippe Druillet, Bernard Farkas et Jean Giraud (Moëbius, pour les deux ou trois qui ont du mal à suivre). Le film est une succession de courts reliés entre eux par un fil rouge, nommé le “Locnar”. Celui-ci est l’incarnation du mal (tiens) et il est découvert sous la forme d’une relique dans le premier court-métrage qui se déroule à New-York. Une jeune fille vole cette relique et prend la fuite. Alors que des tueurs la poursuivent, elle se réfugie dans le taxi de Harry Canyon qui finalement, séduira la belle.

Vous voyez où je veux en venir ? Attendez, ce n’est pas fini. Vous avez déjà entendu parler d’une bande dessinée nommée Valerian ?

Et si l’on ajoute que curieusement, quand c’est Besson qui pille, il ne s’agit que d’emprunts faits sur des fragments infimes de l’oeuvre.

Contrairement aux apparences, je n’ai pas l’intention d’affirmer que Besson est un sale copieur qui pompe allègrement à droite et à gauche mais qui pousse des cris de vierge effarouchée lorsqu’il voit une ressemblance avec son oeuvre. Bon, allez, si, un peu. Mais mon propos est plus de faire remarquer que des ressemblances, des similitudes, des preuves d’inspiration, on peut en trouver partout. Que son empressement à faire un procès à Publicis me semblait peu justifié. Et que manifestement, certains juges devraient lire plus de BD et aller voir moins de mauvais films au cinéma.

Tabac

Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 1/09/04 à 16:40

Après avoir lu un nouveau débat fumeurs/non-fumeurs sur Parano force est de constater que les arguments de chaque côté sont un peu toujours les mêmes. Je ne parle même pas des horreurs que j’ai pu y lire, genre vivement que vous creviez tous d’un cancer des poumons, mais trop merci, bonjour les conneries.

Je déteste l’odeur de la fumée de cigarette. Je la déteste. Je trouve ça absolument immonde. Il est fréquent que je tousse quand je m’en prends dans les narines. Mais quand je suis chez un fumeur, bien évidemment je ne vais pas l’interdire de fumer. Quand je me trouve dans une zone réservée aux fumeurs (j’ai bien dit réservée, un wagon fumeurs dans un train par exemple, pas un bar dans lequel la cigarette est autorisée, ce qui n’est pas la même chose), j’essaie de me placer près d’une ventilation quelconque. Je me fous qu’une personne fume, elle fait ce qu’elle veut avec sa santé, tant qu’elle ne m’enfume pas. Enfin, quand je n’ai pas à embrasser ladite personne aussi, parce qu’il n’est jamais vraiment agréable d’avoir l’impression de lècher un cendrier – oh-oh, j’en connais qui vont se sentir visées :]

Non, ce qui finalement me fait réagir, c’est de constater que parmi l’ensemble des «fumeurs» qui débattent sur Internet, ou ailleurs, la totalité dit respecter les lieux publics, ne pas fumer dans les zones non-fumeur, et surtout demander à la personne en face d’elle si la fumée ne les dérange pas. Des gentils fumeurs, civils, polis, presque des victimes des non-fumeurs nazis, à les entendre.

On va dire que je n’ai pas de chance alors, que je ne connais pas les bons fumeurs, parce qu’il est rarissime que quelqu’un me demande si la fumée de cigarette me dérange quand je suis dans un restaurant, un bar, ou quoi que ce soit du même genre. Et quand je dis rarissime je pèse mes mots, on ne me le demande quasiment jamais. Comme si le fait de se trouver dans une zone “autorisée aux fumeurs” les dispensait de demander si la fumée risquait d’incommoder les autres. D’ailleurs, quand je signale que la fumée de cigarette me gène, il est tout aussi rarissime que le fumeur en face écrase sa clope. Tout au plus va-t’il en recracher la fumée de l’autre côté, comme si ladite fumée allait rester là et ne pas se diffuser. Et je me fais enfumer sur le quai du métro au moins une fois par jour.

Mais zut, vous, les gentils fumeurs, polis, qui faîtes tellement attention aux non-fumeurs quand vous êtes dans un lieu public, vous sortez de chez vous, parfois ? Pourquoi je n’en rencontre jamais, des comme vous ?

