La publicité visible depuis quelques jours dans le métro pour Men’s Health est d’un niveau aussi désespérément bas que celles visibles depuis des mois pour “Bien! dans ma vie”. “Je suis tombé sur une nympho !” titre le magazine masculin. C’est marrant, couplé avec “Le coup de foudre sexuel, oui, ça existe”, du magazine féminin, on se dit qu’un rédacteur de l’un a dû se taper une rédactrice de l’autre et qu’ils en ont chacun tiré un article.

Bah. Tant qu’ils ne nous font pas de petits, qu’ils s’amusent entre eux. Et ils auront bien des semblables pour acheter leurs magazines de merde.

<_F_> Qui c’est qui veut m’écrire un post aujourd’hui.
<_F_> J’ai pas d’inspiration
<kwyxz> moi je veux bien _F_
<Geradon> Moi, j’ai un post de Princess Klopobec sur mon blog
<kwyxz> j’ai trois posts de SatanicKitten sur mon blog
<_F_> kwyxz> voilà comment rendre mon idée banale :/
<_F_> BON
<_F_> autre défi : le post publié dans la langue de votre choix (Angl, Arabe, Belge, Grec, Espagnol, SSMS, Verlan etc…)
<kwyxz> Anglais
<kwyxz> je prends
<kwyxz> c’est parti

Hier, alors que je me promenais sur la toile, je suis tombé sur les sites respectifs des Chiennes de Garde et de La Meute. Force est de reconnaitre que comme toutes les organisations extrêmistes, ces deux associations féministes tendent à décrédibiliser un peu plus le combat difficile que mènent les femmes dans leur quète d’égalité de traitement. Il est relativement pathétique de voir les membres de “La Meute” s’énerver violemment contre des pubs en cherchant des sous-entendus sexistes dans tous les sens, à tel point que ça vire à la connerie, et profonde, et que leur mouvement n’en sort pas grandi. Si vous avez un jour un peu de temps et envie de réellement vous rendre compte du degré d’extrêmisme de tels mouvements, je vous invite à consulter la page que voici, par moments proprement ahurissante, même si certaines publicités qui y sont dénoncées sont effectivement totalement sexistes et qu’il est légitime de s’en alarmer.

A l’inverse, j’aimerais bien qu’on m’explique pourquoi le magazine “Bien! dans ma vie” qui fait depuis plusieurs mois plus de mal à la femme que n’importe quelle pub “sexiste” n’est pas encore l’objet du courroux des deux associations sus-citées. Parce qu’avec des titres comme “Aïe, j’ai envie de le tromper” et des slogans comme “Lui, je le connais pas mais c’est où il veut quand il veut”, bonjour l’image renvoyée par les lectrices de ce torchon. Même FHM n’aurait pas fait pire.

Après le fan de Love Hina hier, voici le trou du cul du Wisconsin :

From: Guy Smiley
To: kwyxz
Subject: You’re an idiot and a fraud

Run away from any good wars lately sissy?

La connerie a encore battu un nouveau record.

Suite à ce vieux commentaire sur DLFP, j’ai reçu le mail suivant :

From: a a
To: kwyxz
Subject: [No subject]

Connard

Je ne sais pas vous, mais moi j’ai peur, là. Une telle démonstration de tolérance, ça fout la trouille ©.

Ce week-end, le gars Coute est monté à Paris nous voir. Après quelques difficultés pour lui dégotter un matelas, après un premier vendredi soir aux Furieux ponctué par une punition à Bomberman à 3h du mat’, nous fûmes réveillés en sursaut à 6h30 par… les voisins qui rentraient de boîte. 3 homicides plus tard, retour au dodo pour 3 courtes heures.

