Every saga has a beginning

Dans la catégorie: Watching TV — kwyxz le 19/05/10 à 17:40

Pierre fondatrice de l’univers AB, “Salut les Musclés” est à l’origine d’une l’incroyable mythologie composée de séries comme “Premiers Baisers“, “Le miel et les abeilles” et le forcément culte et déjà évoqué en ces lieux “Hélène et les Garçons“. Toutes ces séries sont, en effet, des spin-off plus ou moins directs de “Salut les Musclés“, oeuvre séminale (je savais bien que je réussirais à placer ce mot un jour, même sans bosser à Chronic’Art) de l’ABverse comme on dit dans le jargon. Et ce jargon est on ne peut plus approprié: loin des comédies sentimentales que sont les autres séries AB, on est ici en présence d’une oeuvre de science-fiction aux personnages complexes: les Musclés sont en effet la première équipe de super-héros française, longtemps avant France Five.

Jean-Luc Azoulay l’a bien vite remarqué: il partage ses initiales avec la Justice League of America. Jaloux du succès des personnages super-héroïques que sont Superman, Batman et Wonder Woman, il décide avec son acolyte Claude Berda de créer sa série d’hommes surpuissants. Afin d’immédiatement situer le contexte, il annonce la couleur en les nommant “Les musclés” ce qui sonne évidemment mieux que “les baltringues” ou “les tocards”. Il va sans dire que nos héros sont dotés de Super-Pouvoirs:

  • Framboisier a le super-pouvoir d’être le séducteur de la bande sans être beau
  • Minet a le super-pouvoir de supporter les hurlements stridents d’une femme appellée Valériane – si un prénom pareil ne vous convainc pas qu’on est en pleine SF, je ne sais pas ce qu’il vous faut
  • Rémi a le super-pouvoir de se faire instantanément oublier de l’inconscient collectif, et pourtant il avait épousé Ariane, et je ne déconne pas: demandez à quelqu’un de vous citer les noms des Musclés il y a 99% de chances qu’il oublie Rémi
  • René a le super-pouvoir de ne jamais vieillir: il est en effet en permanence vieux (mais paix à son âme quand même, t’étais le meilleur à l’accordéon René)
  • Éric a le super-pouvoir de trouver cool de hurler comme un tyrolien en préparant un cassoulet

Bien évidemment des super-héros ne seraient rien sans un super-vilain, et ce super-vilain est une monstruosité hurlante dont j’ai parlé quelques lignes plus haut: Valériane. Celle-ci poursuit nos amis, pourtant camouflés sous une identité secrète de groupe folklorique de la Plaine Saint-Denis, et particulièrement Minet probablement à cause de sa petite taille puisque comme chacun sait tout ce qui est petit n’est pas grand. Valériane pouvant en l’espace d’un cri percer les tympans de n’importe quel être humain, fût-il un Musclé, une sympathique extraterrestre nommée Hilguegue aide nos héros à affronter cette terrible menace, de même qu’une avenante jeune femme brune connue sous le nom de “Mademoiselle Catherine” qui, cherchant en vain un semblant de virilité chez nos héros, finira désespérée comme actrice de téléfilms érotiques de mauvaise qualité (paix à son âme aussi, comme vous pouvez le voir le body count de cette série est assez élevé, on est pas chez les Teletubbies).

La force de “Salut les Musclés” est, tout au long de la série, de parvenir à conserver cette cohérence et ce talent de narration ce qui permit à l’oeuvre de dépasser les 250 épisodes, ainsi que d’introduire des personnages essentiels comme Justine (la nièce de Framboisier) et son petit ami Jérôme, qui formeront le couple maudit d’un drame psychologique postmoderne intitulé “Premiers Baisers” et que j’aborderai un jour prochain.

Initialement posté sur SensCritique.

