Life’s good, isn’t it ?

Dans la catégorie: Gratuit³ — kwyxz le 13/03/08 à 10:35

Invités à une soirée de présentation du nouveau téléphone LG KF600 nous arrivons presque pas trop en retard à l’étage du Wash Bar: 20 heures au lieu de 19h30 ça va, on est pas aux pièces. Nous tombons directement sur l’amie Flaoua qui a eu le bon goût de penser à mes fantastiques reviews de soirées branchées, et à mon intérêt toujours aussi vif pour le gratuit gratuit gratuit (morfal un jour, morfal toujours). Nous sommes rapidement rejoints par Peerou et commençons à nous gaver de petits fours (ah bin eh), la plupart très bons, d’autres disons un peu plus expérimentaux (non vraiment, le foie gras j’adore ça avec du pain d’épices, mais avec de la mousse au chocolat c’est vraiment trop étrange pour moi). Les serveurs-euses sont affables et nous rincent allègrement, un coucou à Delfine, la soirée se déroule dans la bonne humeur sans que ça dégénère en dancefloor avec pétasse Guetta aux platines.

Quelques exemplaires du téléphone sont en libre essai un peu partout, si la prise en main est plutôt bonne j’avoue être resté un peu déçu par le côté “gadget” de l’écran tactile, qui finalement n’apporte pas grand chose contrairement à, par exemple, un iPhone, un N95 ou un HTC. N’exploiter qu’un tiers de l’écran est déjà une limitation, mais si c’est pour afficher une croix directionnelle dessus afin de naviguer au milieu d’icônes je ne vois réellement pas l’intérêt. Dommage parce que le design est chouette et que les touches sont agréables au toucher. L’UI est sobre, un peu trop peut-être (on a un peu de mal à voir à quoi correspondent certaines icônes) mais le tout répond assez rapidement. Enfin, dommage que sans carte SIM il soit impossible de tester les 3/4 des features du téléphone ! Fleur lance un premier jeu permettant de gagner un exemplaire du téléphone, il s’agissait de retrouver deux logos LG cachés quelque part dans la pièce, de les prendre en photo et de les envoyer via Bluetooth. Dès qu’un des logos est trouvé, c’est la cohue autour afin de le prendre et de l’envoyer, et les plus habitués sont évidemment les plus rapides. Le second jeu consistait à reproduire l’un des tableaux présents dans la pièce au moyen de morceaux distribués à chacun, c’est mon équipe qui gagne, woo-hoo, j’ai une chance sur 8 de gagner un KF600… ah bin zut, perdu, je ne gagne jamais aux tirages au sort décidément. Le troisième jeu est un tirage au sort parmi la quarantaine de participants pour offrir 3 téléphones, la main innocente de Fleur pioche le carton de Peerou, d’Ulrich et d’une troisième personne dont je n’ai malheureusement pas entendu le nom. Un peu pompettes, nous saluons notre hôte et tirons notre révérence: demain il faut se lever tôt. Une soirée sympa donc, manquant peut-être un peu de folie, c’était pas ultra guindé non plus mais j’imagine qu’on ne va pas non plus faire la nouba dans les soirées branchées, et puis on était vraiment très bien soignés question bouffe et alcool alors on ne va pas faire la fine bouche, merci LG, et Peerou si tu mets ton téléphone sur eBay je te dénonce.

Gangsters since 198X

Dans la catégorie: Gratuit³,Hardcore gaming — kwyxz le 14/12/07 à 5:09

C’est à la base une simple invitation reçue par mail il y a une dizaine de jours: Bonjour Benjamin, je m’appelle Sylvain, je travaille chez TriBeCa agence de marketing au sein de laquelle je gère le département de relation avec les Blogueurs BRM. Nous organisons une soirée Retro Gaming Jeudi 13 Décembre à base de NES, Megadrive, Super Nes et autres Atari 2600 et je me suis dis que ça pouvait vous intéresser d’y participer. Si c’est le cas envoyez moi un petit mail pour que je vous donne plus d’infos. Merci et bonne journée.