Voilure

Dans la catégorie: Humeur,It's a mad world — kwyxz le 1/09/04 à 10:24

A l’heure où j’écris ce post, le sort des deux journalistes français Georges Malbrunot et Christian Chesnot est encore plus qu’incertain. Comme la Canard Enchaîné de cette semaine le fait remarquer, la relative sécurité que pouvait assurrer la nationalité française (de nombreux journalistes américains ou anglais se faisaient «passer pour français lorsqu’ils se déplaçaient dans des zones à risque») n’est désormais plus qu’illusion. Il fallait de toute façon être bien naïf pour penser que l’extrêmiste moyen allait longtemps faire la différence.

L’autre jour au zapping, j’ai vu qu’une des jeunes femmes qui avait manifesté contre la loi anti-voile se disait prête à aller servir d’otage à la place des journalistes. La malheureuse n’a je crois rien compris au film.

A l’origine, cette loi est inutile: il en existe déjà une, mise en place par Jules Ferry de 1881 et 1882 instituant l’école publique gratuite, laïque et obligatoire. Le principe de laïcité, inscrit dans le Préambule de la Constitution de 1946 et dans l’article 1er de la Constitution de 1958, est au coeur de l’identité républicaine de la France. En bref, en arborant un voile islamique à l’école, on se mettait déjà hors-la-loi. Beaucoup de musulmans ressentent cette interdiction comme une atteinte à leur liberté de culte. Comme un refus de l’Islam (alors que la loi touche la totalité des religions). Cette laïcité de l’école publique a pourtant le but totalement inverse: préserver la liberté de culte de chacun.

Cette jeune femme a donc exprimé le souhait de se substituer à un des journalistes. Qu’est-ce-qui a bien pu la motiver ? L’impression d’avoir fourni aux terroristes des raisons d’en venir à ces extrêmités ? Vient-elle de se rendre compte que, dans le contexte actuel, des manifestations remettant en cause des lois ayant 120 ans sur la liberté de religion risquaient de provoquer ce genre de débordements ? Éprouve-t’elle du remors ? Éprouve-t’elle de la compassion pour ces gens qui risquent de se faire tuer ? Se demande-t’elle si la pratique d’une religion quelle qu’elle soit mérite que l’on sacrifie des vies humaines ? Se rend-elle compte que finalement, les terroristes se moquent bien de son combat pour porter le voile et qu’ils utilisent, et qu’ils utiliseront toujours, le premier prétexte venu pour justifier leur haine de l’occident ? Comme peuvent d’ailleurs le faire les sympathisants du FN pour justifier leurs propos racistes, par exemple…

La question du voile qui soulève tant de débats de nos jours n’est qu’une résurgence de la tension qui existe actuellement à l’échelle internationale. Du point de vue légal, le problème est règlé depuis longtemps. D’un point de vue moral, on est en droit d’en discuter. D’un point de vue éthique, j’avoue que quand des gens, sous prétexte de défendre ma cause, prennent des innocents en otage, je me poserais des questions.

[Edit] Une illustration vue dans le Canard Enchaîné de cette semaine: En titre «PAS D’INTERDICTION DU FOULARD À L’ÉCOLE»: C’EST UN PROGRÈS ! Avec un Taliban qui dit: Il y a peu, on aurait dit «Pas de filles à l’école !» C’est tellement simple, et vrai.

Fuck them

Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 1/09/04 à 3:40

Non, vous ne rêvez pas, vous avez bien vu l’heure. Je me réveille en sursaut et un point sur ma cuisse gauche me picote. Puis un second. Puis un sur ma cuisse droite. Puis un sur mon pied droit. Un sur mon mollet gauche. Un sur mon bras droit. Un sur mon index gauche.
Au bout de quelques minutes, c’est près d’une vingtaine de points répartis un peu partout sur mon corps qui me démangent atrocement, parce que comme un con, au fur et à mesure que je les recensais, je les grattais. Il a bien fallu me rendre à l’évidence: j’ai servi de pique-nique à une colonie de vacances de moustiques.
Le premier de ces enculés ne m’a pas vu venir. Un coup rapide, précis, mon index l’a pulvérisé contre le mur. Il n’a pas eu le temps de bouger et a laissé une trace rouge qui ne me procure qu’un goût amer de victoire. Les suivants se sont vaguement débattus, mais je leur ai tout de même sauvagement écrasé la gueule.
Et me voilà, couvert de cicatrices témoignant de cette affreuse bataille, à devoir essayer de retrouver le sommeil. Mon corps semble brûler. Certaines piqüres sont grosses comme des pièces de 2 centimes. Des putain de moustiques dopé à l’EPO, pour sûr.
Damn.

Détente

Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 19/08/04 à 15:34

Parce qu’il faut bien rire parfois: les Forums de discussion du Top Chrétien s’inquiète du rôle de la sexualité chez le Chrétien.

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