Quand j’étais petit

Dans la catégorie: Misc — kwyxz le 18/10/11 à 11:51

Quand j’étais petit, je jouais aux billes dans la cour de récré de mon école primaire, comme tout le monde à l’époque. On jouait aussi au foot chacun pour sa peau et celui qui réussissait à faire passer le ballon entre deux poteaux du préau passait gardien de but. On collectionnait les vignettes Panini, et celles des Chevaliers du Zodiaque qui brillaient se monnayaient assez cher puisqu’on les échangeait contre quatre vignettes “normales”, une vraie économie parallèle. On jouait au baby-foot avec une balle de tennis, pour pas avoir à payer la partie. On escaladait un grand blockhaus devant l’école et on furetait à l’intérieur, à la fois amusés et intrigués par ce gros bloc de béton dont on ne comprenait pas bien la signification. À l’époque, je croyais qu’il y en avait partout, parce que j’en voyais partout dans ma ville.

Quand j’étais petit j’ai mis une claque à un ophtalmo. Une bonne grosse beigne. Ma mère ne m’avait même pas disputé parce que le type était vraiment désagréable.

Quand j’étais petit, j’ai joué au milieu d’un centre gériatrique, mon père travaille dans le domaine de la santé et j’ai souvent habité des logements de fonction situés au sein même d’établissements hospitaliers. Cette fois-là c’était avec des figurines G.I. Joe un peu particulières parce que la peau d’un de mes personnages changeait de couleur au soleil pour prendre une jolie teinte bleu-gris. J’ai entendu un grand cri et une vieille dame venait d’atterrir sur la pelouse à quelques mètres de moi après un saut du troisième étage. Indemne.

Des listes sur Facebook

Dans la catégorie: Geekeries — kwyxz le 26/09/11 à 19:07

Les listes, c’est la feature que Facebook met en avant ces jours-ci pour faire oublier les cercles de Google+. C’est une feature pourtant présente depuis des années mais que personne, ou presque, n’utilisait (d’où les curieux cris de joie lors de la découverte des cercles). Difficile de dire si Facebook avait réellement besoin de ça pour contrer le réseau social de Google que personne, ou presque, n’utilise (à part pour y reposter la même chose que sur Facebook), mais là n’est pas le sujet de ce post.

Ce qui me pose un réel problème, c’est cette impression que les nouvelles listes, les mécanismes d’abonnement qui y sont liés et la nouvelle politique de publication des contenus (là encore, pompée sur Google+) viennent de foutre en l’air un des rares trucs qui fonctionnaient efficacement en matière de protection de la vie privée sur le site de Mark Zuckerberg.

Depuis des années existait quelque chose s’appellant le “Limited Profile”. On peut encore en trouver trace dans la doc en ligne de Facebook qui n’est pas entièrement à jour. Auparavant, on collait quelqu’un en “Limited profile” et si on le désirait (il suffisait de paramétrer le bouzin) il n’avait pas accès à votre wall, à vos commentaires, à vos “Like”, à vos photos, aux événements auxquels vous vous inscrivez… Quel intérêt dans ce cas de l’ajouter, me direz-vous ? Eh bien il pouvait toujours vous contacter en vous envoyant des messages, mais pas avoir accès à votre wall. C’était une forme de sélection à la publication avant l’heure.

Sans tambours ni trompettes, Facebook vient de remplacer ça par la “Restricted List”. Première connerie, le “Limited Profile” n’est pas immédiatement mergé dans la “Restricted List”, alors que leurs buts sont similaires. Deuxième connerie, la gestion de la vie privée est bien moins fine qu’auparavant, où l’on pouvait choisir de montrer les events, ou les photos, ou les infos de profil, etc. Troisième connerie, et là c’est une déduction personnelle après avoir passé 20 minutes à vérifier de nouveau la totalité de mes publications, la “Restricted List” semble se baser sur les choix de publication des gens chez qui vous commentez, et non sur vos choix pour le commentaire.

Un exemple : je suis A, je poste un commentaire sur une photo de B, et C est dans ma “Restricted list”. Il suffit que B ait laissé la photo visible aux “friends of friends”, et… mon commentaire sera alors visible par C. Essayez vous-même : collez quelqu’un en “Restricted List” puis cliquez sur votre profil et maintenant sur “View as…” (c’est en haut à droite, si vous êtes en français c’est “Aperçu du profil en tant que…”). Entrez son nom et validez : si rien ne s’affiche, vous avez bien de la chance, moi je vois des dizaines de commentaires laissés par mes soins sur des photos / events / walls autres que le mien.

J’ai eu beau Googler, ça n’a eu l’air de choquer personne. Suis-je le seul à avoir tenté de voir un aperçu de mon compte après avoir utilisé la “Restricted List” ? J’y vois là un gros problème et j’espère que Facebook va rapidement le corriger… En attendant, je vais tenter de voir si je ne peux pas me débrouiller avec une liste créée par mes soins, sans passer par la “Restricted List” fournie de base. Sinon ? Eh bien il me restera toujours l’unfriend.