Je réfléchis environ 0,001987325 secondes, et immédiatement je réponds à Sylvain que oui, ça m’intéresse, beaucoup. Il me fait ensuite passer les infos et m’explique le déroulement de la soirée: dans le cadre du RetroGamingTour est organisé un concours sur des consoles oldies, il me faut donc constituer une équipe de 5, et chaque joueur devra choisir un jeu parmi une liste imposée. J’envoie donc plusieurs mails, et les premiers à répondre sont les heureux élus: Pipo, Starou, Kils et Choda, soit une belle bande d’alcooliques. Pour ne rien gacher, nous apprenons par la suite que la soirée, sponsorisée par Domino’s Pizza, sera open bar et open bouffe, ce qui pour des vieux morfals comme nous adeptes du GRATUIT GRATUIT GRATUIT tient du rêve. Vraiment, la soirée s’annonce sous les meilleurs auspices. C’est alors que nous décidons d’assumer jusqu’au bout notre statut de gros enfoirés abuseurs, et de nous nommer “La Team Morfals”, histoire de ne pas se cacher. On est un peu comme ça nous. Le programme est établi: à Kils nous léguons Street Fighter II’ sur MegaDrive, le pauvre a la pression puisque tout le monde voulait ce jeu, s’il perd on le lapide. Pipo choisit Super Mario Bros.3 sur NES (en versus, donc du Mario Bros.), Starou s’en fout, il hérite donc de Space Invaders sur Atari 2600, Choda choisit Super Mario Kart sur SNES et je récupère donc Thunder Blade sur Master System. Nous nous entendons pour nous entraîner un peu, n’ayant aucune idée du niveau de nos futurs adversaires.

Nous sommes mercredi. Le grand soir, c’est demain, et je m’acharne comme un forcené sur Thunder Blade. Non seulement ce jeu est difficile, mais il est limite injouable. Le premier niveau (et les suivants aussi, j’imagine) est découpé en 3 parties: une première (1-1) en shoot’em up à scrolling vertical tout ce qu’il y a de plus classique, une seconde (1-2) en vue arrière à la Space Harrier mais en pire, à aucun moment on ne comprend si le tir ennemi est à la hauteur de notre hélico ou non, et la troisième (1-3) de nouveau scrolling vertical contre une sorte de boss. Je dis bien j’imagine que les suivants sont similaires car je n’ai jamais dépassé le niveau 2. Pire, le niveau 2-1. Pire je n’y suis parvenu qu’une seule fois, et lorsque j’ai battu le boss, il m’a semblé comprendre que j’avais marqué 400 000 points de bonus. Mon score moyen est d’environ 180 000 points. Celui qui battra le boss du niveau 1 a de fortes chances de remporter la victoire… mais c’est loin d’être aisé tellement ce jeu est un cauchemar. Sylvain demande une confirmation de tous les participants, nous sommes toujours tous partants, dommage pour Nick qui était le joueur suppléant en cas de défection.

Nous sommes jeudi, je n’ai toujours pas dépassé le niveau 2-1. D’ailleurs je n’y suis toujours parvenu qu’une seule fois en tout. Mes compagnons d’armes semblent fin prêts, la soirée débute à 20h, nous nous donnons rendez-vous à 19h45 devant. À l’heure dite, je retrouve Pipo et Starou, Kils arrive peu après, Choda s’est planté d’horaire, pas grave, le concours est à 22 heures. Nous entrons, un peu inquiets: et si c’était tout pourri ?

En quelques secondes nous sommes enthousiastes: intérieur très chouette, Space Invaders partout au mur, déco impeccable, hôtesses ravissantes et sympa, champagne et petits biscuits apéros. C’est presque trop beau pour être vrai. Des écrans plasma immenses, des canapés blancs confortables, de magnifiques panneaux très design représentant les différents stands avec les consoles, beaucoup de jeux pour chaque machine et en bas un DJ qui mixe à l’envi RJD2, DJ Shadow, Hocus Pocus, phrasés hip-hop et sonorités 8 bits. Si le Paradis existe, je pense qu’il ressemble un peu à ça.

