Une de perdue, une qu’on est pas près de revoir.
Femme qui rit, femme qui est contente.
Malheureux au jeu, malheureux tout court.
Femme à lunettes, femme qui a des problèmes de vue.

Le pouvoir des média me fascine, et m’inquiète à la fois.

Nous avons appris hier que Marie Trintignant, actrice, fille de Jean-Louis, et compagne de Bertrand Cantat, chanteur et leader du groupe Noir Désir, était dans le coma et avait peu de chance de s’en tirer.

Dans le premier communiqué, on apprend que Cantat l’aurait “battue”.
Puis qu’il l’aurait “battue et poussée”.
Ensuite qu’il l’aurait “poussée”.
Ce matin, j’entends dire à la radio qu’elle est dans le coma suite à une “chûte”, et le fait que Cantat l’ait poussée n’est plus que suggèré. On ajoute que la police n’exclut pas l’hypothèse d’un “accident”. Il est dit que Bertrand Cantat subissait les effets de médicaments et d’alcool. Pour l’instant, aucune déclaration ne peut laisser supposer que Marie Trintignant ait pu être elle aussi sous l’emprise de ces substances. Pour l’instant. Qui sait ?

Que vont nous apprendre les média demain ?

Bon, on m’en avait parlé dans les commentaires sur mon post sur le morceau de 10CC. Je ne voulais pas y croire. Finalement, je l’ai trouvé, et écouté.

Il devient extrêmement urgent de faire taire Avril Lavigne.

Depuis quelques semaines, une très intéressante campagne de pub pour l’Humanité a fleuri sur les murs du métro parisien. L’accroche, “Dans un monde idéal, l’Humanité n’existerait pas“. On peut y voir notamment un condamné attaché à un poteau, visé par un tireur tenant un trombonne à coulisse. On peut y voir un bombardier larguant des centaines d’ours en peluche. On peut y voir des CRS patibulaires tenant un baton de sucette en guise de matraque. Et ma préfèrée, sur laquelle on peut voir des milliers de canards en plastique nageant en mer après le naufrage d’un énorme navire.

Eh bien devinez quoi ? Il y a un Dieu.

Top 5 des meilleures ventes de jeux vidéo aux États-Unis du mois de juin (attention, ça fait mal aux yeux) :

1. Enter the Matrix (PS2)
2. Tomb Raider : L’ange des Ténèbres (PS2)
3. Donkey Kong Country (GBA)
4. The Hulk (PS2)
5. NBA Street Vol. 2 (PS2)

Nous avons donc en première place une grosse merde hypermarketée, suivie d’une autre merde hypermarketée, suivie d’un jeu gentillet mais inférieur à son ancètre sur Super Nes, suivi d’une grosse merde verdâtre hypermarketée, suivie d’un jeu de basket complètement anecdotique (au bout d’une heure de jeu, on passe à autre chose même à 4 joueurs, c’est dire). Moi je dis bravo.

Y’a pas à dire, depuis que le jeu vidéo est devenu un loisir “grand public”, le milieu est vraiment sinistré. Plus besoin de sortir de bons jeux, surtout si on a casqué cher pour utiliser une licence ! Suffit de faire une grosse campagne de pub. On peut me traiter de vieux con, force est de reconnaître que je n’ai jamais vu dans le passé des catastrophes comme Enter The Matrix approcher du million d’exemplaires.

Le monde va mal.

On entend souvent dire du mal des logiciels Microsoft. À moi même, il m’arrive souvent d’en dire. Et pourtant, les logiciels Microsoft ont une qualité assez étonnante. Tant qu’on ne s’en sert pas, ils font rire.

En règle générale, j’ai une sainte horreur des reprises. Il faut dire qu’entendre les All Saints massacrer Under The Bridge des Red Hot Chili Peppers, ça traumatise. Mais force est de reconnaître que les trois compilations Paris Dernière de Patricia Ardisson sont des perles musicales qui comportent quelques petits bijoux.

Parmi ceux-ci, le célèbre I’m not in love de 10 CC repris par les Fun Lovin’ Criminals. Tout simplement superbe.

I’m not in love, so don’t forget
It’s just a silly phase I’m going through
And just because I call you up
Don’t get me wrong, don’t think you’ve got it made
I’m not in love, oh no
It’s just because

I’d like to see you, but then again
It doesn’t mean you mean that much to me
So if I call you don’t make a fuss
Don’t tell your friends about the two of us
I’m in love, oh no
It’s just because

I keep your picture upon my wall
It hides a nasty stain that’s lying there
So don’t you ask me to give it back
I know you know it doesn’t mean that much to me
I’m not in love, no no
It’s just because

Ooh, you’ll wait a long time for me
Ooh, you’ll wait a long time

I’m not in love so don’t forget
It’s just a silly phase I’m going through
And just because I call you up
Don’t get me wrong, don’t think you’ve got it made
I’m not in love
I’m not in love

C’est marrant comme parfois, une simple ligne dans un bête fichier peut changer une vie. J’explique : j’ai décidé de distribuer mon CV au format PDF. Oui, on me l’a déjà dit, PDF c’est gros, etc, etc, oui mais c’est portable et c’est beau. J’avais l’habitude de procèder comme suit : écriture du fichier .tex, latex, dvips, ps2pdf, et zou.

Ce matin, un collègue me fait constater que mon CV est absolument dégueu et peu lisible quand on l’ouvre avec Acrobat Reader. Consternation. Vérification. Horreur. J’essaie différentes options de ps2pdf, rien n’y fait. Même en augmentant la résolution comme un bourrin, c’est pas fameux. Et 117 ko pour 2 pages, merci bien.

Heureusement, Zif est arrivé, fier et altier dans la lumière du soleil couchant, chevauchant son preux destrier.

<zif> tu mets un \usepackage{pslatex} dans ton fichier latex
<zif> ensuite, un coups de pdflatex et tu mattes le résultat

Résultat : un CV impeccable, encore plus joli et plus petit qu’avant. 32 ko de bonheur. Merci, Zif.