Steeves et son cousin sont déjà partis pour Japan-Expo, Coute et moi décollons un peu plus tard le temps de manger (il n’y avait plus de Rösti au Quick des 4 temps >_< ). File d’attente assez courte (faut dire qu’il est 13h45) et nous entrons dans le salon… où nous loupons le Gros Sushi Quiz ! Damned. Tour rapide de tous les stands, atterissage au Ben Bao College où je rencontre enfin en vrai l’immense Rafchan (non sans une certaine appréhension je dois l’avouer, les rencontres in real life de gens qu’on ne connaît que via le net, ça n’est pas toujours évident). Eh bien aucun incident à reporter, elle est très sympa, de même que tous les membres de Ben Bao ! Batou nous a retrouvés sur le stand quelques instants plus tard, et pour la modique somme de 3 ? c’est muni de deux superbes badges Ebichu (dechu !!) que j’ai pu continuer à arpenter le salon.

Entendant une annonce au sujet d’un concours Mario Kart nous courons sur le stand Nintendo. Coute et moi nous inscrivons in-extremis (32 places seulement) et après une course de folie (dans laquelle j’ai été premier pendant tout le 2ème tour, avant de me prendre un Bow-Wow géant en pleine tronche et de tomber dans le vide T_T) je m’incline, je suis 3ème et Coute (2ème, suite à deux chutes consécutives en fin de course) est qualifié pour les demi-finales, annoncées le lendemain. Sauf que finalement, elles auront lieu 30 minutes plus tard, au grand dam de Coute qui n’avait pas été mis au courant, ce qui l’énervera passablement le dimanche. Concluons en constatant que Nintendo est et reste un très grand nom du jeu vidéo, qui sait ce que “fun” et “gameplay” veut dire (pas comme certains) et que Mario Kart GameCube a été plébiscité par l’ensemble des joueurs du salon (de même que F-Zero d’ailleurs).

Passant à coté du stand des Quiz, je ne pouvais pas ne pas tenter le Quiz Jeux Vidéo. Une 20aine de questions dont il faut venir à bout en 2 minutes, ça me plaît, c’est parti, je ne sais même pas s’il y a quelque chose à gagner et je torche le questionnaire en 1 minute 20. Les résultats seront affichés trop tard, je les verrai le lendemain. Passage au stand DDR pour le concours “style”, la vache, qu’est ce qu’ils sont forts ces cons. Ça fait peur. Une fois sortis de J-E, nous retournons aux Furieux où nous avons réservé des canapés, y’a pas de raison, et c’est vers 2h du mat que nous tombons dans le pays des rêves.