Nous faisons le tour des différentes consoles, évidemment après un passage au bar (on a une réputation de morfals à tenir), nous découvrons que Space Invaders est remplacé par Super Monaco GP sur Master System pour cause d’incompatibilité entre la 2600 et les plasmas, presque une aubaine pour Starou qui ne s’est pas entraîné du tout. Choda arrive, s’installe devant Street Fighter II’ et enchaîne une quinzaine de victoires d’affilée devant une assistance médusée. Je joue contre lui et le mets en échec, dans le public les commentaires inquiets fusent, nous leur avouons que nous sommes de la même équipe et que c’est même pas nous qui allons y jouer de toute façon. Pas sûr que ça les ait rassurés, en fait. Quelque part nous nous disons que vu le talent de Choda pour Street peut-être qu’on devrait revoir le plan… mais non, nous faisons confiance à Kils, et avec Super Mario Kart Choda a déjà fort à faire. On enchaîne les bières et autres alcools, je surveille du coin de l’oeil les joueurs de Thunder Blade, mon high score à 161000 du début de soirée a l’air de tenir, bien, les hôtesses commencent à distribuer les pizzas, excellent. Pipo et moi nous lançons dans un grand travail d’imitation de Mario et Luigi, histoire de déstabiliser un peu nos adversaires, car nous avons décidé non seulement d’être des morfals, mais aussi d’être des putes. Le mental, y’a que ça de vrai, si on peut faire peur à l’adversaire avant d’avoir le pad en main on ne va pas s’en priver, et puis on est là pour rigoler non ? Starou teste Super Monaco GP et découvre qu’il est tout aussi efficace de bloquer l’adversaire pour l’empêcher de passer que de réussir un virage, je fais un hi-score à 199 000 à Thunder Blade mais toujours sans dépasser l’abominable niveau 1-2, mais nous sommes prêts, nous sommes chauds, nous sommes motivés. Dix-sept équipes adverses à surpasser. Le concours peut commencer.

Choda ouvre le bal sur Super Mario Kart. Un premier tour un peu moyen sur Mario Circuit en 2ème position le temps de trouver ses marques, et voici qu’il rattrappe et dépasse son adversaire qui ne peut plus que subir. Choda coupe éhontément dans les virages, évidemment nous l’y encourageons, on a dit qu’on faisait les putes, on ne le fait pas à moitié. La course suivante sur Bowser Castle lui permet de marquer encore un peu le pas avec une seconde victoire. Et la finale sur Donut Plains, durant laquelle il colle un tour d’avance dans la vue de son infortuné adversaire, nous permet d’entamer très agréablement ce concours. On se dit que p’tet qu’on a nos chances, en fait, malgré la présence d’équipes redoutées (l’équipe de Game One et celle de Lâm Hua sont nos principales craintes).

C’est Starou qui enchaîne avec Super Monaco GP. Il remporte la première course haut la main avec une confortable avance, mais les runs durent 8 minutes et il y a largement le temps pour en faire d’autres. Il termine premier également de la deuxième sans trop forcer, dans l’équipe adverse on décide d’un retour au stand et d’un changement de pilote. Et ça paye, puisque le nouveau pilote remporte la troisième course. La tension est à son maximum, on a le temps de faire une dernière course et l’ex-aequo est presque synonyme de défaite pour nous. Anticipant chaque virage, assurrant chaque risque de sortie de route, Starou sort victorieux de ce match épuisant. 2 épreuves, 2 victoires, jusqu’ici tout va bien.

Kils entre en piste. C’est l’heure de Street Fighter II’. Chaque round compte pour un point, celui qui a le plus de points à la fin remporte la victoire. Il prend Ken, son adversaire prend Ryu, c’est une série de rounds assez serrés et disputés malgré une manette 3 boutons seulement – il faut appuyer sur Start pour switcher des coups de pied aux coups de poing. Kils l’emporte finalement après 8 minutes de combats intenses. 3 in a row.

