Top 5 des meilleures ventes de jeux vidéo aux États-Unis du mois de juin (attention, ça fait mal aux yeux) :

1. Enter the Matrix (PS2)
2. Tomb Raider : L’ange des Ténèbres (PS2)
3. Donkey Kong Country (GBA)
4. The Hulk (PS2)
5. NBA Street Vol. 2 (PS2)

Nous avons donc en première place une grosse merde hypermarketée, suivie d’une autre merde hypermarketée, suivie d’un jeu gentillet mais inférieur à son ancètre sur Super Nes, suivi d’une grosse merde verdâtre hypermarketée, suivie d’un jeu de basket complètement anecdotique (au bout d’une heure de jeu, on passe à autre chose même à 4 joueurs, c’est dire). Moi je dis bravo.

Y’a pas à dire, depuis que le jeu vidéo est devenu un loisir “grand public”, le milieu est vraiment sinistré. Plus besoin de sortir de bons jeux, surtout si on a casqué cher pour utiliser une licence ! Suffit de faire une grosse campagne de pub. On peut me traiter de vieux con, force est de reconnaître que je n’ai jamais vu dans le passé des catastrophes comme Enter The Matrix approcher du million d’exemplaires.

Le monde va mal.

Ce week-end, le gars Coute est monté à Paris nous voir. Après quelques difficultés pour lui dégotter un matelas, après un premier vendredi soir aux Furieux ponctué par une punition à Bomberman à 3h du mat’, nous fûmes réveillés en sursaut à 6h30 par… les voisins qui rentraient de boîte. 3 homicides plus tard, retour au dodo pour 3 courtes heures.

Steeves et son cousin sont déjà partis pour Japan-Expo, Coute et moi décollons un peu plus tard le temps de manger (il n’y avait plus de Rösti au Quick des 4 temps >_< ). File d’attente assez courte (faut dire qu’il est 13h45) et nous entrons dans le salon… où nous loupons le Gros Sushi Quiz ! Damned. Tour rapide de tous les stands, atterissage au Ben Bao College où je rencontre enfin en vrai l’immense Rafchan (non sans une certaine appréhension je dois l’avouer, les rencontres in real life de gens qu’on ne connaît que via le net, ça n’est pas toujours évident). Eh bien aucun incident à reporter, elle est très sympa, de même que tous les membres de Ben Bao ! Batou nous a retrouvés sur le stand quelques instants plus tard, et pour la modique somme de 3 ? c’est muni de deux superbes badges Ebichu (dechu !!) que j’ai pu continuer à arpenter le salon.

Entendant une annonce au sujet d’un concours Mario Kart nous courons sur le stand Nintendo. Coute et moi nous inscrivons in-extremis (32 places seulement) et après une course de folie (dans laquelle j’ai été premier pendant tout le 2ème tour, avant de me prendre un Bow-Wow géant en pleine tronche et de tomber dans le vide T_T) je m’incline, je suis 3ème et Coute (2ème, suite à deux chutes consécutives en fin de course) est qualifié pour les demi-finales, annoncées le lendemain. Sauf que finalement, elles auront lieu 30 minutes plus tard, au grand dam de Coute qui n’avait pas été mis au courant, ce qui l’énervera passablement le dimanche. Concluons en constatant que Nintendo est et reste un très grand nom du jeu vidéo, qui sait ce que “fun” et “gameplay” veut dire (pas comme certains) et que Mario Kart GameCube a été plébiscité par l’ensemble des joueurs du salon (de même que F-Zero d’ailleurs).

Passant à coté du stand des Quiz, je ne pouvais pas ne pas tenter le Quiz Jeux Vidéo. Une 20aine de questions dont il faut venir à bout en 2 minutes, ça me plaît, c’est parti, je ne sais même pas s’il y a quelque chose à gagner et je torche le questionnaire en 1 minute 20. Les résultats seront affichés trop tard, je les verrai le lendemain. Passage au stand DDR pour le concours “style”, la vache, qu’est ce qu’ils sont forts ces cons. Ça fait peur. Une fois sortis de J-E, nous retournons aux Furieux où nous avons réservé des canapés, y’a pas de raison, et c’est vers 2h du mat que nous tombons dans le pays des rêves.

