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Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 27/06/07 à 10:26

Jusqu’ici, tout va bien.

Paris Hilton du pauvre

Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 15/06/07 à 9:02

Libération, 15 juin 2007: Repérée à Cannes au bras de Mohamed Denfer, lui-même suspecté de fournir en came des gens du show-business, Ophélie Winter a juste été interrogée sur ces «relations dangereuses», puis a été relâchée mercredi après-midi. «Elle ne fera l’objet d’aucune poursuite», a indiqué son avocate Carine Piccio. Les policiers n’ont rien à reprocher à la chanteuse, âgée de 33 ans, si ce n’est qu’elle «carbure à la coke» et leur paraît «à la dérive».

Suis-je le seul à trouver comme une légère contradiction entre «Elle ne fera l’objet d’aucune poursuite», «rien à reprocher» et «(elle) carbure à la coke» ?

Pauvre petite fille riche

Dans la catégorie: Humeur,It's a mad world — kwyxz le 9/06/07 à 1:56

Paris Hilton se fait retirer son permis suite à un délit de conduite en état d’ébriété le 7 septembre 2006. Elle se fait arrèter le 15 janvier 2007, quelques semaines plus tard, en train de conduire sans permis, et signe un papier dans lequel elle jure de ne plus recommencer. Las, le 27 février 2007 elle se fait intercepter une troisième fois. Devant ce foutage de gueule manifeste, le juge décide de ne rien lacher: 45 jours de prison ferme, libération au bout de 23 jours en cas de bonne conduite.

Après 3 jours derrière les barreaux, la pauvrette pleure, ne se maquille plus et ne se coiffe plus. Un véritable psychodrame. Le bureau du Shérif décide de sortir l’héritière de prison pour cause de “désordres psychologiques” et de transformer la peine en 40 jours d’assignation à résidence avec port de bracelet électronique. L’héritière prépare une “fête de retrouvailles” avec ses amis. Le procureur comme le juge s’étouffent: ils n’ont pas été consultés par le bureau du Shérif. Les associations de défense des droits civiques avalent la nouvelle de travers, et protestent devant ce favoritisme honteux envers la débile. Le procureur dépose immédiatement un recours, le juge le valide, et Paris Hilton est condamnée à retourner en taule.

Alors que le juge rendait sa décision, l’héritière pleure, tremble, crie que c’est injuste, appelle sa mère, se retourne vers ses parents, leur dit qu’elle les aime, et à lire le pathétique résumé de l’audience c’est une petite fillette orpheline de 8 ans que l’on imagine, prise la main dans le sac en train de voler des bonbons au supermarché, qui pleure toutes les larmes de son corps alors que le vigile l’emmène vers le bureau de la sécurité. Quelque part on se demande si le châtiment n’est pas un peu cruel, si le juge ne se défoule pas juste parce que Paris l’énerve, jeune, riche et célèbre malgré son abandon des études après le lycée, probablement à cause d’un intellect dépassant à peine celui d’une amibe, et son incompétence dans absolument tous les domaines. Quelque part on voudrait avoir un peu pitié d’elle.

Sauf que Paris n’a pas 8 ans mais 26, qu’elle n’est pas orpheline mais héritière riche à en crever, et qu’elle a déjà bénéficié d’un traitement de faveur lors de sa récidive qu’elle a volontairement ignoré. Que si c’est là le seul et unique moyen de la faire grandir et de lui mettre un peu de bon sens dans le crâne, de lui faire comprendre que son putain de fric ne l’exempte pas de respecter les lois, et de faire d’elle une personne responsable et pas une idiote vouée à dilapider l’héritage familial, so be it. Et si on pouvait enfin ne plus entendre parler d’elle, qu’est ce que ça serait chouette, mais je crois qu’il ne faut malheureusement pas trop y compter.

Ferme ta gueule !

Dans la catégorie: Humeur,Monte le son,Pol fiction — kwyxz le 4/06/07 à 12:57

Relaxez-vous, détendez-vous. Lisez. Au secours putain, au secours.

Toujours à la pointe…

Dans la catégorie: Geekeries,Humeur — kwyxz le 4/06/07 à 9:12

… du ratage.

Mea culpa, mea maxima culpa, j’étais persuadé que Second Life, même lorsque l’on souscrivait à un Basic Account, demandait un numéro de carte de crédit ou un compte Paypal histoire de vérifier la majorité de la personne qui s’inscrit. Ce n’est pas le cas, ma mémoire m’aura joué des tours. Sur ce point Linden Labs fait donc preuve d’une absolue hypocrisie en stipulant qu’ils n’ont aucun moyen de vérifier l’âge des joueurs.

Dont acte.

(Par contre je maintiens, Second Life c’est de la merde.)

La fin d’une époque

Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 22/05/07 à 16:36

$ ping chezwat.fr
ping: unknown host chezwat.fr

DO NOT WANT

Journalism, indeed

Dans la catégorie: Humeur,Pol fiction — kwyxz le 28/03/07 à 15:30

Le programme de Sarkozy serait le moins générateur de dette
PARIS (Reuters) – Le programme de Nicolas Sarkozy serait le plus à même de stabiliser la dette publique, selon une étude publiée par l’institut COE-Rexecode qui n’a toutefois pas pris en compte l’engagement du candidat UMP à la présidentielle de baisser de 4 points de PIB le taux de prélèvements obligatoires.