Pipo s’installe devant Super Mario Bros.3, il sort de la poche de son veston son pad NES fétiche et le branche sur la console. Son adversaire fait partie de l’équipe de Lâm, mais semble un bref instant moins sûr de lui en voyant le manège. C’est bon pour nous, il DOUTE, il est AFFAIBLI. La partie commence… et commence mal. Une première défaite, une égalisation, puis une nouvelle défaite, et encore une… le score est de 5-2 pour l’équipe de Lâm. Sauf que l’arbitre, occupé à draguer une jeune femme, ne le voit pas. Et déclare que la partie commence réellement MAINTENANT. La tension est à son comble, Pipo a retrouvé du poil de la bête et se défend comme un beau diable. Il est mené 4-2, remonte à 4-3, puis 4-4… Sylvain annonce que le temps est écoulé, il ne reste donc plus qu’une manche. Pipo se précipite sur les pièces, son adversaire un peu rapidement saute sur un Spiny. C’est la victoire et la délivrance, nous explosons de joie.

Depuis une heure je tourne au Coca histoire de ne pas trop me foirer à Thunder Blade, je commence à flipper, merde quoi tous mes potes ont assurré si je paume c’est trop la honte, en plus à la manche d’avant un mec a fait 224 000 sans dépasser le niveau 1-2, je sais même pas comment il a fait vu que la seule fois où j’ai fait plus que ça c’est quand j’ai battu le boss… et j’y suis arrivé une seule fois sur une cinquantaine de parties… Heureusement je ne joue pas le premier. J’observe donc mon adversaire qui se révèle être… un débutant total. Soulagement immédiat. Il perd ses trois vies, c’est à moi. Objectif: assurrer, pas prendre de risques inutiles, ça devrait passer. Et ça passe. Niveau 1-1 terminé sans perdre une vie. Arrive le 1-2 tant redouté, je me crashe au bout de 30 secondes, et par miracle je m’en sors sans encombre ! Le boss du 1-3 est une formalité, l’arbitre du match est scotché, me voici au niveau 2-1 avec 2 vies, chose que je n’avais jamais réussi à faire auparavant. Un coup de bol phénoménal qui ne m’empêchera pas de mourir très rapidement au 2-1, mais le plus dur est fait: 661 000 points. Mon adversaire un brin démoralisé joue quand même une 2nde manche, il fait 65 000, j’assure le strict minimum et me suicide au début du niveau 2 après avoir dépassé son score.

661 000

C’est dans la poche, nous avons fait le perfect, 5 matchs 5 victoires, nous sommes en finale et nous venons d’apprendre que l’équipe des vainqueurs repartirait avec toutes les consoles de salon et tous les jeux présents durant la soirée.

La finale initialement prévue sur Duck Hunt se fera finalement sur Street Fighter II’ en deux parties gagnantes: le light gun de la NES ne fonctionne pas avec les plasmas high tech de la soirée. Ce n’est probablement pas un mal étant donné que le tir sur coincoins aurait pu durer longtemps, très longtemps. Nous hésitons: Choda ? moi ? Finalement nous décidons de laisser Choda commencer et de switcher en cas de défaite trop brutale. Il choisit E.Honda, étonnement de ma part, surtout que son premier round n’est pas terrible, il se solde d’ailleurs par une défaite contre Blanka. Deuxième round bien meilleur avec une progressive montée en puissance, troisième round expéditif avec un quasi perfect, néammoins je ne comprends pas bien pourquoi il utilise autant les coups moyens en lieu et place des coups puissants. Le deuxième combat, et peut-être le dernier, est un affrontement Chun-Li / Ryu. Choda incarne la jeune chinoise, et se rend compte que la configuration de sa manette n’est plus la même qu’avant, ce qui explique l’abus de coups moyens des précédentes minutes. Il défait finalement son adversaire en deux rounds expéditifs, ça y est, c’est fait. Nous avons gagné. En plus d’être des putes, nous venons d’accomplir un complet hold-up: nous sommes des gangsters. Félicitations à l’équipe de nos adversaires les Fubiz, ils avaient eux aussi fait un perfect sur les éliminatoires. Et maintenant, nous pouvons déguster une glace Ben & Jerry’s et recommencer à picoler.