Hélène et les Garçons, une formidable réflexion sur la condition adolescente

Dans la catégorie: Watching TV — kwyxz le 4/05/10 à 23:40

Série-phare des années 90, véritable chef-d’oeuvre du duo Azoulay-Berda et pierre angulaire d’une mythologie aux multiples ramifications, “Hélène et les garçons” est plus qu’un sitcom: c’est un phénomène, et un observatoire des moeurs adolescentes comme il n’en avait jamais existé auparavant et une exceptionnelle étude sociologique que Bourdieu n’aurait pas reniée, c’est moi qui vous le dis.

Difficile de ne pas s’incliner devant la narration extrêmement travaillée: le titre, tout d’abord, met en place les différents éléments d’une manière fort habile. On devine en effet aisément que l’héroïne de ces aventures est “Hélène”, soeur de Justine et fille de Roger Girard, lui-même beau-frère de Framboisier le chanteur des Musclés, célèbre groupe folklorique télévisuel. Malgré ce lourd héritage, Hélène parvient jusqu’à l’Université où elle poursuit des études d’une matière restant à définir mais qui est probablement littéraire vu le temps qu’elle passe à ne rien branler de ses journées et à glander à la Cafeteria avec ses copines et un groupe de jeunes musiciens en devenir, “les garçons”. Si ce n’est pas un titre qui vous pose une intrigue, je ne sais pas ce qu’il vous faut.

Les garçons ont manifestement un problème avec leur apprentissage musical: ils ne savent répéter que des fins des morceau. Dès que la caméra se pose sur eux, ils sont immédiatement obligés de s’arrèter, c’est la raison pour laquelle en plusieurs années de pratique on ne les verra jamais effectuer une seule performance en public, ni enregistrer un album, ni même tenter d’obtenir ne serait-ce qu’un début de démo. C’est aussi la raison pour laquelle la vraie héroïne est Hélène et pas eux, c’est d’ailleurs elle qui obtiendra des entretiens avec le producteur Thomas Favar qui veut en faire une chanteuse, ou tout du moins c’est ce qu’il prétendra.

Puisque le sujet de la série est l’étude analytique des interactions sociétales entre deux groupes d’adolescents de sexe opposé, et non pas une vulgaire tournante dans un garage après une énergique fin de morceau, Hélène n’est pas seule face aux garçons: un groupe de filles l’accompagne. Au départ, elles ne sont que deux: Johanna et Cathy, puis finalement Cathy est considérée comme trop mièvre et pas assez représentative des jeunes filles de son époque, elle sera donc remplacée par Laly qui est la personnification absolue de la pétasse imbuvable. Prétentieuse, caractérielle, jalouse mais n’hésitant pas à loucher sur les autres mecs, elle devient en quelques épisodes le centre d’intérêt de la série tandis qu’Hélène, niaise et sans personnalité, passe en retrait malgré le charisme de son boyfriend attitré (qui lui sera quasiment toujours fidèle le temps de la série): Nicolas, interprèté brillament par Patrick Puydebat, sémillant jeune homme aux cheveux mi-longs à qui j’aurais tant aimé ressembler.

Le boyfriend de Johanna l’américaine, c’est Cri-Cri d’Amour mais Cri-Cri a un fort problème existentiel: il est petit et con (les deux ne sont pas liés) et est à l’amour ce que la levrette claquée sans préliminaires est au romantisme. Il est petit parce qu’il est né comme ça, pourtant il ne partage aucun gène avec Bernard Minet (bizarre que le tandem magique Azoulay-Berda n’ait pas pensé à ça), mais surtout il est con parce qu’il a la girlfriend la plus cool du lot, à mille lieues d’Hélène l’invisible et de Laly la pute, mais qu’il va la tromper comme un gros connard et à de nombreuses reprises. Ah et il va se droguer aussi, on ne sait pas trop comment mais la drogue étant un véritable fléau il était important que les jeunes générations entendent le message: jeune, si tu te drogues, tu coucheras avec des américaines mais tu ne sauras pas mieux jouer de la batterie. M’est avis que le message aura été entendu vu la drastique augmentation de la consommation de drogues dures chez les jeunes ces dernières années, démontrant s’il le fallait encore un peu plus le caractère engagé de cette oeuvre pionnière dans la lutte contre les percussions.