Dimanche matin, nous nous réveillons un peu plus tôt que la veille, nous fonçons à J-E, et nous nous faisons une petite frayeur : nous nous plantons de file d’attente ! Heureusement nous nous en rendons compte quelques 5 minutes plus tard, et nous passons d’une queue d’environ 300m de long à une de … 2m. Il est 11h, notre premier réflexe est de nous rendre au stand Nintendo pour le concours F-Zero : il y avait la veille de sublimes posters Zelda à gagner. Manque de chance, il n’y en a plus, et plutôt mourir que repartir avec un poster Pokemon…
Nous passons au stand des Quiz pour voir les résultats… et je suis 1er ! 18/20, c’est à peu près ce à quoi je m’attendais, mais je ne m’attendais pas à gagner tout de même ^O^ J’attends mon lot avec excitation, et là on m’amène un sac plastique bourré à craquer de manga Pika, un DVD de la nouvelle série Lodoss, et des portes-clés.
Après une petite redistribution (beh oui, près d’1/3 des manga c’était du Clamp et je déteste Clamp, le DVD 2 de Lodoss je m’en fous un peu j’ai pas le 1 et pas l’intention de l’acheter non plus ^^) nous fonçons au stand DDR pour le tournoi Débutants qui va commencer. Inscription in-extremis, je passe avant dernier et Steeves dernier. C’est sur DDR MegaMix sur PS2 que nous allons jouer, version qui m’est totalement inconnue. Dans la liste des titres, c’est “Elvis VS JXL” qui attire le plus mon attention, je décide donc de tenter ma chance dessus en esquissant une chorégraphie “à la Elvis”. Et bien m’en a pris, puisque j’ai fini 5ème du concours, et hop, un nouveau sac plastique avec des manga, dont je me débarrasse quasiment aussi vite que les premiers ^^ Au final, je garde seulement Lin³ volume 1 et deux portes-clés Soul Calibur 2, mais j’ai fait plein d’heureux !
Nous débarquons au Sushi Quiz qui fut un grand moment, même si le Gros Sushi Quiz devait être encore largement meilleur. Merci à Trantkat pour le splendide “DANS TON CUL !” qui a provoqué une ovation générale. Surprise, deux rangs devant moi se trouve une demoiselle vêtue d’un maillot de foot bleu sur lequel est écrit “Angleterre”… C’est Delf ! Heureusement qu’elle avait prévenu comment elle serait habillée, sinon je l’aurais loupée ^^ Le candidat gagnant ? C’est Henri, le mec qui avait déjà gagné le Quiz à EpitaNime. On se demande un peu à quoi ça sert de mettre un bulletin de participation dans la boîte si c’est toujours les mêmes qui sont sélectionnés.
Nous retournons à l’espace Nintendo pour jouer à Soul Calibur 2 munis des superbes Arcade Sticks Namco, le temps pour Steeves de prendre une sévère dérouillée. Le pauvre n’en est pas revenu, ça lui a bien fait mal de perdre contre un mec qui avait Taki ^^
Nous repartons vers 17h, après un passage au Quick des Champs (des Rösti \o/ ) je raccompagne Coute à Montparnasse… et dans la métro, il découvre que son train ne part pas à 19h05 mais à 18h50. Donc en gros, il est 18h40, nous sommes au niveau de Bercy, il va louper son train ! Un échange de billets plus tard, il peut enfin prendre son TGV, et son retour clôt ce week-end absolument épuisant.

A l’époque de WarCraft 1 et 2, j’aimais bien Blizzard. Je m’amusais bien avec mes orcs, mes humains, je minais, je coupais du bois, je zog-zogais allègrement. Puis à la sortie de StarCraft, j’étais moins fan. La magie ne fonctionnait plus. Je m’amusais moins. Allez comprendre pourquoi. Peut-être parce que l’humour avait disparu. WarCraft 3 m’a horriblement déçu. Probable que j’en attendais trop ? Attendre si longtemps pour si peu d’innovations m’a écoeuré. S’emmerder à tel point après 2 heures de jeu n’était pas digne d’un WarCraft.

Depuis que j’utilise uniquement Linux, j’ai tenté à de nombreuses reprises de faire tourner WarCraft 1 et 2 que ce soit avec DosEmu ou DosBox. Il y avait toujours un petit quelque chose qui bloquait. Puis, un jour béni de l’an 2000 est arrivé FreeCraft, un moteur libre permettant de récupèrer les sprites de WarCraft à partir des données du jeu original. Du pur bonheur.

Depuis quelques jours, le site officiel de FreeCraft ne donne plus signe de vie. Les spéculations vont bon train, l’explication la plus courante étant “pressions de la part de Blizzard”. Pour quel motif ? Les avis divergent. Certains parlent de vol de propriété intellectuelle, d’autres d’une sombre histoire de noms. D’autres disent qu’il s’agit juste d’un manque de motivation des développeurs. Je ne vois pas bien en quoi cette dernière raison peut pousser à fermer brutalement le site web d’un projet et en supprimer le contenu. Donc je m’accroche aux premières explications. Blizzard aurait donc fait pression pour qur FreeCraft ferme. Probablement pour mieux nier l’évidence : en quelques années, un projet libre, distribué gratuitement, avait été plus innovant que Blizzard malgré le retard catastrophique de WarCraft 3. Bien sûr, ces innovations n’étaient pas d’ordre graphique, non, et on sent manifestement qu’il s’agit d’un des points sur lesquels Blizzard a le plus travaillé. Au détriment du reste.