Donc si l’on comprend bien le sens de cette étude, “bon alors on a pas pris en compte sa déclaration la plus coûteuse hein sur les 4 points de PIB hein, celle qui d’après Piketty foutrait le pays par Terre, mais le résultat de notre étude c’est que… c’est lui qui nous ruinerait le moins !”

O FUCKING RLY.

L’institut de conjoncture privé, proche des milieux patronaux…

Tout s’explique.

Chronique d’une soirée ordinaire

Dans la catégorie: Humeur,Monte le son — kwyxz le 28/03/07 à 10:07

Nous arrivons à La Locomotive (dont les chiottes sont passées à la postérité grace à un certain Gégé de Suresnes) à 21h45 et la soirée a déjà débuté depuis trois quarts d’heure. Inquiets, nous nous approchons de l’un des spectateurs qui nous confirme que non, Ladytron n’a pas encore démarré son set. Rassurés, nous nous dirigeons vers l’escalier du carré VIP pour nous y assoir tout en essayant de conserver un point de vue suffisant sur la scène.
Le premier groupe entre en piste, il s’agit des Penelopes, mouais, ça fait du bruit, mais je n’accroche pas, et leurs morceaux ont la facheuse habitude de méchamment ressembler à des titres d’autres groupes: j’ai cru reconnaître notamment Rolling & Scratching de Daft Punk puis No Cars Go de Arcade Fire, le tout vaguement remixé.
Viennent ensuite le duo de Pravda sur lequel, pour je ne sais quelle raison, j’avais une opinion plutôt positive. Au bout de quelques minutes il faut bien se rendre à l’évidence: la jeune femme qui s’époumonne sur scène devrait commencer par prendre des cours d’anglais, et ensuite des cours de chant. C’est bien beau de reprendre Miss Kittin & the Hacker et surtout Ace of Spades de Motörhead mais quand on les massacre en hurlant joyeusement « Zi esse off spèdze… » ça le fait pas du tout. Quand, en plus, elle se met à parler de leur MySpace, une furieuse envie de lui jeter un parpaing m’assaille.
Il est déjà minuit trente quand Ladytron entre en scène, toute idée de rentrer en métro nous a déjà quitté depuis longtemps, je me prépare donc psychologiquement à craquer vingt Euros de taxi et à être éclaté le lendemain au bureau. Et là, les deux précédents groupes sont balayés, la lassitude et l’impression de s’être trompés de soirée qui commençait à m’étreindre durant l’attente disparaissent miraculeusement. La voix de Helen Marnie est sublime et transcende le public, les morceaux des trois albums s’enchaînent: du High Rise d’ouverture suivi de Evil, 17, Sugar, Discotraxx, jusqu’à un Playgirl magistral qui clôt la performance. Un rappel plus tard, le groupe quitte la scène après les formidables Last One Standing et Destroy Everything You Touch. Au total le groupe aura joué seize titres, ce qui vu l’heure est plus que correct.
C’est donc à 1h53 que nous montons à Blanche dans le bus de nuit à destination de Bastille. Après dix minutes de route le bus s’arrète à Gare de l’Est pour une pause d’un quart d’heure… Nous prenons notre mal en patience. Une jeune fille brune affairée sur son téléphone se fait draguer par un mec visiblement bourré et change de place pour s’assoir quasiment face à nous. Deux jeunes italiennes parlant bruyamment se font, semble-t’il, invectiver en italien par un type assis derrière nous. Le bus repart. A République c’est la ruée. Depuis l’arrière, deux voyageurs foncent vers la sortie du milieu du bus. Un rapide coup d’oeil nous permet de constater pourquoi: c’est un contrôle ! à 2h30 du matin. Le mec bourré sort sans encombre. A croire qu’il était en règle. Nos deux voyageurs, eux, sont dans une situation un peu plus compliquée. Ils n’ont pas d’argent et pas de papiers. Nous comprenons que les agents RATP ont appellé du renfort. À Oberkampf, d’autres agents de la sécurité et des policiers font sortir et encadrent les deux voyageurs. Le contrôle se termine et s’approche du fond du bus. Le type assis au fond qui avait crié sur les italiennes se fait rappeller à l’ordre parce qu’il a les pieds sur la banquette. Il n’a pas non plus de titre de transport, ni d’argent, ni de papiers. Le ton commence à monter devant sa mauvaise volonté. Un second gros bras arrive et fait sortir l’individu de force. Un agent termine le contrôle et s’occupe de notre côté du bus. La jeune fille brune en face de nous n’a pas de titre de transport non plus, ni d’argent, ni de papiers. Elle finira probablement sa nuit au poste. Pas de chance: le contrôle s’arrète avec elle. Ce n’est que le lendemain matin, apprennant les incidents survenus à Gare du Nord dans la soirée, que nous comprenons l’état de tension des agents de sécurité. Nous ne serons pas contrôlés, de même que les deux voyageurs devant nous. Nous arrivons à Bastille et remontons rapidement à pied à l’appartement. Lorsque nous nous couchons épuisés, il est trois heures du matin.

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