Comme prévu, Amy Winehouse a annulé sa prestation à Rock en Seine. Là où ça devient franchement cocasse, c’est qu’elle a annulé 2 heures avant le début de son concert, laissant les orgas dans une merde noire puisqu’en un laps de temps pareil il est assez difficile d’organiser un remplacement au pied levé d’une tête d’affiche, même s’ils avaient quand même dû penser à cette éventualité… Mais là où je suis franchement hilare, c’est quand je vois les festivaliers venus pour ne voir qu’elle hurler à la mort que c’est une honte et qu’ils exigent qu’on leur rembourse leur journée, payée 45 Euros, ce qui est très cher.

Enfin merde quoi les gens, ça fait deux ans d’affilée qu’elle annule, et même quand elle assure ses concerts elle est tellement défoncée qu’on espère pour elle qu’un brancard et deux secouristes de la Croix Rouge l’attendent en backstage. Vous attendiez quoi de la part d’une diva qui se fait des quadruple overdoses à répétition ? Y’a 14 autres artistes qui ont joué durant la journée, 45 Euros pour 14 concerts, vous voulez pas une pipe avec ? Alors oui, je comprends la déception, si RATM avait annulé son concert j’aurais bien eu les boules, mais tout mettre sur le dos des orgas c’est juste lamentable. Demandez-vous juste un peu si ça vaut la peine de prendre le risque de faire 800 bornes pour aller au concert d’une nana qui annule 2 prestations sur 3…

Chez 13ème Rue, on a pas forcément de budget, mais on a des idées. J’en chiale de rire.

Il paraît que c’est déjà vieux, j’étais complètement passé à côté :/

Je pensais avoir pris une claque après Bercy, mais là ce n’est même plus une mandale, mais un coup de poing dans la gueule que les braves de Rage against the Machine nous ont mis pour cette “ouverture” de la sixième édition de Rock en Seine. Un set monumental d’une heure trente, presque pour se faire pardonner la ridicule heure du set de Bercy, un son excellent, suffisamment bruyant mais sans exploser les oreilles: pour une fois c’était très supportable sans bouchons. Et un groupe en pleine forme, bien plus présent qu’à Bercy, entrée sur scène en prisonniers de Guantanamo, combinaison orange, sac sur la tête, puis enchaînement de titres comme des boulets de canon, Bulls on Parade, Vietnow, Guerilla Radio (dont Tom Morello a raté l’intro, une fois de plus, dommage) avec un rappel d’anthologie Freedom / Township Rebellion – Killing in the Name. Le public est en transe mais l’ambiance est excellente, tout du moins là où Netsabes et moi étions, ça sautait, ça remuait, ça se bousculait mais ça ne bourrinait pas comme des débiles et c’était super agréable. Fucking yeah.

Ça faisait un moment que j’avais constaté qu’entre les éditions Altaya et Del Prado, on se tirait la bourre pour sortir les trucs à collectionner les plus lamentables possibles selon un business model bien établi: le premier exemplaire est vendu une misère, ensuite le tarif augmente exponentiellement jusqu’à devenir une véritable arnaque. Vu ce qui vient d’être lancé en plein pendant les Jeux Olympiques, il semble qu’une nouvelle borne en matière de bon goût vienne d’être franchie. Toi aussi, découvre les Panzers, ces chars de légende qui ont rasé Varsovie et massacré tes grands-pères ! C’est quoi la prochaine étape, des reproductions des camps de concentration ?

(Merci à Gniarf)

Se mettre une bonne grosse race dès le premier soir, expérimenter la migraine jusqu’à 18 heures, cramer au soleil comme un steak haché, boire trop vite et en trop grandes quantités, faire une descente au magasin de Mathieu, se baigner parce que quand même elle est bonne, rire devant The Office, chercher une carte postale bien beauf et une sympa, finir dans les points au Poker pour une fois, ajouter plein de gens sur Facebook, manger sain et équilibré (régime panini-frites), préparer un plat de pâtes monstrueux à 5h du matin, manger un poulet rôti et des patates à 5h du matin, plonger dans la piscine de Mathieu (l’autre) à 5h du matin, se rendre compte que tout se passe à 5h du matin ici, jamais se lever avant 14h, prendre un café verre d’eau en terrasse du Bélem avec le wifi, se prendre des doigts dans le nez (beuh), jouer contre le manouche à la piécette et boire 8 shooters en cinq minutes pour même pas être bourré après, battre Guigui au ping-pong (ahah), perdre contre Jojo à Sega Rally (mais vouloir y revenir, comme toujours), savourer les derniers jours avant le retour à Paris.