Become an hero

Dans la catégorie: Misc — kwyxz le 29/02/08 à 4:51

Il est 2h30 et je ne vais pas tarder à aller dormir. En passant devant ma machine à laver, la mémoire me revient: j’ai du linge à sortir. Tiens, la porte ne s’ouvre pas. Je tire un peu plus fort: rien à faire. Je scrute la notice, elle préconise d’attendre 2 minutes après la fin du programme… mais celui-ci devrait déjà être fini depuis longtemps. J’éteins la machine, je parviens à ouvrir la porte, je plonge la main dans le linge… floc, floc, la vidange n’a pas été faite, il y a encore plein d’eau. Nouveau coup d’oeil à la notice, il y aurait un filtre possiblement obstrué. Ouverture du panneau frontal, dévissage du loquet, merde ça coule, vite on recueille dans le panneau frontal, ah la vache y’en a beaucoup ! Revissage, vidange du panneau, dévissage, remplissage, revissage, vidange, je regarde le temps passer, 3h15, super, je suis pas encore couché… Au bout d’une douzaine de vidanges le tuyau est enfin vide et je peux jeter un coup d’oeil au filtre, en effet c’est un vrai bordel là-dedans, je comprends mieux. Je nettoie le filtre, le remets en place et je me dirige vers la salle de bains où je me brosse consciencieusement les dents.

Mais ça sent le brûlé.

Je reviens vers la machine à laver, c’est quand même pas ce qui obstruait le filtre qui aurait pris un coup de chaud ? Non, c’est pas ça, et en plus ça commence vraiment à sentir dans tout mon appartement maintenant. Je sors sur le palier, rien, pas d’odeur, j’ouvre les fenêtres histoire d’aérer un peu, et là c’est pire: l’odeur vient de dehors. Plus précisément, l’odeur semble venir de la cuisine de mes voisins, dont la fenêtre jouxte celle de ma salle de bains. Je passe la tête par l’ouverture, me penche en avant, snif, snif ha oui, ça pue là, ça vient réellement de la cuisine du voisin.

Bon, il est 4h du matin quand même, c’est peut-être juste une casserolle de raviolis qui a brûlé dans la soirée, si je les réveille pour ça… d’un autre côté si ça a cramé y’a plus de six heures ça ne devrait plus puer comme ça… Je ne vois aucune fumée sortir nulle part mais l’odeur devient de plus en plus forte. Je sors de nouveau sur le palier et je commence à sonner. Puis je frappe. Puis je tambourine. Aucune réponse. Remarque, je ne les ai pas entendu discuter ce soir. Ils seraient absents ? Je re-sonne, re-frappe et re-tambourine, toujours pas de réaction. Je reviens chez moi et l’odeur est plus présente encore: je ne sais plus quoi faire, si je n’ouvre pas les fenêtres l’odeur reste, si je les ouvre l’odeur empire ! En désespoir de cause, je prends mon téléphone et, pour la première fois de ma vie, je compose le 18.

“Vous avez appellé les Sapeurs-Pompiers. Nous recevons un grand nombre d’appels, ne quittez pas !” Je ne quitte pas, mais au bout de 30 secondes je me fais raccrocher au nez. Youpi. Je retourne sonner et frapper. Rien. Tant pis, je refais le 18. “Vous avez appellé les Sapeurs-Pompiers. Nous recevons un grand nombre d’appels, ne quittez pas !” Je ne quitte toujours pas, et cette fois quelqu’un décroche et une voix se fait entendre. “Vous voyez de la fumée ?” J’explique que non. “La porte de vos voisins est-elle chaude ?” Non plus. Je commence à me dire que je leur fais perdre leur temps, que c’est trois fois rien et qu’ils vont me rembarrer, mais non, le pompier au téléphone me dit qu’il envoie quelqu’un. Je me perche à la fenêtre et je les attends.