Une tournée de vodka cranberry plus tard, nous nous répartissons sur les différentes consoles, Starou et Kils tentent un improbable jeu de tennis sur Master System, je fais un Super Mario Bros. avec l’une des hôtesses, Pipo joue à Street Fighter II après être allé chambrer Lâm et Choda tente un Castlevania. Le DJ se fait plaisir, nous aussi, la soirée est trop belle, difficile de devoir s’en aller. Gangsters peut-être, mais avec classe: remerciements aux orgas, remerciements aux hôtesses, remerciements à nos adversaires, des coups de main pour ranger et la promesse de remettre ça, nous tirons notre révérence et direction la place de l’Étoile.

Choda et moi faisons l’impasse sur le taxi et montons dans un Noctilien, directement au fond à côté d’un groupe de 3 jeunes complètement bourrés (encore plus que nous, c’est dire) qui commencent par répondre à un sondage Ipsos puis se mettent à draguer deux filles à côté et à taper la discute avec un trentenaire amusé qui raconte blagues et énigmes foireuses. Nos jeunes sont ingénieurs, ils sortent d’une grosse soirée, et descendront à Bastille. Notre trentenaire est urgentiste, il descendra à Saint-Antoine pour commencer sa garde. Le voyage retour est passé aussi vite que le reste de cette soirée… fantastique et inoubliable. Merci Sylvain, et merci les gars. On remet ça quand vous voulez.

Chic chic chic

Dans la catégorie: Gratuit³ — kwyxz le 4/12/07 à 23:18

Ce soir c’était la soirée Geek Chic, je cite, “la seule soirée mêlant les Nouvelles Technologies, le Design et le Luxe”.

Bon.

Rapidement rejoint par E.K. et Pipo. Arrivés pile à l’heure, après quelques minutes d’attente dans le froid hivernal (oui je sais c’est pas encore l’hiver mais c’est tout comme d’un point de vue température) nous entrons, oh des badges, youpi y’en a un à mon nom, Pipo flippe un peu de ne pas rentrer il sait plus s’il s’est inscrit, bon allez zou ça passe, nous y sommes. Cherchons vite le buffet GRATUIT GRATUIT GRATUIT.

Merde y’a pas de buffet.

On va p’tet aller boire un coup au bar alors. Ah merde payant aussi ? Bon bin juste une mousse alors. What ? 10 Euros la moindre conso, même un soft ? Non mais c’est quoi ces tarifs, on est aux Bains-Douches ou quoi ? Là je comprends mieux le “luxe” annoncé de la soirée, c’est surtout au niveau des prix en fait. On va essayer de trouver si y’a des trucs à voir quand même. Alors deux (trois ? je sais plus) bornes Xbox360 de démonstration. Qui font tourner… Halo³. Je réprime difficilement un rire nerveux, y’a d’autres trucs quand même ? Une espèce de casque bluetooth en démonstration par deux hôtesses, ahem oui, et euh… et euh merde c’est tout ? Et le design c’est où ?

Ah, on nous informe que les softs drinks viennent de passer à 5 Euros. Bon, bin on va pas déranger plus longtemps en fait, on a dû se tromper d’adresse. Temps total passé à la soirée Geek Chic: 7 minutes.

Finalement commenter les rayonnages jeux vidéo du Virgin juste à côté c’était bien plus rigolo.

Complètement n’importe quoi

Dans la catégorie: Gratuit³ — kwyxz le 7/11/07 à 1:07

C’est à la base une simple invitation envoyée sur un célèbre site de réseau social dont j’ai parlé il y a peu: “Apéro Bloggeurs à la Station 3G+”. A priori je répondais aux critères: “bloggeur” ça devrait aller, et “apéro” ho ho bin ouais évidemment. J’y allais donc le coeur léger avec la ferme intention de profiter de ma soirée tel le Frantico moyen, bref me gaver gratos au buffet.

