Sa révolution porte ton nom
Vous qui me lisez depuis fort longtemps (oui, vous trois) vous n’aviez probablement rien de mieux à faire de votre temps et c’est bien triste pour vous. Mais sachez que dans votre désespoir vous n’êtes pas encore totalement irrécupérables, ce qui n’est malheureusement pas le cas d’un certain Jules, sévissant sur le grand Internet mondial sous le pseudonyme de vint4ge, qui dans sa catégorie d’attention whore représente ce que l’on appelle communément un cas d’école. Je suis pas chien, je mets un lien, ça lui fera trois lecteurs de plus, cliquez for the lulz, sinon vous pouvez aussi ne pas lire le reste de ce post parce que ça n’intéresse personne.
Le sketch a commencé avec cet extraordinaire post dans lequel notre ami tente déjà de s’acheter une crédibilité à peu de frais, genre je connais super bien le milieu t’as vu cousin je lis des blogs depuis 2002 et j’peux t’en retracer un historique à grands coups de namedropping. Bon globalement on n’apprend rien hein, on le sait très bien que les trois beyotch elles se copient les unes sur les autres, THAT’S NOT NEWS C’EST DES FILLES, non ce qui est quand même intéressant PAR CONTRE c’est le super informateur underground de la blogosphère qui balance un scoop: le barbu fantasmait déjà sur Elixie alors qu’il était encore avec Binnie, là mec c’est du lourd, de toute façon les barbus déjà ils sont louches à la base, cette barbe ça doit servir à cacher quelque chose, et à mon avis son informateur c’est ultra. Ah si on apprend un truc quand même il paraît que spud est cool mais bon là sans preuve moi je dis fake.
Bref à la fin de son post pathétique le sieur Jules termine sur un “Girls, just be yourself” qui a fait pleurer de rire ma grand-mère qui blogue depuis 1941 sur ondes moyennes et qui est partie en Australie pour éviter de se faire tondre à la libération, encore un truc que ces blogueuses ont forcément copié. Le rigololage aurait pu s’arrêter là, mais non, c’est qu’une visibilité et un lectorat ça se construit, donc Jules est passé à l’étape supérieure: IL FAUT SAUVER LE SOLDAT CRAMOISI.
Cramoisi pour ceux qui ne le connaissent pas est un blogueur belge fort sympathique qui en plus se paye le luxe de ne pas tester les derniers téléphones portables à la mode sur son blog et ne se déclare pas “passionné par l’Internet et les nouvelles technologies”, ce qui d’emblée le situe dans les 1% de blogueurs intéressants du web convivial francophone. Il a également pondu il y a quelques temps un bouquin sur Derrida et Foucault, ça vous situe un peu le personnage, et je doute que ce soit une oeuvre de fiction racontant les aventures des deux sus-nommés au pays des Lapins Malins. Et puis un jour Cramoisi en a juste eu marre et a arrèté de bloguer, et plutôt que lui fiche une paix royale notre Jules a décidé de se lancer dans une cause noble et héroïque: lui demander de rouvrir, parce que merde, il veut pouvoir continuer à le lire. Pensant s’en débarrasser Cramoisi lui propose de lancer une pétition, manque de bol l’autre prend ça au pied de la lettre et commence à spammer tout un tas de gens vaguement liés à Cramoisi à ce sujet, par Twitter, par mail, probablement bientôt par pigeon voyageur.
Non mais sans déconner dans les adresses mails que j’ai pu reconnaître y’avait Binnie, Toutankh, Peggy, Pando, Ute, Kek, aK, Lutine, Saki, Corsac, Flaoua, Notwist, Peerou, Barbu, Maia, Nathan Guetta (lolzaurus), Chryde, Iokanaan, et sûrement plein d’autres vu les noms qui ont signé la pétition. LEAVE CRAMOISI ALONE bordel, en plus ça a l’air difficile de faire signer des gens, donc Toto insiste, envoie un mail par jour, ne comprend pas quand il ne reçoit pas de réponses, et c’est un grand numéro de pleureuse “Pourquoi tu me hais autant ?” il a enfin trouvé un but à sa vie, c’est sa destinée.
Ah là là dire que s’il ne m’avais pas oublié dans sa liste de célébrités il aurait déjà trois millions de signatures. Tant pis pour sa gueule, tiens, heureusement que j’ai le droit de lui faire caca sur la tête parce que comme il dit c’est ça internet : la démocratie et le droit de dire ce qu’on veut, de “putasser” aussi sur ce qu’on veut. Très bien, putasse blaireau, et va t’acheter une vie chez Darty.