Je pensais voir arriver une voiture, c’est un camion avec lances et grande échelle qui débarque. Finalement, mon cas n’est peut-être pas si ridicule… Ils sont cinq ou six, je descends les accueillir et leur fais constater l’odeur persistante dans mon appartement. Le type manifestement le plus gradé remonte jusqu’à la fenêtre de la cuisine des voisins et l’identifie comme source de l’odeur. Il décide de réessayer de frapper à la porte. Pendant ce temps un autre pompier monte à l’étage pour vérifier si rien ne brûle là-haut. Après cinq bonnes minutes à tambouriner à la porte la voisine ouvre. Elle est seule, son mari n’est pas là. Elle est, comme son mari, originaire d’un pays de l’Est et ne parle pas très bien français; le capitaine des pompiers lui demande si elle va bien. Elle a l’air plus surprise par la présence de ces gaillards dans son petit appartement que par l’odeur intenable qui émane de sa cuisine. Verdict: elle avait décidé de se faire une tisane vers 2 heures du matin, mais s’était endormie alors que l’eau chauffait. Sa casserolle chauffée à blanc n’en pouvait plus. Je me sens un peu honteux d’avoir dérangé les pompiers pour un truc aussi banal, je m’en excuse auprès du capitaine.

“Au contraire”, me dit-il. “si vous n’aviez pas appellé elle aurait pu s’intoxiquer avec la fumée pendant son sommeil, et ça aurait pu être très grave. Quelque part, vous lui avez peut-être sauvé la vie.”

4h30 du matin, les pompiers repartent après avoir rapidement ausculté ma voisine. Je ne suis plus à 20 minutes près, je tape ces quelques paragraphes. C’est quand même pas tous les jours que je “sauve une vie sans le faire exprès” grace au filtre bouché de ma machine à laver.

Casse-toi alors

Dans la catégorie: Pol fiction — kwyxz le 25/02/08 à 12:30

C’est le dernier non-événement dont tout le monde parle: Nicolas Sarkozy a répondu « Casse-toi alors, pauvre con ! » à un badaud qui lui a sorti « Touche-moi pas tu me salis ! », refusant de lui serrer la main. Évidemment Sarkozy aurait dû prendre ça avec humour, une petite réplique genre “Ah bin lui il ne votera pas pour moi !” avec un sourire et l’affaire était pliée, c’est l’autre qui passait pour un con. Réaction d’énervement, pas bien subtile surtout pour un Président de la République, mais loin d’être l’affaire d’État dont certains se sont emparés. Il se passe des choses bien plus problématiques. Mais ce qui est toujours aussi priceless c’est la minutieuse opération de damage control dans laquelle s’est lancée la Sarkozye, qui rappelle assez étrangement celle qui avait été mise en oeuvre suite au « Cette salope ! » de Devedj.

“Le président de la République, c’est un homme spontané, direct, assez moderne dans son comportement”, a ajouté Michel Barnier. – On l’apprend donc, traiter les gens de “pauvre con” c’est moderne. Merci Michel.

Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a expliqué pour sa part : “J’en ai marre de ce système qui est complètement insensé où on ne retient que cinq secondes de cette visite au Salon de l’agriculture.” – Calimero découvre la vie politique. La bravitude de Ségolène Royal, c’est pourtant tout ce que lui et ses petits copains avaient retenu de l’intégralité de son séjour en Chine. Merci Xavier.

Rachida Dati, a dit sur RTL : “Qu’est ce que retiennent les Français ? Que l’objectif de Nicolas Sarkozy c’est de les protéger, par exemple comme le sujet que nous venons d’évoquer (la “rétention de sûreté”) des délinquants dangereux.” – la preuve ce matin dans les bureaux, sur les marchés, tout le monde parle de l’objectif de protection de Nicolas Sarkozy, il suffit de fermer les yeux et de se boucher les oreilles pour s’en rendre compte. Merci Rachida.