EDIT: depuis quelques jours, des voix s’élèvent pour protester contre le “fil d’actu” disponible sur la droite et mis à jour en quasi-temps réel. Il faut bien se rendre compte que les informations qui y apparaissent sont accessibles depuis longtemps en allant sur le profil d’un contact. La différence, c’est qu’elles sont ici mises en avant. Le plus gros problème à mon sens est que ce “fil d’actu” est soumis aux mêmes conditions que ce que je décris plus haut. Si vous gérez vos options de publication, vous pouvez limiter le nombre d’informations qui vont y apparaître, malheureusement un commentaire sur le wall ou les photos d’un ami risque d’apparaître sur ce fil d’actu en fonction de ses choix de publication.

The shape of things to come

Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 16/09/11 à 18:43

Je n’écris plus beaucoup par ici, pas que je n’aie plus rien à dire, mais force est de reconnaître que pour pas mal de choses le format court fonctionne plutôt bien, et les photos prises sur le vif parlent souvent mieux que de longs discours. Pas un manque d’inspiration donc mais surtout un manque de temps, un post de blog nécessitant souvent un peu plus de mise en forme et de relecture qu’un simple tweet, sans oublier 198x que je tente d’updater même si là encore le temps fait cruellement défaut (bien plus que la motivation).

En janvier j’ai démarré une playlist Spotify intitulée “One Song a Day Makes Worry Go Away” au principe tout con, chaque jour un nouveau morceau. À l’origine l’idée était simplement d’y mettre tous les morceaux qui me plaisaient bien sur le moment, il n’y avait aucune considération sur l’actualité du jour et puis finalement quelques événements m’ont incité à mettre telle ou telle chanson en fonction de la date. Et surtout ce réflexe quotidien est devenu un super outil de découverte, quand je n’ai pas d’idée particulière je clique sur un morceau que j’aime bien puis sur Related Artists et c’est ainsi que j’ai découvert des trucs vraiment bons comme School of Seven Bells, The Antlers, Art Brut, Silversun Pickups. Seul truc chiant : parfois Spotify supprime sans prévenir des morceaux de son catalogue, certainement pas pour le fun, mais laisser les entrées en grisé dans la playlist plutôt que brutalement annihiler le morceau permettrait au moins de se rendre compte facilement de ce qui a disparu.

Finalement c’est surtout la multiplication des moyens d’expression (photo, musique, microblogging) qui entraîne cette chûte du nombre de posts de blog. Pour autant je n’envisage pas de le fermer, en novembre je fêterai son neuvième anniversaire et il se pourrait bien que j’aie, dans les semaines à venir, pas mal de choses à raconter. Du changement, pour le meilleur ou pour le pire, tant que l’envie d’écrire est toujours là, on verra.

Vacances j’oublie tout

Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 16/08/11 à 20:24

Les années passent mais les gens restent, ces gens que j’aime et que j’ai toujours plaisir à revoir année après année, même si l’on se dit à chaque fois qu’on essaiera de se revoir avant l’été prochain et qu’on n’y parvient jamais, on partage de petits moments de bonheur, le bonheur d’être là, le bonheur d’être ensemble, rien à cirer du mauvais temps et du froid, il suffit qu’on se voie, qu’on soit tous là réunis, et le plaisir fait le reste. Merci à tous pour ces quelques journées passées ensemble et qui le temps d’un séjour m’ont fait totalement oublier la grisaille du périphérique parisien, les tristes kebabs et paysages déprimants d’Ivry-sur-Seine, et les gens speedés entre deux changements de métro. Merci.

31

Dans la catégorie: Misc — kwyxz le 27/06/11 à 8:15

A 31 ans, on a parfois envie de s’envoyer en l’air.

The Big Jump from Benjamin FRANCOIS on Vimeo.

Pour récupérer la version haute qualité, clic-droit puis “enregistrer le lien sous…”

Je me fais une ligne

Dans la catégorie: Geekeries,Humeur — kwyxz le 17/06/11 à 9:13

Il y a 3 mois, plus précisément le 8 mars 2011, je branchais pour la première fois ma Freebox v6 fraîchement déballée. Elle bloqua à l’étape 2. Je venais de perdre mon accès Internet.

Après 12 semaines et des appels répétés à la hotline (surtaxés, bien évidemment, puisque j’appelle depuis mon téléphone GSM) et l’assurance par Free qu’ils ont fait plusieurs demandes auprès de “l’opérateur historique”, un technicien France Télécom est enfin venu mardi 7 juin réparer ma ligne “déconstruite” par leurs soins, vraisemblablement parce qu’un voisin s’en est fait ouvrir une et qu’ils n’ont pas trouvé mieux que de lui donner la mienne. Je n’avais pas de tonalité ni d’Internet, il me dit que c’est parce que Free devait me dégrouper de nouveau.

Le 8 juin j’arrive à joindre le support Free pour refaire une demande de dégroupage. On m’explique que l’opération va prendre au max dix jours.

