Message personnel

Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 1/05/05 à 23:23

Toi là, anice-152-1-6-217.w82-122.abo.wanadoo.fr, l’internaute qui a atterri sur ce blog après avoir fait la recherche fillette+de+15+ans+videos sur Voilà.fr, oui, toi, je te prie d’aller voir ailleurs, les gens de ton espèce n’ont rien à faire ici, et je fais des efforts démesurés pour rester poli, ordure.

Je love this mec

Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 28/04/05 à 17:12

Il était de bon ton à une époque pour les émissions comme Les Enfants de la Télé d’Arthur de se foutre régulièrement de la gueule de Jean-Claude Van Damme. Sans trop se focaliser sur le mépris que m’inspire Arthur, n’ayons pas peur des mots, moi j’aime Jean-Claude, bon j’avoue ne pas être foncièrement un inconditionnel de ses films (j’ai dû en voir -péniblement- 2 ou 3) mais j’aime sa spontanéité, sa fraîcheur, et puis on sent dans ses propos que c’est foncièrement un type gentil. Il a envie de faire passer un message qu’il pense fort, mais il n’y parvient pas souvent, et c’est bien en ça qu’il est touchant. Je pense qu’il aimerait casser son image de montagne de muscles peu cultivée que ses films établissent, mais malheureusement il ne parvient pas à l’exprimer. D’ailleurs, je suis persuadé qu’il a énormément d’humour et qu’il est loin d’être naïf sur le traitement que ses déclarations subiront par la suite.
Après être tombé sur quelques citations que je n’avais jamais entendues auparavant, j’ai pu constater que finalement, si la forme est souvent étrange et fait sourire, le fond n’est pas nécessairement stupide. Certaines de ces citations pourraient d’ailleurs, à mes yeux, figurer dans un recueil des brèves de comptoir de Gourio pour leur finesse.

  1. T’as pas besoin d’un flash quand tu photographies un lapin qui a déjà les yeux rouges.
  2. Si tu travailles avec un marteau-piqueur pendant un tremblement de terre, désynchronise-toi, sinon tu travailles pour rien.
  3. Selon les statistiques, il y a une personne sur cinq qui est déséquilibrée. S’il y a 4 personnes autour de toi et qu’elles te semblent normales, c’est pas bon. (pas de JCVD en fin de compte)
  4. Si tu téléphone à une voyante et qu’elle ne décroche pas avant que ça sonne, raccroche. (pas de JCVD non plus)
  5. Dans les magasins de lingerie, on ne voit pas de calendriers avec des photos de garage.
  6. Ma femme n’est pas ma meilleure partenaire sexuelle, mais elle fait très bien le ménage.
  7. Me montrer nu de dos ne me pose pas de probleme mais, de face, c’est une autre histoire, je ne voudrais pas perdre tout mes fans.
  8. Un biscuit ca n’a pas de spirit, c’est juste un biscuit. Mais, avant c’était du lait, des oeufs. Et, dans les oeufs, il y a la vie potentielle.

Oui mais non

Dans la catégorie: Humeur,Pol fiction — kwyxz le 21/04/05 à 10:09

Vu en une du Parisien ce matin dans le métro:
« Oui, le OUI peut encore gagner ! »

On va me dire que je vois du mauvais esprit partout, mais si ce titre n’est pas complètement partisan, résolument orienté et absolument pas objectif, en fait c’est moi le Pape.

Patience

Dans la catégorie: Humeur,Watching TV — kwyxz le 6/04/05 à 10:14

“Depuis six ans nous louons une terrasse qui surplombe la place Saint-Pierre de Rome uniquement dans la perspective d’événements qui se passeraient au Vatican. Nous y avons installé une caméra”, confie M Namias.

Robert Namias est le directeur de l’information de TF1. Au point où ils en sont dans le sensationnel, au lieu de louer depuis six ans, ils auraient dû installer un sniper sur ce balcon: le retour sur investissement aurait été encore plus rapide.