Dimanche matin, nous nous réveillons un peu plus tôt que la veille, nous fonçons à J-E, et nous nous faisons une petite frayeur : nous nous plantons de file d’attente ! Heureusement nous nous en rendons compte quelques 5 minutes plus tard, et nous passons d’une queue d’environ 300m de long à une de … 2m. Il est 11h, notre premier réflexe est de nous rendre au stand Nintendo pour le concours F-Zero : il y avait la veille de sublimes posters Zelda à gagner. Manque de chance, il n’y en a plus, et plutôt mourir que repartir avec un poster Pokemon…
Nous passons au stand des Quiz pour voir les résultats… et je suis 1er ! 18/20, c’est à peu près ce à quoi je m’attendais, mais je ne m’attendais pas à gagner tout de même ^O^ J’attends mon lot avec excitation, et là on m’amène un sac plastique bourré à craquer de manga Pika, un DVD de la nouvelle série Lodoss, et des portes-clés.
Après une petite redistribution (beh oui, près d’1/3 des manga c’était du Clamp et je déteste Clamp, le DVD 2 de Lodoss je m’en fous un peu j’ai pas le 1 et pas l’intention de l’acheter non plus ^^) nous fonçons au stand DDR pour le tournoi Débutants qui va commencer. Inscription in-extremis, je passe avant dernier et Steeves dernier. C’est sur DDR MegaMix sur PS2 que nous allons jouer, version qui m’est totalement inconnue. Dans la liste des titres, c’est “Elvis VS JXL” qui attire le plus mon attention, je décide donc de tenter ma chance dessus en esquissant une chorégraphie “à la Elvis”. Et bien m’en a pris, puisque j’ai fini 5ème du concours, et hop, un nouveau sac plastique avec des manga, dont je me débarrasse quasiment aussi vite que les premiers ^^ Au final, je garde seulement Lin³ volume 1 et deux portes-clés Soul Calibur 2, mais j’ai fait plein d’heureux !
Nous débarquons au Sushi Quiz qui fut un grand moment, même si le Gros Sushi Quiz devait être encore largement meilleur. Merci à Trantkat pour le splendide “DANS TON CUL !” qui a provoqué une ovation générale. Surprise, deux rangs devant moi se trouve une demoiselle vêtue d’un maillot de foot bleu sur lequel est écrit “Angleterre”… C’est Delf ! Heureusement qu’elle avait prévenu comment elle serait habillée, sinon je l’aurais loupée ^^ Le candidat gagnant ? C’est Henri, le mec qui avait déjà gagné le Quiz à EpitaNime. On se demande un peu à quoi ça sert de mettre un bulletin de participation dans la boîte si c’est toujours les mêmes qui sont sélectionnés.
Nous retournons à l’espace Nintendo pour jouer à Soul Calibur 2 munis des superbes Arcade Sticks Namco, le temps pour Steeves de prendre une sévère dérouillée. Le pauvre n’en est pas revenu, ça lui a bien fait mal de perdre contre un mec qui avait Taki ^^
Nous repartons vers 17h, après un passage au Quick des Champs (des Rösti \o/ ) je raccompagne Coute à Montparnasse… et dans la métro, il découvre que son train ne part pas à 19h05 mais à 18h50. Donc en gros, il est 18h40, nous sommes au niveau de Bercy, il va louper son train ! Un échange de billets plus tard, il peut enfin prendre son TGV, et son retour clôt ce week-end absolument épuisant.

Mardi, mercredi et jeudi, je participais aux “Universités d’Été 2003” de la Compagnie. Pour faire bref, un seul mot : fatigué.

