Triste découverte

Dans la catégorie: Geekeries,Humeur — kwyxz le 2/08/05 à 23:19

Je viens tout juste de me rendre compte que le site TrouDuCulZ HideOut, référence de l’Internet français qui grattouille là où ça démange, est désormais squatté par un authentique trou du cul même pas drôle et infoutu d’écrire deux lignes sans faire douze fautes d’orthographe. Trou du cul qui a décidé de s’approprier l’ancien site en le mirrorant ailleurs, après y avoir apposé sa signature et sa marque de fabrique (les fautes, et les lol).

Peut-être que nombre d’entre vous s’en étaient rendus compte plus tôt. Mais décidément, quelle journée de merde.

Londres 2012

Dans la catégorie: Geekeries,Humeur,Pol fiction — kwyxz le 6/07/05 à 14:55

A vrai dire, je ne sais pas si je dois me réjouir ou me désoler quand j’apprends que Paris n’a pas été retenu comme ville organisatrice des JO de 2012.
Je préfère me réjouir parce que le Parlement européen a enterré la directive sur le brevet des logiciels, ce qui est réellement une excellente nouvelle pour les développeurs et utilisateurs de logiciels libres.
Et constater que Chirac aura vraiment tout raté.

Trouver un emploi, c’est facile

Dans la catégorie: Geekeries,Humeur — kwyxz le 17/06/05 à 11:31

Ami demandeur d’emploi, tu es malheureux: tu n’as pas de travail, tu manques de moyens, et 69% de la population française considère que si tu ne travailles pas, c’est que tu n’en as pas envie parce que tu es fainéant. Ton désarroi est grand surtout que, si jamais tu as voté Non au référendum le 29 mai pour sanctionner le gouvernement, tu dois un peu faire la gueule maintenant avec le tandem Villepin-Sarko aux manettes. Bref, en ce moment, les choses ne vont pas fort.

J’ai pour toi une solution qui devrait te permettre, à peu de frais, de trouver un emploi dans ce qu’on appelle dans le jargon marketing « les technologies de l’information ». L’idée est simple:

  1. Commence par acheter une jolie cravate, que tu porteras avec une chemise d’une couleur quelconque. Évite tout de même le blanc, c’est triste et ça fait agent du FBI.
  2. Là-dessus, mets un gilet noir qui ressemble le plus possible à une veste et emprunte les lunettes de ton grand-père (ou de ton père, c’est selon).
  3. Gave-toi de pâtes et de riz pendant environ trois mois: c’est peu cher, et ça permet de se donner l’air bien portant. Il est important de ne pas ressembler à un crève-la-faim.
  4. Ensuite, va dans le Photomaton du coin. Applique un carton de couleur foncée contre la paroi lumineuse derrière toi, pour obtenir une photo plus sombre et une ambiance de studio professionnel. Positionne-toi légèrement de profil et fais un joli sourire en attendant le flash.
  5. Colle un des clichés en haut à gauche d’une feuille de papier.
  6. Tu peux maintenant prendre ton plus beau crayon et commencer à rédiger sur ladite feuille un article sur un sujet technique de ton choix. De préférence, choisis un sujet sur lequel tu n’as strictement aucune compétence ou connaîssance quelconque: tu risquerais de vouloir donner des détails intéressants qui n’auraient pas l’effet escompté.
  7. Pour appuyer tes propos, invente des chiffres, dessine des graphiques, fais des schémas, plus c’est illustré, mieux c’est. Inutile de perdre du temps à vérifier si ce que tu dis a un quelconque sérieux: au pire, les lecteurs vérifieront pour toi plus tard. Plus tu raconteras n’importe quoi, mieux ce sera.
  8. Une fois que c’est fini, envoie le tout dans une enveloppe à :
    ITRManager.com
    21, rue Henry Monnier
    75009 Paris

Voilà. Normalement, tu devrais bientôt trouver un emploi de consultant, c’est quasi garanti sur facture. Si ça a marché pour Nathan Brookwood, ça devrait marcher pour toi.

Potion de jouvence

Dans la catégorie: Geekeries — kwyxz le 15/06/05 à 10:35

Je voulais juste remercier Blizzard de m’avoir offert une cure de jouvence lorsque j’ai tenté de me connecter à leur forum pour poster un commentaire.

Forums WoW

Voilà. Maintenant je me sens jeune. Merci Blizzard.

Ma chérie est formidable

Dans la catégorie: Geekeries — kwyxz le 23/05/05 à 0:26

<kwyxz> bon c’est trop tendu là Resident Evil 4 ça me stresse trop je vais faire un Mario Golf pour me calmer et ensuite au dodo
<kwyxz> aaaah le golf, l’herbe, les petits oiseaux qui chantent
<titejuju> les tronçonneuses

Ubunturlututu

Dans la catégorie: Geekeries — kwyxz le 23/03/05 à 8:51

Ma douce ayant déposé son laptop chez moi pour que je lui installe un joli Linux tout beau, j’ai, après avoir effectué un test Gnome VS KDE, décidé de lui installer une Ubuntu parce que, et d’une je ne connaissais pas, j’avais envie de tester et puis bon, c’est basé sur Debian donc je restais en terrain connu, et de deux j’en entendais énormément de bien, comme quoi c’était un excellent Linux pour une machine personnelle, et tout ça.