La palme revient néammoins à nos deux champions du Monde: Valérie Pécresse a ainsi évoqué “toutes ces caméras cachées, ces micros, cet internet” et Jean-François Copé “les webcams et les portables”. – OH NOES, THE INTERNETS ! Un président de la République au salon de l’agriculture qui se fait filmer, alors ça c’est du scoop coco, ça n’arrivait jamais avant. Merci les duettistes.

Je me souviens avoir lu il y a quelques mois que Sarkozy s’emmerdait grave au Salon de l’Agriculture, contrairement à Chirac qui, lui, adorait s’y rendre. La voilà la raison de l’énervement: il s’emmerde, et en plus on vient le faire chier. Au lieu de réagir de la sorte, il devrait simplement se poser la question de l’opportunité d’encore y retourner. Au point où il en est, ce n’est peut-être pas une si mauvaise idée.

Pourquoi il faut lire Eolas

Dans la catégorie: Pol fiction — kwyxz le 20/02/08 à 15:41

C’est simple. Il faut le lire parce qu’Eolas, il explique très bien certaines choses.

Lettre au Canard Enchaîné

Dans la catégorie: J'aime lire,Watching TV — kwyxz le 18/02/08 à 20:27

Cher et délicieux palmipède,

Je suis un fervent lecteur de l’excellente chronique télé de Bernard Thomas « La Boîte aux Images » et l’article de la semaine dernière (“Le Canard” du 13/02) m’a beaucoup déçu.

Bernard y parle en effet de la grève des scénaristes de la WGA, guilde des auteurs hollywoodiens, qui n’a d’ailleurs pas seulement touché les séries américaines mais également le cinéma.

Tout a commencé par quelques petites coquilles: il est en effet question de “Friends” pour laquelle il ne resterait, au grand désespoir de Jennifer Aniston, que deux épisodes, petite pointe d’humour qui tombe malheureusement à plat puisque la série est terminée depuis 2004. Un peu plus loin, Bernard compare la série “Heroes” à “X 3 Men” ce qui, en supposant qu’il voulait parler de “X-Men 3”, tombe là aussi à côté de sa cible puisque ce dernier est le titre d’un long-métrage cinématographique.

Un odieux doute s’est alors insinué dans mon esprit: Bernard serait-il en train de deviser sur un sujet qu’il maîtrise mal, voire ne connaît pas du tout ? Je continuai ma lecture jusqu’à tomber, peu après un passage parlant de “pubs (pouvant) fourguer en plus le Coca-Cola”, sur une pique à Tom Fontana, auteur d'”Oz” pour HBO, auquel on refuse le statut “d’oeuvre”. C’en était trop.

Si le reste de l’article est plein de bon sens (la télé-réalité à en vomir arrangeait bien les affaires des patrons de networks, Murdoch en tête) cette accumulation de généralités abusives et de critiques faciles envers les séries télévisée US me paraît gratuite et mal venue. Que “Heroes” ou autres “Prison Break” soient des produits médiocres, passe encore. Que les grandes chaînes de télévision françaises, TF1 et France 2 en tête, gavent jusqu’à l’écoeurement le veau affalé sur son canapé de rediffusions de séries policières d’une originalité toute relative (“FBI portés disparus”, “Les Experts”, “Cold Case”) et que celles-ci soient en tête des audiences, je comprends que ça énerve. Mais comparer ces séries “alimentaires” à de vraies oeuvres intelligemment écrites, superbement mises en scène et d’une finesse rare comme “Oz”, “Dexter” ou “Carnivàle” c’est réellement faire preuve d’une absolue méconnaissance de son sujet.