Au fur et à mesure des pérégrinations de nos amis, de nouveaux personnages viendront se greffer au petit groupe. Chez les filles, il s’agira majoritairement de grosses salopes cherchant à coucher avec tous les mecs du groupe. Chez les garçons, il s’agira de types rencontrés lors d’une réunion de groupe visant à discuter de ce problème de fin de morceaux, puisqu’aucun nouvel arrivant ne saura jouer des débuts non plus. La personnalité des différents protagonistes, même les seconds rôles, n’est jamais mise en défaut: lorsque Nathalie, considérée comme la méchante de service, devient subitement gentille, elle se fait violer. Quand on dévie un brin de ses convictions, voilà ce qui arrive, c’est bien fait pour elle tout le monde en conviendra. Pourtant, les problèmes de drogue et de viol, c’est bien rigolo, mais ce n’est tout de même pas le plus intéressant dans l’histoire car le véritable message de “Hélène et les garçons”, et oui il y en a un et là je coupe l’herbe sous le pied de ses plus ardents détracteurs, le véritable message disais-je n’est pas là.

Non, ce que Jean-Luc Azoulay et Claude Berda ont voulu faire comprendre à la jeunesse, c’est qu’au sein d’un groupe d’amis la mixité est importante. Non pas la mixité des origines puisqu’il n’y a aucun noir ni aucun arabe dans la série, ça va pas non il est pas bien lui, on a déjà un portugais qui s’appelle José ça suffira bien. Non, c’est la mixité des relations sexuelles qui importe, puisque la plupart des personnages aura essayé de coucher avec au moins la moitié du cast du sexe opposé, que des couples se font et se défont au sein d’un cercle d’amis finalement assez restreint, mais que tout ceci ne semble poser de problème à personne: la libération sexuelle, voilà le véritable sujet de la série, et c’est un message fort adressé à une jeunesse en perdition face à des clowneries comme le VIH qui volait un peu trop la vedette aux bonnes vieilles partouzes durant cette fin des années 90.

Alors merci AB, merci Hélène, merci Patrick Puydebat, d’avoir fait de moi l’amateur de gang-bangs que je suis.

(Critique initialement publiée sur SensCritique, si vous n’avez pas encore eu d’invitation c’est dommage pour vous parce que ça y est, je n’en ai plus en rab)

C’est pas au point, leur truc

Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 27/04/10 à 11:43

C’est devenu une habitude: à peine sorti du métro Porte de Charenton, je consulte le site web de la RATP sur mon téléphone mobile qui m’indique le temps d’attente estimé avant l’arrivée du prochain bus PC2 à destination de porte d’Ivry. Lorsqu’il n’y est que d’une ou deux minutes, je me mets immédiatement à courir et la plupart du temps j’arrive à me jeter à l’intérieur avant la fermeture des portes.

Ce matin, le site indiquant un bus “A l’arrêt” alors que je sortais à peine de mon wagon, je savais qu’il était inutile que je me précipite: jamais, ô grand jamais dans ces conditions ne suis-je parvenu à temps, avant de voir le bus s’éloigner et ma frustration grandir. Et surtout, j’ai décidé en partant de chez moi de vêtir cette chouette paire de chaussures que j’ai ramenée des USA et que je ne porte pas assez souvent parce que, pas encore formées, elles me font un peu mal aux pieds et à fortiori encore plus si je devais courir.

Bien évidemment le bus suivant était annoncé, toujours sur le même site web, pour 21 minutes plus tard. Cocasse, puisque le temps moyen indiqué sur les panneaux entre deux passages est de moins de 10 minutes, mais malheureusement loin d’être inhabituel, surtout depuis le début des travaux d’aménagement en vue de la prolongation de la ligne T3 du tramway.