Me voilà donc parti pour une installation à partir du CD que Choda m’a gentiment gravé. Ça boote, bon c’est du Debian, pas de problème, je reconnais bien l’installeur de la Sarge. L’installation se fait assez simplement, on entre quelques paramètres (le hostname, la conf réseau de la machine) et c’est parti pour une copie en bonne et due forme d’environ 600 Mo de packages puisque j’ai décidé de faire un setup tout ce qu’il y a de plus standard sans passer par le mode expert.

À la fin de l’install on me propose de récupèrer les updates via le réseau, je dis oui, ça installe encore des packages, hop fini, ça se lance, même pas besoin de configurer XFree86 ça marche tout seul. Chouette.

A l’invite de gdm, je me logge en utilisateur, et déjà première interrogation, pourquoi on ne m’a pas demandé de mot de passe root ? Je me doute bien qu’un utilisateur lambda n’y pensera pas forcément, mais ça peut toujours être utile. Un coup de lecture de FAQ sur le site d’Ubuntu plus tard j’apprends que le compte root est désactivé mais qu’en un coup de sudo on règle ça, ce que je fais.

Et c’est parti pour une petite découverte de l’environnement. Et je vais de mauvaises surprises en désillusion.

Tout d’abord le premier truc qui me saute aux yeux, il n’y a pas d’icônes sur le bureau. Je me retrouve avec un Gnome fraîchement installé qui ne propose que le panel du haut pour accèder dans Nautilus au répertoire personnel, à l’arborescence des répertoires, … donc pour faire un glisser/déposer dans la corbeille, déjà c’est mal barré. Je me mets à chercher dans les options de configuration comment faire pour activer la gestion du bureau par Nautilus qui, je l’espère, résoudra mon souci. Au bout d’une heure de farfouillage dans les préférences de Gnome et dans la doc je laisse tomber, je n’ai pas trouvé comment faire simplement. Je crée donc à la main des fichiers .desktop dans le répertoire Desktop de mon utilisateur, paf ça marche, mais c’est un peu un comble pour une distrib qui se veut user-friendly.

J’ai, à l’installation, demandé un système en français histoire de voir ce que donnait la localisation. Gnome est en français, Gimp aussi, jusqu’ici tout va bien, je lance OpenOffice.org, ah bin raté, il est en anglais, je lance synaptic pour constater que le package d’internationalisation en français n’est pas disponible dans la liste des packages, super génial, tant pis lançons Firefox pour chercher quelles modifs faire dans le sources.list histoire de règler ça, merde Firefox est en anglais aussi, bon ça se règle assez facilement ça normalement, ah bin non sur cette version d’Ubuntu c’est un Firefox 0.9.3 qui est installé et après recherche sur le site de Firefox il faut se fader le download d’un tar.bz2 qui contient je ne sais quoi pour le passer en français. Rah !

Bon, laissons de côté la langue française, on va récupèrer le backup des données, on décompresse, tentons de lire une vidéo, je double-clique sur un .avi et Totem se lance. Et rien ne se passe. Bon, un mp3 alors, je double-clique. Et rien non plus. Bon, tentons un DVD alors. Nouvel échec. Après un nouveau farfouillage dans la doc je constate qu’il faut encore se faire des installs de trucs à la mimine pour ça, et aussi pour Flash par exemple, c’est pas que ça me dérange mais on m’avait vendu cette distrib comme étant idéale pour le desktop et facile d’accès, là j’ai presque l’impression qu’on se fout de ma gueule vu le nombre de manips qu’il faut faire à la mimine à la fin de l’install. J’upgrade le système une nouvelle fois pour passer à la nouvelle version d’Ubuntu qui n’est pas encore déclarée stable, mais si j’en crois le release plan ça ne devrait pas tarder, je retente, non, toujours rien, il faut encore bidouiller le sources.list pour passer en “universe” et “multiverse” et pouvoir installer des packages comme mplayer, lame, libdvdcss2 et j’en passe.

Bref au final c’est la déception la plus totale. Je pensais obtenir après l’install un système directement utilisable, sauf qu’il faut bien y passer encore deux bonnes heures et encore, je n’ai pas vraiment l’impression d’avoir terminé. Bref, c’est un peu du grand n’importe quoi, probablement rempli de bonnes intentions, mais dès ce soir ce machin dégage et j’installe une vraie Debian qui, elle au moins, m’affichera par défaut des icônes sur le bureau de Gnome et qui détectera le matériel de la même manière puisque de toute façon c’est l’installeur de Sarge qui fait tout le boulot. Parce que quitte à tweaker des trucs à la main, je préfère utiliser l’original plutôt qu’une sorte de rip bizarre et pas encore bien mature.