Il y a quelques années, David Lynch défrayait la chronique avec une véritable merveille: “Twin Peaks”. C’était pourtant une série dans la droite lignée de celles sur lesquelles Bernard porte un regard dédaigneux sans même donner l’impression d’y avoir jeté un oeil. Ajoutons que les trois séries précitées passent sur des chaînes cablées (HBO et Showtime) donc… sans aucune interruption publicitaire. Même “Lost” qui est un pur produit marketing se révèle d’une finesse d’écriture rare, l’oeuvre de Drew Goddard qui a récemment écrit pour le cinéma le script de l’intéressant OVNI “Cloverfield”.

Je demande donc à Bernard de bien vouloir donner leur chance à certains de ces “produits” télévisuels. Tous les mettre au même niveau serait aussi réducteur qu’assimiler le cinéma français à “Asterix aux Jeux Olympiques”.

Merci d’avoir lu la prose d’un caneton fidèle malgré tout,
Bien à vous,

Benjamin.

C’est quoi le rock ?

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 14/02/08 à 13:38

Brûlante question.

Le rock, c’est des gens qui se droguent.

La chasse

Dans la catégorie: Écrits — kwyxz le 11/02/08 à 20:00

(À Ute)

Je n’ai pas dormi depuis 3 jours. La tête enfoncée dans les genoux, recroquevillé dans un coin de la chambre et dissimulé derrière le lit, j’attends de pouvoir sortir. Je me suis enfermé dans un petit appartement de la banlieue londonienne, toutes lumières éteintes, depuis plusieurs heures. Ce n’est pas ma chambre. Ce n’est pas chez moi. Je ne sais même pas qui habitait ici avant. Avant… l’épidémie. Je préfére éviter de me montrer à la fenêtre: ma dernière sortie avait failli m’être fatale et j’avais eu un mal fou à les semer. Le moindre indice leur aurait permis de me suivre: j’avais donc précautionneusement fait disparaître chaque empreinte, chaque trace de mon passage. Quelque part, je sais qu’à ce petit jeu je serais finalement perdant. Je ne leur échapperai pas éternellement. Toute ma famille, tous mes amis ont disparu, tous sans exception: un véritable massacre. Je dois sortir, trouver une autre cachette. À quelques rues d’ici, je peux les entendre briser des fenêtres, défoncer des portes, pénétrer dans les habitations en hurlant. Ils sont à ma poursuite. Ils me traquent. Si je ne fais rien, bientôt, ils me trouveront. Et comme les autres, ils me tueront.

Bientôt neuf semaines depuis l’épidémie. Ce n’est pas une épidémie comme les autres. Les symptômes en sont multiples: peau blanche et violemment réactive à la lumière solaire, ralentissement extrême des battements cardiaques, coloration rougeâtre des dents et ongles, longueur anormale des dents et croissance accélérée des cheveux, paranoïa, agressivité et crises de violence. Le mode de contagion est lui aussi atypique: les malades mordent les sujets sains soit pour dévorer leurs chairs, soit uniquement pour les contaminer. Afin que la mutation soit plus rapide, ils attaquent directement à la base du cou. La presse a rapidement parlé de vampirisme. Le ministère de la santé publique a préféré utiliser le terme de type extrême et rare de porphyrie. J’avais lu tous ces articles de magazines expliquant comment se protéger de la contagion, j’avais vu les émissions spéciales en direct à la télévision, écouté tous les bulletins d’information décrivant la progression de la maladie. Rien n’avait été efficace, jusqu’à ce que la population s’en remette aux bonnes vieilles méthodes décrites dans les romans et les films: gousses d’ail, crucifix, pieu de bois en plein coeur.