51 pour sanction

Dans la catégorie: Humeur,Pol fiction — kwyxz le 18/03/05 à 9:07

Un nouveau sondage vient de créditer le “Non” de 51% des voix. Comme d’hab, les sondages racontent ce qu’ils veulent, mais au PS comme à l’UMP c’est la panique, et on essaye de rappeller aux électeurs que le référendum sur la Constitution Européenne n’a pas pour vocation de sanctionner le gouvernement. Ce qui me fait donc réagir sur deux points.
1) ledit gouvernement s’est déjà fait sanctionner à trois reprises. Trois claques dans la gueule, aux cantonales, régionales, et aux européennes. Il n’a rien changé à sa politique. Il ne faut pas s’étonner si certains sont un brin énervés et oublient un peu les objectifs du scrutin.
2) il semblerait malheureusement que pour eux, le vote “Non” soit uniquement l’expression d’une sanction vis-à-vis du gouvernement. Ça a l’air de complètement les dépasser qu’on puisse tout simplement ne pas vouloir du texte. Ils nous prennent vraiment pour des abrutis, c’est désespèrant.

Lecteur et électeur

Dans la catégorie: Humeur,Pol fiction — kwyxz le 17/03/05 à 9:12

Entendu ce matin à la radio: 56% des sondés à une enquète de je ne sais plus quel organisme voteraient “Oui” au texte de la Constitution Européenne. 44% voteraient “Non”. Et le lendemain du vote on peut raisonnablement tabler qu’environ 0,01% des électeurs auront lu les 855 pages du texte. D’ailleurs je n’ai pas de honte à l’avouer, moi-même ça me gonfle de tout lire. Et je préfère refuser un texte volontairement long que d’accepter les machins passés en douce – par exemple dans les annexes qui, ô surprise, font 382 pages – et qui seront quasi-impossibles à faire réviser. A titre informatif, même la Constitution des États-Unis d’Amérique ne comporte pas cet énorme traité d’économie libérale qu’est la partie III du TCE.

La télé qui rend les gens géniaux

Dans la catégorie: Geekeries,Humeur,Watching TV — kwyxz le 10/03/05 à 22:15

Il a 15 ans. C’est encore un enfant. Et les vidéos de lui qui circulent sur la toile provoquent hilarité, consternation, voire énervement chez beaucoup d’internautes.

Cet enfant, c’est Gilbert.

Le premier reportage nous l’avait présenté comme un souffre-douleur. Mal-aimé, chahuté voire carrément tabassé, ses années au collège semblaient vraiment difficiles pour lui. Il était différent. Il venait en costard au collège. Il se faisait brutaliser. On se prenait de pitié pour lui, même si l’on ne pouvait pas s’empêcher de se dire que mettre un costard dans un collège de banlieue n’était pas très fin. Et puis, au fur et à mesure que le reportage avance, on nous le présente comme un surdoué de l’informatique. Un enfant-prodige. Un petit génie. Sauf que.
Sauf que Gilbert n’est rien de tout ça. Pas en informatique, tout du moins. Et ça se voit vite, nul besoin d’avoir fait dix ans d’informatique pour le conclure. Il ne suffit pas de fanfaronner avec ses Certifications Microsoft et son Certificat d’Excellence signé par Bill Gates, tout fier de l’avoir obtenu «en quatre minutes» alors qu’un «ingénieur qui a au moins 5 ans d’expérience en entreprise (…) prend 4 ou 5 heures pour le faire». Un rapide coup d’oeil à ses performances en matière de programmation (ça se trouve en quelques minutes sur Google, il suffit de bien chercher) permet de finir d’être convaincu de son absence de génie. Et les diplômes, alors ? Rien de bien sorcier, on apprend les réponses par coeur, et on les a. N’importe quel tocard qui y met le prix les aura. Le reportage est un ramassis de fadaises sur ses supposées compétences, la «journaliste» avale sans rechigner toutes les âneries qu’on lui propose et les retranscrit brut de décoffrage. On se dit qu’il est jeune, ça va lui passer.