Charmantes hôtesses à l’arrivée, le premier visage connu que je croise est celui de Laurent Gloaguen. Manque de chance il n’a que des souvenirs très vagues de notre dernière rencontre, lors du fameux Paris Carnet organisé au Chez Wat il y a de ça 18 mois bien tassés. Difficile de lui en vouloir, donc. Je m’enfourne deux ou trois petits fours, je prends un verre de punch, et c’est sur Astigo que je tombe, il est accompagné de Chloé. Ils m’informent que La Morue n’est pas loin, je me tape encore quelques petits fours et je pars à sa recherche.

Je sais jusqu’ici c’est chiant comme compte-rendu et vous vous demandez un peu pourquoi vous continuez à lire. En plus si vous n’êtes pas un lecteur régulier (et genre ancien) de ce blog vous n’allez vraiment pas comprendre le truc drôle. Mais tant pis. En chemin je croise une jeune femme dont le visage me dit quelque chose. Je l’ai déjà vue, mais où ? Impossible de m’en rappeller. Je retrouve La Morue en pleine discussion avec une bande de jeunes gens (dont un avec un tshirt Bubble Bobble de toute beauté). Je me faufile vers le buffet et me fais alpaguer par des gens un peu typés XVIème, le genre à écumer ce genre de soirées mondaines et à avoir un blog perso sur Typepad, bonjour oui moi aussi j’ai un blog oui ah ah la gueule qu’ils tirent quand je dis “depuis cinq ans” c’est un régal bon c’est pas que je m’emmerde mais j’ai encore faim. Et là je re-croise la jeune femme de tout à l’heure. C’est pas possible vraiment elle me dit quelque chose. Et c’est arrivé à côté du bar que je reconnais une affiche qui me fait réaliser:

OH MY GAWD
BORDEL DE MERDE C’EST UNE FANNY’S PARTY !

Pour les quelques uns au fond qui ont du mal à suivre: Fanny Bouton est une passionnée de nouveaux gadgets, bidules technologiques, etc, ce qu’on appelle communément une early adopter. Elle organise régulièrement des soirées nommées “Fanny’s Party” où se retrouvent tout un tas de gens qui partagent la même passion, se montrent mutuellement leur b… euh leur nouveau PDA, leur nouveau laptop, leur tablet PC, enfin bref, c’est un étalage de nouvelles techno et un amusement que j’ai toujours un peu de mal à comprendre, il y a un côté pulsion mal contenue, presque un plaisir puéril à toujours vouloir le dernier jouet à la mode, et le fait d’en faire l’étalage j’arrive vraiment pas à ne pas trouver ça limite indécent quand on sait qu’il y a des clochards qui crèvent la dalle 50m plus loin. Donc un jour alors qu’un journaliste de l’Express avait fait un reportage sur les geeks et avait pris comme modèles ces early adopters, je m’étais fendu d’un billet un poil virulent et assez critique non seulement envers le journaliste d’une part mais également envers les participants des Fanny’s d’autre part. Comme je fais quand même pas ça en douce, j’ai filé le lien du post sur le blog de Fanny, et tout ceci est parti en une sucette mémorable avec flamewar en cadeau dans les commentaires entre mes supporters et les siens, tandis que je discutais par mail avec ladite Fanny (et que plus la journée avançait, plus les échanges devenaient cordiaux). C’est quand j’ai ouï-dire que le journaliste de l’Express, lui, ne l’avait pas bien pris du tout et commençait à prononcer le mot “diffamation” que j’ai sifflé la fin de la récré et supprimé le post en question. Ça nous aura au moins permis de découvrir le Blog de Pierre et ça c’est priceless. Voilà je crois que j’ai tout dit.