Il était 9h50, je pris donc mon mal en patience, demeurant debout puisque l’abribus de l’arrêt a été détruit en raison des travaux et que seule une borne provisoire en indique l’emplacement. Fort heureusement, il fait un temps absolument magnifique en cette belle journée d’avril. Les minutes s’écoulèrent et toujours aucun bus à l’horizon: à 10h10 je reconsultai le site web de la RATP qui m’indiqua 16 minutes d’attente. Je me souvins qu’une manifestation bloquait le boulevard périphérique, le bus était probablement en plein milieu d’embouteillages cahotiques. Soudain, l’espoir naquit, une forme blanche apparut à l’horizon et s’approcha de nous, tandis que le site indiquait maintenant 19 minutes d’attente. Peine perdue, ce bus avait pour destination Porte de Charenton et se vida. Nous étions maintenant un petit groupe d’une quarantaine de personnes, attendant impatiemment, tandis que le site web affichait de nouveau 21 minutes d’attente.

À 10h25, je décidai de partir à pied.

En raison des travaux, certains arrêts ont été supprimés: entre mon point de départ et la prochaine borne, j’en avais pour presque quinze minutes de marche. Rien d’insurmontable, même si mes pieds me rappellaient qu’ils étaient encore un peu à l’étroit dans ces pompes. Le site de la RATP annonçait 16 minutes d’attente pour le prochain bus.

Et c’est alors que je fus à mi-chemin, séparé de la route par les grilles du chantier, la prochaine borne toujours hors de vue, que passa à ma hauteur le bus transportant mes quarante compagnons d’infortune. Je compris alors que le site de la RATP racontait n’importe quoi.

Je suis consternation et désespoir

Dans la catégorie: Geekeries,Humeur — kwyxz le 20/04/10 à 11:55

Il est monté à la station Daumesnil. Fraîchement rasé de près, des cheveux savamment coiffés à l’aide d’un gel utilisé avec une redoutable précision. Autour de son cou, la cravate nouée avec soin repose sur la chemise impeccablement repassée. Un magnifique costume sans faux pli parfait le tableau. Discrets, deux petits écouteurs à ses oreilles lui permettent d’écouter un morceau de musique qu’il joue depuis son iPhone, sur lequel il fait rapidement glisser ses doigts.

Ce type a tout du métrosexuel moderne, élégant, connecté, l’homme vanté par les publicités des fabricants de costard, l’homme auquel je ne ressemble pas dans mon blue jean, avec ma chemise de surfeur et mes lunettes de nerd. Je suis impressionné par ce qu’il dégage, cette assurance, cette classe, ce type en jette, vraiment. Arrive Porte de Charenton et je me lève, je vais le frôler, passer tout près de ce qui ressemble fortement à la perfection masculine du XXIème siècle.

Et alors que je me dirige vers lui, que je suis tout près de lui, je jette un oeil sur l’écran de son téléphone et retiens difficilement un haut-le-coeur. En me précipitant sur le quai j’hésite entre vomir de dégoût ou simplement éclater d’un rire rageur. Ce modèle, cette icône, cet homme parfait, était en train de consulter Le Post.

We have to go back

Dans la catégorie: Humeur,Watching TV — kwyxz le 12/04/10 à 10:48

Cette image ne fera rire que les gens qui regardent la série Lost.

Kate we have to go back

Par contre il y a des chances qu’elle les fasse vraiment loler leur race off.

EasyDerp

Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 1/04/10 à 2:22

Au détour d’un site web, la bannière attire le regard: “Des centaines de rencontres Sexy dans votre région !”

Alors forcément, pour la blague, je clique.

Je n’ai pas été déçu du tout du tout (cliquez sur l’image pour agrandir).

Nom de Zeus j’en ris encore.

Ce ne sont que de vieux papiers

Dans la catégorie: Misc — kwyxz le 15/03/10 à 15:19

Bientôt mes parents vont une nouvelle fois déménager. Oh, ce n’est pas la première fois puisque durant mon enfance j’ai pas mal bourlingué ce qui m’a fait visiter plusieurs patelins. Mais pour une fois j’étais vraiment partie prenante de la chose: pour des raisons de place dans leur futur logement il m’a fallu faire un tri parmi mes vieilles affaires, celles qui ne sont jamais arrivées dans mon appartement parisien pour diverses raisons.