Terminator 4

Dans la catégorie: Geekeries — kwyxz le 20/03/05 à 1:11

Le soulèvement des machines a commencé.

La télé qui rend les gens géniaux

Dans la catégorie: Geekeries,Humeur,Watching TV — kwyxz le 10/03/05 à 22:15

Il a 15 ans. C’est encore un enfant. Et les vidéos de lui qui circulent sur la toile provoquent hilarité, consternation, voire énervement chez beaucoup d’internautes.

Cet enfant, c’est Gilbert.

Le premier reportage nous l’avait présenté comme un souffre-douleur. Mal-aimé, chahuté voire carrément tabassé, ses années au collège semblaient vraiment difficiles pour lui. Il était différent. Il venait en costard au collège. Il se faisait brutaliser. On se prenait de pitié pour lui, même si l’on ne pouvait pas s’empêcher de se dire que mettre un costard dans un collège de banlieue n’était pas très fin. Et puis, au fur et à mesure que le reportage avance, on nous le présente comme un surdoué de l’informatique. Un enfant-prodige. Un petit génie. Sauf que.
Sauf que Gilbert n’est rien de tout ça. Pas en informatique, tout du moins. Et ça se voit vite, nul besoin d’avoir fait dix ans d’informatique pour le conclure. Il ne suffit pas de fanfaronner avec ses Certifications Microsoft et son Certificat d’Excellence signé par Bill Gates, tout fier de l’avoir obtenu «en quatre minutes» alors qu’un «ingénieur qui a au moins 5 ans d’expérience en entreprise (…) prend 4 ou 5 heures pour le faire». Un rapide coup d’oeil à ses performances en matière de programmation (ça se trouve en quelques minutes sur Google, il suffit de bien chercher) permet de finir d’être convaincu de son absence de génie. Et les diplômes, alors ? Rien de bien sorcier, on apprend les réponses par coeur, et on les a. N’importe quel tocard qui y met le prix les aura. Le reportage est un ramassis de fadaises sur ses supposées compétences, la «journaliste» avale sans rechigner toutes les âneries qu’on lui propose et les retranscrit brut de décoffrage. On se dit qu’il est jeune, ça va lui passer.

Le second et le troisième reportage permettent de mieux cerner l’origine de tout ceci: sa mère. Atrocement possessive, incroyablement saoulante, c’est elle qui lui a dès le début bourré le mou avec sa soi-disant précocité. C’est elle qui est, depuis le début, persuadée que son fils est un génie, et qui a réussi à lui aussi l’y faire croire. Ah, elle en est fière, de son fils. C’est elle qui achète un mobil-home pour que son fils pense à autre chose qu’à son travail. Car oui, Gilbert est devenu PDG d’une entreprise de création de sites web. On peut le voir, toujours fanfaronnant, dans son bureau, en rendez-vous d’affaires (jugeant de la qualité d’un vin qu’on vient de lui servir en carafe, il ne faut pas manger en regardant ça sinon on s’étouffe de rire), etc. Convaincu qu’il est génial et super fort. Et toujours aussi arrogant. Prétentieux. Désagréable. Agressif avec le journaliste qui lui dit “avoir du mal à ne pas le tutoyer” lors du débat du troisième reportage.

Soyons clairs: Gilbert est relativement mature, certes. Il a clairement des motivations et un raisonnement qui tranchent avec son âge. Mais il n’est pas, et n’a jamais été le génie que sa mère a voulu faire connaître à la face du monde via la télévision. Cette mère lui a volé sa vie. La réplique de la fin de la troisième vidéo est cinglante. Et véridique: Gilbert, get a life.

Au delà du personnage, ce qui m’inquiète c’est cet éternel sensationalisme des média. Était-il si difficile lors de la réalisation des deux premiers reportages de se renseigner un minimum afin de vérifier si Gilbert était réellement le génie que sa mère prétendait ? Je ne connais, parmi les gens que je cotoie qui travaillent dans l’informatique, personne qui ait cru une seconde au génie de Gilbert dans ce domaine. Mais l’objectif affiché de la journaliste était de faire du choc. Du grand. Au risque de balancer un reportage tellement peu crédible qu’il fait actuellement le tour d’Internet, et rend Gilbert complètement ridicule aux yeux de ceux qu’il voudrait comme pairs. Le second reportage était diffusé dans une émission qui présentait des enfants atteints de maladies diverses. J’ai trouvé indécent d’oser consacrer un quart d’heure à Gilbert après avoir montré des enfants qui, pour certains, sont peut-être décédés depuis la diffusion de cette émission. Pourquoi personne n’a-t’il jamais eu l’idée de vérifier si Gilbert n’était pas un nul ? Pourquoi à la télévision est-il devenu saugrenu de se demander si ce que l’on est en train de montrer n’est pas une connerie ? Pourquoi la réflexion doit-elle aussi souvent se faire par le téléspectateur, et jamais en amont ? J’ose espèrer que les incapables qui produisent ces reportages ne se disent pas journalistes.

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