Intrigué par ce nouveau monde étrange, je commençais à regarder les autres personnes présentes d’un oeil curieux. Je pensais fort innocemment qu’il ne s’agissait que de jeunes bobobloggeurs, ceux qui discutent business plan à coups de Google Ads à Paris Blogue-t’il, mais non, il s’agissait bel et bien de ces fameux geeks dont parlent les journaux. Je me suis donc le plus rapidement possible rapproché de gens à l’apparence relativement normale et c’est avec France Quiqueré que j’ai donc discuté (mais pas loin du buffet, faut pas déconner non plus). Les petits fours (délicieux d’ailleurs) ont cédé la place à quelques patisseries pas vilaines, il y a même quelque macarons, bref on se gave c’est GRATUIT. Fanny monte sur scène pour une tombola, coup de chance je ne gagne rien, et là elle explique qu’un groupe de jeunes nommé Marshmallow va monter sur scène pour un concert. Bon soit, moi j’ai soif, je me dirige vers le bar et là on m’apprend que celui du rez-de-chaussée ferme, il faut aller à l’étage. Bon okay, allons-y, purée, c’est une geek elle ? Ah non on dirait une chargée de comm de SFR, c’est pas possible autrement, bon j’en étais où moi, ah oui, picole, tiens encore des petits fours, groumpf, bon c’est sympa leur petit concert en bas là. Quoi ? Attendez y’a qui après sur scène ?

Oh.

Mon visage se décompose. Sur scène, après, y’a… David Guetta. Oui oui, le vrai David Guetta, que j’aime appeller la plus grande escroquerie de l’histoire de la house. Faut vraiment que je me torche la gueule avant, un truc avec de l’alcool genre fort s’il vous plaît, oui bon une vodka pomme si vous voulez. Merde plus un seul petit four, pourtant y’en avait y’a 5 minutes, ils ont tout viré ou quoi ? Comment ça le bar de l’étage ferme, déjà ? Mais je viens à peine de monter ! David Guetta ne montera sur scène que quand les 2 bars auront fermé et que les gens seront redescendus ? Mais c’est quoi ce foutage de gueule, il a peur que ce soit le désert sur la piste de danse ou quoi ? En attendant je vais voir Fanny, parce que bon, évidemment la jeune femme que j’avais reconnu c’était elle, je me présente parce qu’après tout si ça se trouve elle s’en souviendra même pas, ah merde si, bon elle est décalquée à cause du décalage horaire vu qu’elle vit à Hong Kong. Ça va, j’ai même pas envie de faire le pénible en fait, elle a vraiment l’air crevée.

Et tout d’un coup le Guetta arrive sur scène avec son look de midinette, c’est vraiment un poseur ce mec il fait des grands sourires à tous les appareils photos qui se dressent de la fosse, il balance “Love is gone” et j’ai l’impression d’être au Macumba Club de Croutelle-sur-Gougnon. Bordel de merde c’est quand même pas ça l’ambiance des soirées hype parisiennes, j’veux dire mettre le disque et quasiment rien faire de plus n’importe quel DJ Roger de campagne en est capable, merde. Et vas-y qu’il fait sa poseuse, j’ai l’impression de voir José Garcia déguisé en Cindy Crawford à côté de De Caunes en Richard Gere, mais un José Garcia habillé d’une veste orange que les Deschiens n’auraient pas renié: le motif sur les manches ressemble trait pour trait au papier-peint chez tata Gisèle. Quelle misère putain quelle misère, ce qui m’a le plus impressionné c’est que dans l’assemblée certains chantaient et dansaient en plus, bon, une minorité, mais je suis maintenant en mesure de l’affirmer: il y a des gens qui aiment la musique de David Guetta, je sais c’est difficile à croire mais je l’ai vu de mes yeux, maintenant moi j’y crois.

Vu qu’il n’y avait plus rien à bouffer et rien à boire je me suis rapidement barré pour ne plus avoir à subir ce cauchemar auditif et à part un mec bourré qui a d’abord essayé de me taper 10 Euros puis de me braquer mon portable, le retour fut beaucoup moins folklorique que le reste. Dommage.

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