Good morning Bagdad ! (VII)
Ils l’ont fait. Le Congrès américain a implicitement admis que le conflit Irakien n’était qu’un remake des Croisades. Voilà qui en dit long sur l’état d’un pays disposant de la plus puissante armée du Monde, ayant à sa tête un illuminé citant Dieu et le Christ à chacun de ses discours.
Beaucoup l’ont cité, mais pour ceux qui l’ont loupé il n’est pas inutile de reparler du petit Quizz posé sur nitot.com :
Voici une liste des pays qui ont été bombardés par les Etats-Unis d’Amérique depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, dressée par l’historien William Blum :
* Chine 1945-46
* Corée 1950-53
* Chine 1950-53
* Guatemala 1954
* Indonésie 1958
* Cuba 1959-60
* Guatemala 1960
* Congo 1964
* Pérou 1965
* Laos 1964-73
* Vietnam 1961-73
* Cambodge 1969-70
* Guatemala 1967-69
* Grenade 1983
* Lybie 1986
* El Salvador 1980s
* Nicaragua 1980s
* Panama 1989
* Irak 1991-99
* Soudan 1998
* Afghanistan 1997-2002
* Yougoslavie 1999
Dans combien d’entre eux ces bombardements ont-ils fait directement émerger un gouvernement démocratique, respectueux des Droits de l’Homme ? Sélectionnez une réponse :
1. Zéro
2. Aucun
3. Que dalle
4. Pas un seul
Dimanche dans Le Vrai Journal, un reportage montrait des familles de kamikazes palestiniens, familles à qui le régime de Saddam offrait de l’argent à chaque fois qu’un de leurs enfants se faisait sauter en pleine rue d’Israël. La mère, agée de facilement 50 ans, disait qu’elle espèrait que tous ses fils mourraient en martyr pour la patrie. Qu’elle chérirait toujours avant tout la patrie à ses enfants. Et qu’elle voudrait faire encore beaucoup d’enfants pour les envoyer se faire sauter et tuer le plus possible de juifs.
Après avoir entendu des conneries pareilles, finalement, on se demande si on doit vraiment pleurer quand ces gens se prennent un missile Israëlien sur la gueule.
Et à propos, après l’Irak, à qui le tour ? L’Iran et la Syrie sont en bonne position pour se faire défonc… ahem, pardon, pacifier. Chacun son tour, on ne pousse pas, un peu de silence dans les rangs.