La rue est redevenue silencieuse. Sont-ils partis, lassés de me chercher ? Je sais que dans cette ville tout du moins, ils ont l’avantage, et nous ne sommes plus bien nombreux à leur résister. La nuit est encore noire. Il faut que je me décide à agir. Depuis plusieurs jours je me nourris avec tout ce qui me tombe sous la main, dans chacune des maisons que je visite. Je dors assez peu, toujours sur le qui-vive, paré à fuir en cas d’une attaque soudaine. J’avais essayé il y a quelques semaines de fuir par les égoûts, malheureusement ceux-ci étaient particulièrement surveillés. Il y a quelques jours, j’ai tenté de passer par les toits et il s’en était fallu de quelques secondes et d’une ardoise particulièrement glissante, causant la chûte de mon poursuivant, pour que je m’en sorte. Je n’ai pas le choix. Cela me terrifie, mais je dois de nouveau passer par la grande rue. Je me suis permis quelques furtifs coups d’oeil afin d’observer le terrain. Au pied du lampadaire, je crois voir les reflets d’un truc métallique. Si j’ai de la chance, c’est un vélo en état de rouler. Si j’en ai moins, c’est une épave.

J’entrouvre la porte d’entrée et celle-ci émet un interminable grincement. Je vais mourir, me dis-je. Mais autour de moi rien ne bouge, et c’est le silence le plus complet à l’exception du vent qui hurle en s’engouffrant dans les ruelles adjacentes. C’est bien un vélo, posé sous l’éclairage public, et qui luit de mille feux. J’attends quelques minutes, scrutant nerveusement les recoins obscurs autour de la bicyclette, mais il n’y a toujours personne. Je me lance donc, d’un pas rapide, en direction de ma future monture, je l’enfourche, et donne un puissant coup de pédale.

Je fais un mètre environ. Puis je m’envole.

Alors que je m’écrase sur le bitume, mon bras droit et mon visage raclent le sol. Je pousse un cri mélant à la fois douleur et surprise. Une chaîne antivol maintenant fermement la roue arrière au lampadaire a freiné net tout espoir de fuite. Je saigne, mon bras me brûle mais je n’ai guère le temps de retirer les gravillons incrustés dans la chair. Ils m’ont entendu. « Il est là ! On se le fait, allez allez allez ! » je les vois sortir de leurs cachettes, ils attendaient que je sorte et que je commette une erreur, ils se savent en supériorité numérique, ils jouent avec moi. Je suis un gibier. Je ne suis que le prochain nom sur la longue liste de ceux qu’ils auront massacrés. Je me relève péniblement et commence à courir, j’entends leurs cris se rapprocher, je sens leur respiration dans mon cou. Une pierre manque de m’assommer, je me précipite dans une ruelle priant pour que celle-ci ne débouche pas sur une impasse. Sur la droite, une porte cochère. Je m’engouffre à l’intérieur de ce qui ressemble à la sortie de service d’un restaurant, mais une fois arrivé dans la cuisine je m’arrète net. Ils sont trois. Ils ont l’air surpris de me voir. Ils ont des couteaux. Je tourne rapidement les talons, mais mes poursuivants sont déjà là.

J’ai à peine le temps de sentir le pieu s’enfoncer profondément là où, avant l’infection, battait encore mon coeur. Je deviens poussière.

C’est chelou ? Non, c’est à chier.

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 11/02/08 à 0:40

Je l’avoue, je ne pensais pas trouver de sitôt plus con et pitoyablement écrit que “Garçon” de Koxie. Force est de constater que je me trompais.

Album cover generator

Dans la catégorie: Geekeries — kwyxz le 8/02/08 à 12:32

Piqué chez Trem_r qui l’avait lui-même piqué ailleurs, un mème assez sympathique.

RULES :

1. http://en.wikipedia.org/wiki/Special:Random
Le premier article de la page est le nom de votre groupe.

2. http://www.quotationspage.com/random.php3
Les 4 derniers mots de la dernière citation seront le titre de votre album.

3. http://www.flickr.com/explore/interesting/7days/
La 3ème photo, quelle qu’elle soit, sera votre pochette d’album!
Prenez la photo, ajoutez-y votre nom de groupe et le titre de l’album… Vous avez maintenant votre pochette d’album.

Et voici le résultat.

Supermarket Tabloid - Other things than power

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