Tout d’abord, le vendredi. Soirée absolument mémorable : Gérald, Valère, Steeves, Céline, Mitch et votre serviteur se retrouvent dans un bar dont le nom commence par “Les Furieu” et se termine par “x” (je vous laisse deviner). Je commence sagement avec un coin-coin tandis que Steeves et Gérald se prennent un pichet chacun. Piqué au vif, je commande ensuite mon pichet. Finalement, suivront d’autres dont un offert par la zentille serveuse qui venait de commencer à bosser depuis une semaine.
Nous commençâmes à discuter avec la table d’à coté, discussion bien animée et sympathique une fois que le vid…, euh disons, l'”agent d’ambiance” eut prié poliment la petite blonde néonazie qui tenait depuis quelques heures des propos puants de bien vouloir sortir. Et qui l’eut finalement emportée sur son épaule après avoir essuyé un refus.
Et c’est donc complètement bourrés que nous sommes rentrés au foyer, le temps d’une rapide galette dans le lavabo je m’évadais au pays des rêves. Oui, bon, j’ai vomi, voilà. Fait amusant, j’étais conscient avant, j’étais conscient après, je pouvais toujours marcher, mais bon j’ai vomi. Bouh, j’ai honte. Excellente soirée, tout de même.
Samedi soir donc, après un rapide passage aux Furieux pour l’anniversaire d’Elise, nous nous rendons au Nouveau Casino vers 21h20 pour le concours de Air Guitar. Mais ça n’a pas encore commencé, et en plus il y a une longue file d’attente. Moyennement motivés par l’idée de rester enfermés toute la soirée, nous partons en direction du concert de Sanseverino. Ledit concert était annoncé sur le site de la Mairie de Paris pour 21h, mais j’ai ensuite trouvé plusieurs sources l’annonçant à 22h. C’est donc moyennement étonné que j’ai pu constater que j’aurais dû faire confiance au premier site que j’aie lu la semaine dernière. Nous sommes arrivés à la moitié du concert, l’intérieur de la cour dans laquelle était installée la scène était déjà remplie.
Nous nous faufilons comme des voleurs au milieu de la foule, pour finalement nous casser le nez juste devant l’entrée à 22h45. Fin du concert. Et nous n’avons rien vu, tout au juste entendu quelques morceaux. Et là, avec une partie des personnes bloquées dehors, nous scandons un vibrant “On l’a dans l’cul”. Et voici quelques raisons d’être dégoûté:
- la scène était installée sur la droite de la cour. Je demande ici même pour quelle raison cette putain de scène n’a pas été installée au centre de cette saloperie de cour ?! Comme ça au moins 500 personnes de plus auraient pu profiter du spectacle. Au lieu de ça, mis à part les gens qui étaient décalés vers la gauche de la porte qui voyaient un bout de truc de temps en temps, tant qu’on était dehors impossible de voir la scène.
- les videurs (ouais, eux c’était des videurs) ont laissé à divers reprises sortir plusieurs personnes sans en laisser rentrer une seule, alors que le public à l’intérieur était loin de s’écrabouiller proprement comme nous le faisions dehors (merci les malaises).
- le public à l’intérieur était composé majoritairement de personnes qui manifestement étaient venus “parce que c’est gratuit” pour voir le “gars des victoires de la musique”. Lors des refrains, il était quasiment impossible d’entendre la moindre personne dans ce “public” chanter. On ne les voyait pas non plus beaucoup bouger. Je tiens donc à passer un message amical à ces personnes qui, lors d’un concert, ne chantent pas et ne se bougent pas le cul : si c’était pour faire ça tu pouvais pas rester chez toi à regarder Drucker, connard ? Histoire que les gens qui ont vraiment envie de faire la fête puissent rentrer !
Après le désastre Sanseverino, nous nous rendons à une autre cour qui doit accueillir le concert de Holden, et là horreur et consternation : c’est déjà plein, il y a déjà du monde qui attend dehors, et la scène est encore sur la droite de la cour. Moyennement motivés à l’idée de nous refaire avoir, nous partons vers Jussieu où Valère a vu des affiches pour un concert de métal. Une fois arrivés (23h30), nouvelle lose totale : le concert est terminé depuis un petit moment déjà. L’énervement nous guette, nous décidons de rentrer à pied de Jussieu à Charonne en nous arrètant à chaque fois que nous verrons un groupe (chose qu’on aurait dû faire depuis le début, en fait). Et là ça se passe beauuuuucoup mieux. Lors d’une pause bouffe-boissons, mon oeil est attiré par une canette dont le contenu provoque en moi des sensations proche de l’orgasme. C’est presque en hurlant que je demande au caissier VOUS AVEZ DU Dr PEPPER ?? pour m’entendre répondre qu’il n’y en a plus. Au bord du suicide, nous rentrons au foyer à 2h du matin constatant que la place de la Bastille est à moitié vide. Nouvelle erreur, nous aurions dû aller à République, mais bon à vrai dire, nous étions encore crevés de la cuite de la veille. Gérald, tout heureux, nous rejoint un peu plus tard: il a eu raison de rester pour l’Air Guitar, il y a eu une nouvelle session d’inscriptions et il a participé au concours. Quelle lose.
Dimanche, persuadé que la Fête du Cinéma a lieu, je me lève vers 10h. Je me douche, me prépare, et une fois arrivé en bas je scrute le panneau d’informations. Et là un doute surgit : j’ai tellement losé la veille, mieux vaut se méfier, peut-être me trompe-je sur les dates. Rien sur le panneau. J’emprunte le Libé du gardien. Rien non plus. Je regarde sur Le Parisien. Rien. Bon, j’ai pas lu en détail, mais franchement si c’était indiqué dedans ça devait pas être gros. Finalement, un coup de fil à Mitch pour qu’il vérifie sur le net a résolu le problème. Je pars donc pour le Mk2 Bibliothèque sans idée précise de ce que je vais aller voir (mais bon, sur 14 salles je vais bien trouver des trucs à regarder) et finalement, ce furent : Confessions d’un homme dangereux, La Recrue et 2 Fast 2 Furious. Au final, retour pour la fête du frigo de Gérald, fatigué, dodo plize.