Le second et le troisième reportage permettent de mieux cerner l’origine de tout ceci: sa mère. Atrocement possessive, incroyablement saoulante, c’est elle qui lui a dès le début bourré le mou avec sa soi-disant précocité. C’est elle qui est, depuis le début, persuadée que son fils est un génie, et qui a réussi à lui aussi l’y faire croire. Ah, elle en est fière, de son fils. C’est elle qui achète un mobil-home pour que son fils pense à autre chose qu’à son travail. Car oui, Gilbert est devenu PDG d’une entreprise de création de sites web. On peut le voir, toujours fanfaronnant, dans son bureau, en rendez-vous d’affaires (jugeant de la qualité d’un vin qu’on vient de lui servir en carafe, il ne faut pas manger en regardant ça sinon on s’étouffe de rire), etc. Convaincu qu’il est génial et super fort. Et toujours aussi arrogant. Prétentieux. Désagréable. Agressif avec le journaliste qui lui dit “avoir du mal à ne pas le tutoyer” lors du débat du troisième reportage.

Soyons clairs: Gilbert est relativement mature, certes. Il a clairement des motivations et un raisonnement qui tranchent avec son âge. Mais il n’est pas, et n’a jamais été le génie que sa mère a voulu faire connaître à la face du monde via la télévision. Cette mère lui a volé sa vie. La réplique de la fin de la troisième vidéo est cinglante. Et véridique: Gilbert, get a life.

Au delà du personnage, ce qui m’inquiète c’est cet éternel sensationalisme des média. Était-il si difficile lors de la réalisation des deux premiers reportages de se renseigner un minimum afin de vérifier si Gilbert était réellement le génie que sa mère prétendait ? Je ne connais, parmi les gens que je cotoie qui travaillent dans l’informatique, personne qui ait cru une seconde au génie de Gilbert dans ce domaine. Mais l’objectif affiché de la journaliste était de faire du choc. Du grand. Au risque de balancer un reportage tellement peu crédible qu’il fait actuellement le tour d’Internet, et rend Gilbert complètement ridicule aux yeux de ceux qu’il voudrait comme pairs. Le second reportage était diffusé dans une émission qui présentait des enfants atteints de maladies diverses. J’ai trouvé indécent d’oser consacrer un quart d’heure à Gilbert après avoir montré des enfants qui, pour certains, sont peut-être décédés depuis la diffusion de cette émission. Pourquoi personne n’a-t’il jamais eu l’idée de vérifier si Gilbert n’était pas un nul ? Pourquoi à la télévision est-il devenu saugrenu de se demander si ce que l’on est en train de montrer n’est pas une connerie ? Pourquoi la réflexion doit-elle aussi souvent se faire par le téléspectateur, et jamais en amont ? J’ose espèrer que les incapables qui produisent ces reportages ne se disent pas journalistes.

Deux petits trucs sans importance…

Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 8/03/05 à 20:07

… mais deux petits trucs qui m’ont fait sourire en rentrant du boulot.

Une dame tenant par la main sa petite fille arrive à ma hauteur. La fillette, pour une raison inconnue, pleure à torrents. La mère s’arrète, prend la fillette par les épaules, et lui lance « Ça suffit maintenant hein ! Tu arrètes de pleurer ! » et SCHPLAF ! lui colle une grosse mandale. Résultat imparable: la gamine pleurait deux fois plus. M’est avis que la pédagogie est une science encore trop complexe pour être appréhendée.

Dans le métro, des jeunes lycéens parlaient des manifs et mouvements récents. Toutes légitimes que soient leurs revendications, on ne m’empêchera pas de sourire en pensant que ces jeunes rebelles avaient soigneusement rangé leurs idées militantes pendant les périodes de vacances, afin de mieux pouvoir les exprimer dès la reprise des cours. Évidemment, quand y’a rien à sècher, manifester quand on se les gèle dehors alors qu’on pourrait être bien au chaud chez soi, c’est moins drôle.

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