J’ai commencé par trier mes bouquins, bédés, mangas, ceux que je garde et que je ramène à Paris (pas des masses, mes bibliothèques meurent de surpoids), ceux que je garde mais qui resteront chez mes parents (le temps d’avoir plus de place pour les ranger chez moi, bien sûr), et ceux dont il a fallu me séparer. C’est là que s’est situé le premier choix un brin douloureux, le moment où la raison doit primer sur l’affect. Mon coeur bien sûr me dictait de tout garder, chacun de ces ouvrages avait une histoire, s’inscrivait au sein de souvenirs bien précis, parmi ceux-ci il y avait en particulier la série 3×3 Eyes, démarrée en 1996 en prépublication dans Manga Player, et dont j’ai ensuite acheté les volumes jusqu’en 2005. En les revendant, je ne me débarrassais pas juste d’une série qu’au final j’achetais plus par habitude qu’autre chose: quand on en est au volume 34 et qu’on sait qu’il n’en reste que 6, on va au bout même quand on n’accroche plus des masses à l’histoire (ce qui, considérant qu’on a pris sept ans dans la tronche, semble légitime). Ce faisant je tirais aussi un trait sur pas mal d’évolutions que l’achat de cette série avait accompagnées. J’ai acheté les premiers volumes de cette série au lycée, entre temps j’ai été étudiant en prépa, en fac, en école d’ingé, puis finalement lorsque je suis arrivé au 40ème volume j’étais salarié. Toute une période de ma vie couverte par cet acte machinal, acheter puis lire vite fait une histoire dont je me balançais un peu sur la fin.

Curieusement j’ai eu beaucoup moins de mal à balancer à la benne mes cours de fac. Aucun affect pour ceux-ci, juste une dimension utilitaire: lesquels suis-je susceptible de relire, à l’occase ? Quasiment aucun, poubelle. Je conserve deux ou trois classeurs qui éventuellement me feront gagner du temps sur une recherche Google.

Deuxième étape, les cours d’école primaire… aucune utilité, mais un affect puissant. Des dessins, des textes, des poèmes que je ne me souviens même pas avoir écrits. Difficile de s’en séparer et pourtant, à quoi peuvent-ils bien me servir ? J’en avais oublié l’existence, je ne les avais pas relus depuis 25 ans, pourtant certains m’ont presque mis les larmes aux yeux. Eh bien, rien que pour pouvoir ressentir de nouveau ce petit pincement quand je les retrouverai dans 25 ans, je les ai presque tous gardés.

Session Chatroulette du 01/03/10

Dans la catégorie: Geekeries — kwyxz le 2/03/10 à 3:31

Ce soir j’étais motivé, après 35 minutes à rentrer à pied sous la pluie, je me suis dit allez il n’est que 2h30 du matin après tout, tu vas bien faire une petite session avant d’aller dormir.

Soit.

Le premier arrivé avait une belle tête de vainqueur. Comme la dernière fois, au départ je me dis que je vais vite le nexter et finalement il déplace sa cam sur le côté et je peux admirer son chibre turgescent qu’il tient fermement dans sa main gauche (ou la droite, vu que les webcams retournent l’image).

Notez son absence profonde de réaction lorsque je lui envoie 1guy1cup. Le type blasé qui a déjà l’habitude de se toucher le sexe devant ce genre de spectacle. Même pas marrant.

Le deuxième fait déjà plus original. Il commence par me présenter un petit bouquin avec un trou dedans, vu le titre on comprend vite à quoi va servir le livre, alors je m’intéresse, je fais semblant de rire, puis il insère sa bite dans le trou, j’envoie 1guy1cup.

Le type retire TRÈS vite sa bite, je remets la fille, et là il s’interroge “whats with the asian girl on loop” bon bin il a grillé le truc, je lui réponds que vu tous les abrutis qui montrent leur pine à la caméra j’allais pas mettre ma vraie photo, et manque de chance le type n’avait pas beaucoup d’humour donc la session de ce soir a tourné court.

Sa mère en tongs !

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