A nous de vous faire préfèrer la voiture
Je monte dans le train en direction de Poitiers d’extrême justesse, le TGV va partir. D’ici quelques jours, je ne serai définitivement plus étudiant, une fois ma soutenance de stage effectuée. J’ai même pensé à composter mon billet. Le contrôleur passe, et son front se plisse alors qu’il jette un oeil à ma carte 12-25. Instantanément, je comprends. Et merde, elle est périmée depuis le 2 septembre. 3 semaines, à peine, donc.
Je plaide ma bonne foi, lui assure que je vais la reprendre dès que je serai à Poitiers. 20 jours, quoi, merde. Il ne veut rien entendre. Et c’est 31 euros qui auraient dû me servir à acheter à bouffer (eh oui, le chômisme, euh, la chômature, quand on a pas travaillé des centaines d’heures et qu’on a pas 25 ans, ça ne rapporte pas grand-chose) qui s’envolent.
Bon, c’est ma faute. J’ai merdé, j’ai merdé. J’ai pas vérifié ma carte 12-25 quand j’ai acheté le billet.
Ce qui m’a un peu vexé, en revanche, c’est que le contrôleur ne dise strictement rien aux mecs qui fumaient entre les deux wagons, dans l’espace réservé aux bagages, aux coups de téléphone et à la montée/descente des voyageurs. Alors que c’est un espace non-fumeur. Deux poids deux mesures, quoi. Un voyageur qui achète son billet mais qui louse sur la carte 12-25, c’est 31 euros dans sa gueule, mais des gars qui fument et qui intoxiquent les autres voyageurs, quedal.
A 53 euros le trajet, pour se faire enfumer par 2 connards (parce que oui hein, la fumée, quand la porte s’ouvre, elle se pose pas la question de savoir si elle a le droit de rentrer dans le wagon) je me demande si la prochaine fois je ne vais pas prendre la bagnole.