France Télécom dit commercialiser 2.000 “Livebox” par jour.

Pour rappel, la Livebox c’est le bidule de France Télécom sensé faire la même chose que la Freebox de Free Télécom, lancé à grand renfort de spots publicitaires à la TV devant attirer les djeunz. Elle est présentée comme la boîte magique à tout faire, musique, films, jeux vidéo, waouh, le mp3, le divx et le warez enfin légalisés ! Ah, on me signale dans l’oreillette que non, bon, tant pis c’est pas grave.

Maintenant, voyons en quoi c’est drôle…

La Freebox est fournie en un seul pack de 29,99 Euros et permet, via le dégroupage total, de se passer de l’abonnement à France Télécom. L’accès haut-débit est de 6 Mbps en download et 600 kbps en upload. Pour les gens proches du DSLAM avec une bonne ligne, un mode, baptisé “patate”, permet d’atteindre les 10 Mbps en download et 1 Mbps en upload. L’offre comprend une offre de télévision, un forfait illimité de voix sur IP et une connectivité Wi-Fi.

La “Livebox”, comprend un accès internet à haut débit 2 Mbps / 128 kbps (facturé 34 Euros par mois), une offre de télévision (16 Euros), un forfait illimité de voix sur l’internet protocol (10 Euros). En ajoutant 3 Euros pour la location du boîtier et 13 Euros d’abonnement téléphonique, la facture mensuelle atteint 76 Euros.

Toi aussi, paye le triple pour avoir trois fois moins de bande passante que ton voisin ! Ils me feront vraiment toujours rire. Et dire qu’il se trouve des gens pour leur faire confiance, j’avoue que parfois la nature humaine m’est bien mystérieuse.

Le site n’aura pas fait long feu. Quelques semaines après son ouverture, PuteLand n’est plus. Pour les ceusses qui ne connaissaient pas ce site, il s’agissait d’un jeu online de gestion. De gestions de prostituées, plus simplement appellées putes, d’où son nom. Le joueur, après son inscription, est doté de 10 000 uros qui servent de monnaie virtuelle. Il est invité à participer à la Bourse à la pute, sorte de vente aux enchères permettant d’acquérir une première gagneuse, et de faire fructifier son capital grace à ses efforts. Chaque pute a des caractéristiques précises, comme l’âge, la santé, l’addiction à la drogue, etc. Le joueur a la possibilité de la frapper si elle fait mal son boulot ou si elle tente de garder l’argent, de lui permettre de faire une opération de chirurgie esthétique, entre autres. Immoral ? Dans le principe, oui. Dans les faits, il s’agissait d’un jeu quasiment intégralement en mode texte. Aucune image subversive, si ce n’est le portrait polygonisé des différentes putes.

Bien évidemment, les réactions n’ont pas tardé, principalement de la part des féministes tendance radicale. Le Matin, journal suisse (comme le site incriminé) s’est ému de l’humour noir du site. « Dans le genre odieux, difficile de faire mieux. Mais il paraît que c’est de l’humour » dit le journaliste. Ça sent l’objectivité à plein nez, avec une entrée en matière pareille. Dans le même article, le journaliste – terme qui finalement commence à sonner comme une insulte – balance non seulement l’identité du webmaster de PuteLand, déjà facilement trouvable via whois, mais aussi et surtout le nom de son employeur. Dans quel but ? On se le demande encore.

Ce qui devait arriver arriva, et notre webmaster perdit son emploi. Le journaliste jubile. Il tient sa victoire. Il lui a bien fait voir, à ce jeune con, qu’on ne rigole pas avec certains sujets ! Sans aucun remords, d’ailleurs, puisque «Le Matin», pour sa part, n’avait aucune raison de cacher le nom de l’auteur. Encore une victoire d’un champion de la moralité contre un de ces dangereux déviants du net !

Maintenant, un petit jeu. Allez sur le site du Matin. Cliquez sur Petites Annonces. Vous verrez un lien pour les Consulter. Dans la colonne de gauche cliquez sur Charme. Au dessus des niouzes vous trouverez une catégorie Détente. Cliquez dessus. Vous n’avez plus qu’à faîre votre marché dans la liste pour trouver, au milieu des propositions directes, agences d’escorting, salons de body-massage.

D’un côté donc, un journal – pardon, un torchon – fout en l’air la vie d’un pauvre type à cause d’une grosse blague de potache. Parce que pour retrouver un emploi maintenant qu’il est tristement célèbre, il va s’amuser. De l’autre, le même torchon contribue à la prospérité de la mafia locale et au bon fonctionnement du proxénétisme en lui faisant de la publicité. Quel beau monde que celui dans lequel nous vivons.

– C’est pour qui le maki là ?
– Bah pour michel_v, c’est lui qui prend le maki d’habitude !

Pour les non-initiés, michel_v est corse. Et oui, je suis très fier de cette blague. Prout.

1. Monter dans le TGV pour Poitiers
2. S’installer à sa place
3. Jeter un oeil au laptop du mec à côté
4. Constater qu’il utilise le wi-fi de Monparnasse pour lire Coredumped
5. (Délai dû à la surprise)
6. Tenter un Kikoolol !
7. (Délai dû au regard intrigué du mec qui se demande qui est le débile à côté de lui qui essaye de communiquer)
8. Raconter ça à Binnie par SMS
9. Constater quelques minutes plus tard qu’il a FHM sur Les filles les plus TRASH du net dans son sac
10. Maudire Anne Dutilleul

8 jours seulement après avoir passé commande, j’ai reçu mes tshirts HotTopic ! C’est beau. C’est grand. C’est fort. Merci je vous aime. Et je vous invite à leur acheter tout plein de choses parce que c’est pas cher, c’est classe, et c’est vite livré. Allez zou, plus vite que ça.

[edit] non mais sérieux, comme ils déchirent ces tshirts.

RealNetworks lance la guerre de la musique en ligne

RealNetworks, quelques jours après avoir annoncé le lancement d’un logiciel compatible avec les formats de son concurrent Apple (via la boutique Apple Music Store), propose le téléchargement de musique en ligne pour 0,49 cents… Un prix extrêmement compétitif comparé au 0,99 cents à débourser sur Apple Music Store.
Mais RealNetworks n’entend pas s’arrêter là et vient de lancer une campagne publicitaire d’envergure aux Etats-Unis, baptisée “Freedom of Music Choice” (la liberté de choisir sa musique). La firme dénonce les pratiques de ses concurrents qui vérouillent leur système d’offre de musique en ligne avec des formats propriétaires.

Ah mais, c’est vrai ça, quelle honte les formats propriétaires ! Heureusement que Real est là et dénonce cette infamie. C’est pas comme si ça faisait 10 ans qu’on se bouffe leur immonde format Real Media et leur tout aussi abominable Real Player de merde pour lire les fichiers dans ledit format. Merci les mecs !

Le site de référence de fringues de hardcore gamer (au secours, j’en suis déjà à plus de $200 de commandes !)

Après la coupure de courant de ce matin (ça y est, j’ai acheté un onduleur…), c’est maintenant mon système de commentaires qui déconne. Ils sont donc temporairement désactivés en espèrant un retour à la normale rapide…