Le départ est prévu mardi à 7h15 depuis la gare de Lyon. Levé difficilement à 6h, la tête complètement dans les choux, je prends le métro au radar, monte dans l’autocar spécialement affrèté pour l’occasion (avec les risques de grève à la SNCF, décision fut prise de faire appel à des transporteurs privés), et retrouve, ô hasard, un collègue qui partait depuis le même endroit (plusieurs points de départ étaient possibles). Après avoir comaté quelques heures dans le car, nous arrivons au Centre International de Deauville (CID). Première constatation : il fait un temps pourri >_< Voilà qui dissuadera rapidement les ceusses qui comptaient lézarder au soleil pendant les conférences. Une fois mon badge récupèré (et après avoir fait de grands sourires aux hôtesses, toutes plus charmantes les unes que les autres), je vais vérifier l'état de la machine qui nous servira, à un collègue et moi-même, pour notre présentation. Damned. WebSphere nous fait une crasse. Impossible de lancer le serveur HTTP. Voilà qui compromettrait sérieusement notre démo. Et nous nous rendons compte, ô surprise, que les déménageurs ont déposé le serveur dans la mauvaise salle, à savoir Batman 1 au lieu Batman 2 (oui, j'aime beaucoup le nom des salles du CID). Argh. Pas le temps de trop fouiller pour éclaircir ce mystère, nous partons manger. Grandes tables abondamment garnies, serveurs(euses) au look impeccable, plats fins et très loin d'être mauvais, le repas est convivial (même si certains collègues attendront lonnnnnngtemps leur plat de résistance :-) L'après-midi, nouvelles conférences, puis découverte de l'hôtel (3 étoiles) où je dépose mes affaires et me pose un moment sur le lit pour regarder la télé et me reposer un peu avant de repartir. Après une bataille de près de 15 minutes avec la télé pour réussir à comprendre comment fonctionnait ce @#! de décodeur cable, je finis par regarder Canal+, consterné par la nullité de l'offre cablée de Deauville. Nous avons donc : LCI, CNN, EuroSport, Teletoon, une autre chaîne de sport, RTL9, RTL, plus 1 ou 2 autres trucs sans aucun intérêt. Autant sympathiser avec mon roommate qui vient d'arriver. Le soir venu, nous nous rendons au CID afin d'y rejoindre les navettes qui nous emmèneront vers le lieu de la première soirée: le lac de Pont-l'Évèque, à une vingtaine de bornes de Deauville. Sur le sable au bord de l'eau, de gigantesques tentes ont été dressées, les tables sont prêtes, ainsi qu'une petite piste, piste qui servira pour un spectable de dressage de chevaux. Spectacle très sympa, de même que le dîner, copieusement arrosé. Vers minuit, petite surprise, un spectable son et lumière au milieu de lac, avec jets d'eau, feu d'artifice, et bonne musique (Propellerheads & Prodigy roXorZ). Ensuite, une fois le repas fini, la soirée dansante commence, à la lumière des tentes, sur le sable, les rythmes endiablés se succèdent et tout le monde (enfin, presque) bouge son corps. Final mémorable sur Capitaine Flam, et c'est l'esprit un peu embrumé que je prends la navette pour rentrer à l'hôtel. Je m'effondre dans mon lit (le roommate était déjà là, mais pas endormi) et je dors. Trop peu. Le mercredi, après le petit dej, je fonce dans la salle Batman 1, nous avons échangé de salle avec le conférencier qui passe en même temps que nous, puis au bout de 20 minutes de lutte nous réussissons enfin à lancer l'IBMHttpServer. Sauvés. Cette version de développement de WebSphere 5 m'en aura vraiment fait voir de belles. Vivement la stable. La présentation se passe sans accroc, le repas (un peu lèger) est expèdié, j'assiste à une présentation puis je rentre faire une sieste à l'hôtel avant la soirée. Cette soirée commence par une projection privée de Hulk, dont j'ai posté une critique sur Mindfood. Ensuite commence un grand repas suivi d’une soirée dansante dans des décors de cinéma, avec la participation de “sosies” de vedettes. Que ce soit la Marylin Monroe (ratée), le Robin Williams (réussi), la Whoopi Goldberg (confondante), le Peter Falk (moyen) ou la Julia Roberts (ravissante au demeurant, mais pas ressemblante pour deux sous), ils avaient tous un point commun : tout le monde les avait vus dans C’est Mon Choix (ça c’est du book). Tout le monde sur la piste de danse, les 3/4 des disques passés ont déjà été diffusés la veille, mais au bout de quelques verres (l’OpenBar, ça aide) on y fait plus trop attention. A noter : quelques gigs fort sympathiques sur AC/DC, The Clash, U2 et les B52’s. Rentré à pied à 3h15 du matin à l’hôtel, je m’écroule une nouvelle fois sur mon lit.

Le jeudi, 2nde représentation de notre pièce “Linux sur pSeries, une grande histoire d’amour commence”. Public en liesse, c’est un peu normal on les connaissait déjà tous. Ça aide, de jouer devant des amis. À noter: une frayeur quand 10 minutes avant le début de la présentation, le réseau ne répond plus. Finalement, un reboot de la HMC plus tard, tout refonctionne (je ne veux même pas chercher à comprendre comment fait une Red Hat pour planter un réseau tout entier à elle toute seule). Après le repas, une grave question se pose à moi, je reste ou je repars ? Finalement, la perspective de ne rentrer chez moi qu’à 22h30 et quelques ne m’enchantant pas, je pars de Deauville à 14h. À 16h, nous arrivons au niveau du bois de Boulogne. Et à 18h15, nous sommes (enfin) à la gare de Lyon. Quelques stations de métro plus tard, je suis rentré chez moi, et j’apprends que le soir même c’est le pot d’accueil au nouveaux arrivants du foyer. Et quand parmi ces nouveaux arrivants, il y a Batou, ça s’arrose. Alors c’est ce qu’on a fait. On a arrosé.

Crevé, je vous dis.