Alors voilà. Pour ces raisons, je n’aime plus Blizzard.Il faut croire qu’il y reste au moins 2 ou 3 personnes de l’équipe d’origine qui refusent de sortir un jeu tant qu’il n’est pas terminé, au détriment des impératifs marketing. Mais quand une boîte de jeu vidéo se fait surtout remarquer par ses lawyers et ses commerciaux plutôt que par ses codeurs, ses graphistes, ses musiciens, c’est qu’elle ne vaut plus la peine que l’on s’y attarde.

Dire que le dernier Zelda sur GameCube est bon serait lui faire insulte. Ce jeu n’est pas bon, il est somptueux. Extraordinaire. Fabuleux. Grandiose. En fait les mots me manquent.

Ce week-end, petite promenade le samedi sur les champs. Petit détour devant l’Elysée, on a fait coucou à Jacquot, mais manifestement il ne nous a pas vu (sinon j’aurais bien bu une petite Corona, dommage). Ensuite, passage Place Beauvau vu que c’est juste à côté, mais j’ai pas vu Nico non plus. Dommage, on aurait pu lui offrir un joint. Le soir, mattage de Nice People puis couchage, la marche, ça fatigue. Dimanche, mattage avec un voisin de l’intégrale de Abenobashi Mahô Shotengai. Puis Metroid Prime comme un malade (obligé, faut que je le finisse avant mercredi). Enfin bref, aujourd’hui je suis crevé. Heureusement qu’on a inventé la semaine pour se reposer des week-ends.

Ah, on me demande pourquoi il faut absolument que je finisse Metroid Prime avant mercredi. Bah simple. Mercredi, y’a Zelda qui sort.

Avant de démarrer un blog, on se dit qu’on a tout plein de choses à dire, et à raconter. Qu’on aimerait bien les coucher par écrit, ne serait-ce que pour laisser une trace.

Et puis certains jours, soit l’envie, soit l’inspiration ne vient pas. Il existe alors plusieurs possibilités:
– Poster un truc totalement inintéressant qui raconte ce que vous avez fait la veille, en l’occurence jouer à DDR chez le voisin avec qui vous avez foncé à 21h au Virgin Champs-Elysées pour acheter un 2ème tapis, y jouer tellement intensément qu’à 23h le voisin du dessous n’a plus supporté et est venu gentiment vous demander de vous arrêter.
– Ne rien poster, ce qui après tout semble être le truc le plus sage.
– Poster un truc encore plus inintéressant qui traite des jours où vous n’êtes pas inspiré et où vous vous demandez si vous ne feriez pas mieux de parler de ce que vous avez fait la veille.

Jean-Pierre Raffarin va annoncer samedi prochain un plan de soutien à l’industrie du jeu vidéo. L’industrie française, celà va sans dire. Un secteur dans lequel, selon les journalistes “les Français se sont illustrés avant d’être frappés par la crise boursière”. Dans le reste de l’article de journal, on nous parle de Cryo et de Kalisto qui ont déposé le bilan.

Mais que je sache, Infogrammes et Ubi Soft, elles, n’ont pas déposé le bilan, hein ? Ça vient peut-être du fait qu’elles ont été mieux gèrées et qu’en dix ans d’existence elles ont sorti autre chose que des grosses daubes injouables, au contraire de Cryo et Kalisto ?

Quand on pense “grand éditeur” de jeux vidéo, combien de boîtes françaises viennent à l’esprit ? Au mien, en tout cas, zéro. Zéro pointé. Quand je pense “grand éditeur”, je pense Nintendo, Sega, Capcom, Konami, Namco, Squaresoft, ID Software, Blizzard, Maxis, Sierra, et les anciens comme Bullfrog, Bitmap Brothers. Des éditeurs qui ont à leur catalogue un nombre infinitésimal de daubes. Prenez un jeu au hasard développé par n’importe lequel de ces éditeurs, la probabilité que ça soit une merde complète est proche du néant. Prenez le catalogue Cryo ou Kalisto, et trouvez un seul bon jeu, celà relève de l’exploit.

Alors non, je refuse de subventionner des boîtes comme celles-ci, je refuse que l’état donne du fric à de tels nuls, qu’elles coulent, et le marché du jeu vidéo ne s’en tirera que mieux.

A l’occasion de cette fin d’année, GameSpy propose le top 10 des jeux vidéo qui n’auraient jamais dû exister. Comme expliqué dans l’article, il ne s’agit pas nécessairement des plus mauvais jeux de l’histoire du jeu vidéo (sinon je pense que Ultraman sur Super Nes y aurait eu sa place légitime) mais essentiellement de jeux qui sont une véritable honte ne serait-ce que par leur existence.

Ça vaut le coup d’oeil.

[Edit 1.1.2003 6:51] Il y manque quand même Tomb Raider, ne serait-ce que pour le mal que cette série a pu faire à la notion de créativité et d’originalité dans un jeu vidéo. Et la Playstation, qui a transformé un milieu d’artistes en milieu de marketeux. Snif.