Mardi dernier, soit le 14 juin, ma Freebox v6 atteignait péniblement l’étape 8 pour rester bloquée sur “Mise à jour heure / date”. Je n’avais ni transit IP, ni téléphone, mais j’arrivais à faire des résolutions DNS.

24 heures plus tard, retour en arrière : dès l’étape 4, crash avec un message “Erreur 10”, je n’ai plus rien. Hier soir, et ce matin vendredi 17 juin, je suis de nouveau bloqué à l’étape 2. Comme il y a trois mois. Bien évidemment, pendant ce temps, je paye toujours non seulement Free, mais également le Xbox Live et Spotify.

À ce stade, j’avoue que je commence passablement à désespérer.

Edit: confirmation par ma voisine de palier que sa ligne Orange a été ouverte début mars. Je me suis donc bien fait slammer par France Télécom. MERCI, VRAIMENT.

Rollertrip

Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 3/06/11 à 17:28

Ce fut, ma foi, une bien belle ballade (cliquez pour agrandir, attention c’est gros).

RollerTrip

Mention spéciale au clodo qui m’a tapé la causette 15 minutes devant le parc Monceau, à la Maserati qui a falli m’écrabouiller devant le George V, et au vendeur de merguez qui m’a extorqué 2,50 Euros pour une canette de Perrier sur le Pont de l’Alma. Love <3

Out of cyberspace

Dans la catégorie: Geekeries,Humeur — kwyxz le 13/05/11 à 3:02

Ce soir je discutais avec un ami qui me disait à quel point il était parfois effrayant de voir le nombre de choses que l’on peut trouver sur Internet rien qu’en recherchant le nom+prénom ou bien l’adresse email d’une personne.

Je lui ai répondu que personnellement, c’est l’inverse qui m’intrigue encore plus.

Les gens qui parviennent à ne donner aucun signe de leur existence sur la toile m’impressionnent, me fascinent. Je ne suis pas spécialement dans un trip de complet coming out, prêt à balancer le moindre élément de ma vie privée en pâture ni à partager l’intégralité de mes pensées avec le tout-venant. Il est assez certain que j’en donne cette impression, je blogue depuis bientôt neuf ans, j’ai fréquenté et fréquente toujours une ribambelle de réseaux sociaux, pourtant le moindre tweet public, le moindre statut sur Facebook est la plupart du temps mûrement réfléchi, afin de ne pas trop en dire. De ne pas franchir cette limite ténue entre confidence, partage et exhibition. J’espère ne pas trop mal y parvenir, même si je sais qu’il m’arrive fréquemment d’échouer.

Pourtant si l’on cherche rapidement ne serait-ce que mon pseudonyme sur Google on trouve environ 99% de résultats justes, ce qui avec une graphie pareille n’a rien de trop étonnant. Le pourcentage restant est un double maléfique, un second kwyxz auteur de poèmes que je qualifierai pudiquement de “perfectibles” (promis juré, j’ai écrit des trucs pires, mais ces poèmes ne sont pas de moi). On tombe sur des choses que j’ai écrites voici plus de dix ans, certaines dont je ne suis plus forcément fier, d’autres que je suis content d’avoir su exprimer à l’époque. J’ai la chance d’avoir un patronyme assez commun. Lorsqu’on cherche mon vrai nom, je suis beaucoup plus difficile à retrouver, grace à une véritable jungle d’homonymes, certains travaillant dans le même secteur que moi, ce qui rend la tâche encore plus ardue.

Mais nombre de mes amis d’école, collège, lycée, prépa, fac, avaient des patronymes relativement peu communs. Lorsque je tape leur nom dans Google, il arrive parfois que celui-ci ne me renvoie aucune occurence. Ils sont introuvables sur Facebook, sur Linkedin, sur Viadeo, sur Copains d’Avant… Ils n’existent virtuellement pas, ce sont des exilés du cyberespace. À l’ère du 2.0, cela représente à mes yeux un exploit, et je suis sincèrement admiratif. Se sont-ils donnés du mal pour y parvenir, ou au contraire n’ont-ils rien fait ? Ont-ils seulement conscience d’être remarquables ? Je veux dire, certains d’entre eux ont fait des études d’informatique, et au bout de plusieurs années, après avoir été diplomés, ils parviennent à ne pas laisser la moindre trace d’eux nulle part sur le réseau ?

Parfois une explication très simple, mais passablement déprimante s’impose à moi. Je fais de mon mieux pour la réprimer parce qu’elle s’accompagne systématiquement d’une petite période de chute de moral. Il est pourtant statistiquement quasi inévitable que parmi ces gens que j’ai cotoyés certains soient décédés. Combien d’amis de cour de récré, de camarades de classe, de partenaires de travaux pratiques, d’équipiers en sports collectifs, ont passé l’arme à gauche ? Leur disparition de l’Internet est elle le tragique signe d’une disparition tout court ?

Parmi les gens que parfois je recherche, ces introuvables paraissent tellement nombreux que j’aimerais ne pas y penser.

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