Do not drink and drive. You could bump the car and spill the drink.
Hier soir, après un dîner entre collègues dans un restau/bar sympa de Beverly Hills, je prends le volant pour le trajet retour. L’aller avait été assez tendu, c’était l’heure à laquelle les commuters rentraient chez eux, beaucoup de trafic, ne pas perdre de vue la voiture du collègue devant que l’on suit, respecter les limitations de vitesse, ralentir quand un gros pick-up décide de s’intercaler juste entre moi et le collègue, bref, sportif. Heureusement que j’aime conduire, et surtout en ville (bouhouhou c’est d’un ennui les boîtes auto).
Le trajet retour n’avait plus rien à voir. Pas de collègue à ne pas perdre de vue. Une circulation toujours importante mais fluide. Une belle nuit comme on peut en connaître en France en été. Je glisse “Dead Elvis” de Death In Vegas dans le lecteur de CD de ma voiture de location et je me laisse rouler. L’instant est magique. Autour de moi, les lumières de LA scintillent et éclairent les gigantesques panneaux publicitaires. Le trajet semble ne durer qu’un instant. Je fais volontairement un détour pour en profiter plus longtemps.
Je crois que je viens de connaître le premier orgasme automobile de ma vie.